• Chapitre Spécial V.1 : Destin Final : 365 Jours de la Vie de Phukong

    Chapitre Spécial V.1
    Destin Final : 365 Jours de la Vie de Phukong
    Mini spécial 1 : Eté

    Bonjour, je m'appelle Friend.

    Je suis étudiante en troisième année au département des films numériques. Bien que j'ai l'air de ne pas être très occupée, en fait, je le suis. Cette année est assez excitante pour moi parce que nous avons un projet de court-métrage qui nous attend. Comme nous devons présenter ce court métrage à la fin de l'année, nous devons planifier soigneusement chaque étape de la collecte d'informations et de la présentation du projet.

    Je fais partie d'une équipe de scénaristes. Cependant, créer un scénario et des personnages n'est pas une tâche facile. Il faut de l'expérience, des facteurs environnementaux et de la créativité. Le thème que nous avons choisi est “l'amour”. Cela semble facile, non ? Mais comment présenter cet amour différemment ?

    Nos amis de l'équipe de scénaristes m'ont confié une mission importante : rechercher une personne qui servira de modèle à un personnage de notre court-métrage. La mission commence aujourd'hui, le premier jour du semestre.

    Cela fait un mois que je cherche cette personne. J'ai cherché dans des cafés, dans le parc de l'université, ou même sur un terrain de football, mais je n'ai trouvé personne qui corresponde à mes attentes, quelqu'un qui ait des caractéristiques exceptionnelles. Mais il y a Sarawat, l'étudiant de deuxième année de la faculté de sciences politiques. J'ai essayé de faire sa connaissance, mais il me bloque avec le mot “occupé”. Oui ! L'amour d'une personne qui a déjà un petit ami ne semble pas si intéressant.

    Je veux une personne qui a les caractéristiques de Sarawat mais qui n'a pas d'amoureux. Pourquoi est-ce si difficile de trouver celui que je cherche ?

    — Friend, il y a la soirée Freshy Night ce soir.

    — Hum. 

    Mon amie étudie au département des relations publiques, il est donc normal qu'elle soit au courant de tous les événements de l'université. C'est pourquoi je n'en ai jamais manqué un seul. La raison pour laquelle je participe à ces événements est que je dois chercher quelqu'un qui deviendra le représentant du personnage principal de mon court-métrage.

    Plus il y a d'attentes, plus je me sens sous pression.

    — Tu y vas ?

    — Je ne manquerais pas ça. Je pourrais trouver quelqu'un d'intéressant comme l'année dernière. 

    C'est à ce moment-là que Sarawat est apparu en public, ce qui a fait que beaucoup de gens ont parlé de lui par la suite.

    — C'est une bonne chose. Les stars de la faculté sont aussi très sexy.

    — Je les ai déjà vus sur les affiches. Je vais d'abord attendre de les voir lors de leurs performances et de l'épreuve de réponse.

    — Bonne chance. J'espère que tu rencontreras bientôt l'élu de ton cœur. 

    Je l'espère.

    À dix-huit heures, j'entre dans la salle en tant que membre du personnel du département du son. Mais mon rôle s'avère être celui d'une personne qui doit aller chercher de la nourriture pour les concurrents et les musiciens à l'arrière de la scène. À ce moment-là, mes yeux s'arrêtent sur le grand corps de quelqu'un. Vêtu d'un t-shirt blanc Freshy et d'un jean droit, cette personne est vraiment grande. Je peux dire qu'il s'agit probablement d'un étudiant de première année. Quoi qu'il en soit, son corps est trop grand pour être celui d'un jeune homme de dix-huit ans.

    Il a un visage très charmant. Son parfait nez proéminent et ses lèvres sont bien faits et angéliques. Ses yeux noir corbeau lui donnent même un air éblouissant, bien qu'il n'y ait pas de sourire sur son visage.

    Oh, je crois que j'ai trouvé l'homme de ma vie. Je crois que j'ai déjà trouvé celui que je cherchais. Alors que je m'interroge sur sa façon de parler et sur son caractère, je décide de poser un sac en plastique contenant des boîtes de repas sur une table et de m'asseoir sur une chaise pas très loin de lui.

    Il ne dit rien, mais il regarde un homme d'un mètre quatre-vingt-dix, Sarawat.

    — Excuse-moi, qui est le type qui regarde Sarawat en ce moment ? demandé-je à l'un des membres du personnel avec curiosité.

    — Ah, il s'appelle Phukong. C'est le petit frère de Sarawat.

    — Hein ?

    Pourquoi le monde crée-t-il tant de choses merveilleuses pour cette famille ? L'année dernière, c'était le grand frère, et cette année, c'est le petit frère.

    — On dirait la même personne, non ?

    — Leurs personnalités se ressemblent aussi. Il a l'air calme… mais joueur.

    — Je pense que oui. C'est un homme charmant et audacieux.

    — Quelle faculté représente-t-il ?

    — Il n'est pas un représentant. Il est juste venu s'asseoir ici. Il dit que les activités dans le hall sont ennuyeuses. 

    Il ressemble tellement à Sarawat. Un tel introverti. Je suis impressionnée.

    Je vois peu à peu quelque chose d'intéressant chez Phukong. Comme les gens en coulisses sont très occupés, j'en profite pour me rapprocher de lui et entamer la conversation.

    — Tu es… Phukong ? 

    Il me regarde et répond d'une voix calme.

    — Oui.

    — Tu sors avec quelqu'un en ce moment ? 

    Je ne sais pas combien de personnes lui ont posé cette question. Mon but ici est différent, cependant. Je veux juste connaître sa personnalité pour l'utiliser dans la conception de mon personnage. C'est tout.

    — Non.

    — Je ne flirte pas avec toi. Je veux juste savoir… C'est tout.

    — Pourquoi tu veux savoir ça ?

    — Eh bien… 

    Je ne sais pas quoi dire. Je ne veux pas lui dire mon but parce que je veux l'observer en secret. Je pense que je ferais mieux de lui laisser un peu d'espace maintenant.

    — Je pense qu'être avec quelqu'un est un non-sens.

    Mais il me dit soudain sa raison de façon inattendue.

    — Être seul, c'est déjà bien. Mon frère, je veux dire Sarawat. Il a beaucoup changé à cause du mot “amour”. Il fait des choses qu'il n'a jamais faites auparavant. Il est aussi obsédé par des choses qui ne l'ont jamais intéressé.

    — … 

    — L'amour l'a changé. Je ne sais pas si c'est bon ou mauvais. Mais je n'aime pas les changements. 

    Il parle avant de s'arrêter et de reporter son attention vers son jeu sur le téléphone. Je pense qu'il a probablement déjà oublié que je suis ici.

    J'aime bien ça. Son charme, c'est d'être une personne qui n'a l'air d'aimer personne. C'est un défi de voir s'il y aura quelqu'un qui pourra le faire changer d'avis ou non.

    Je prends mon téléphone portable et j'envoie un message à mes amis du groupe de réalisation avec excitation. Au moins, mes amis doivent savoir que nous avons déjà l'espoir de faire un bon film.

     

    BeFriend Commençons le projet “365 jours de la vie de Phukong”

     

    — Phukong, retourne t'asseoir dans le hall. Ils risquent de te gronder si tu restes ici.

    Sarawat s'approche de son frère et lui parle d'une voix douce qui pousse Phukong à quitter son téléphone des yeux.

    — Je n'aime pas être dans une foule de gens.

    — Tu dois apprendre à l'accepter.

    — Je pense que c'est toi qui devrais me comprendre le mieux. 

    Je pense que Sarawat a déjà éprouvé ce sentiment. C'est le sentiment qu'éprouve quelqu'un qui ne veut pas être sous les feux des projecteurs. Mais finalement, beaucoup de gens s'intéressent à lui parce qu'ils veulent le connaître.

    — Et alors ? Même si je ne suis pas allé m'asseoir avec mes amis dans le hall l'année dernière, j'ai fait toutes les tâches qu'on m'a confiées. Ne sois pas si exigeant. Va-t'en maintenant.

    — Si tu continues à me mettre dehors comme ça, je me vengerai sur ta femme.

    — Espèce de… 

    — Laisse-moi d'abord rester ici. Je reviendrai quand tu te produiras.

    — D'accord.

    — Sarawat. Ctrl+S se produira après l'annonce du Star Contest.

    Le personnel qui gère la programmation est venu prévenir Sarawat avant qu'un nouveau groupe de personnes n'arrive et ne fasse se retourner de nombreuses personnes pour les regarder.

    Si je ne me trompe pas, il s'agit des membres du groupe “The Rhythm”.

    L'un des membres du groupe, qui étudie à la faculté d'architecture, vient saluer Sarawat. Il a un corps parfait et il est très élégant. Beaucoup de gens le connaissent, ainsi que la moitié des étudiantes de la faculté de communication de masse qui sont tombées amoureuses de lui. Il s'agit d'un étudiant de quatrième année nommé Mil, deuxième du Music Festival de l'année dernière.

    D'après le programme que j'ai à peu près vu, le deuxième se produira avant que les stars des facultés n'apparaissent. Et le champion se produira en première partie d'un artiste célèbre, comme chaque année.

    — Ça fait longtemps qu'on ne s'est pas vus. Tu fais toujours cette tête agaçante, comme d'habitude.

    La première salutation de l'étudiant de quatrième année adressée à Sarawat ne semble pas très sérieuse. En revanche, il s'agit plutôt d'une taquinerie.

    — Et toi, tu es toujours aussi arrogant.

    — Tu as la langue bien pendue.

    — Pas autant que toi.

    — Fils de… 

    — Je pense que tu devrais te préparer au lieu de te disputer avec moi. Et ne gâche pas tout.

    — Battons-nous !

    — Mil, ça suffit. Tu ne peux pas gagner ce jeu.

    Mil s'assoit sur une chaise pour se calmer avant de se rendre compte que quelqu'un le regarde.

    — Qu'est-ce que tu regardes ?

    — Rien. 

    Phukong répond comme ça mais regarde toujours l'étudiant de quatrième année. Oh, non. Ils vont se battre ?

    — Tu es en première année, n'est-ce pas ? Les stars de la faculté sont dans l'autre salle. Tu n'es pas au mauvais endroit ?

    — Non.

    — Tu es musicien ?

    — Non.

    — Alors, qu'est-ce que tu fais ici ?

    — Je suis juste venu ici.

    — Tu me soules. Si tu n'as rien à faire ici, vas t'asseoir dans le hall.

    — Umm… Mil. C'est Phukong. C'est le petit frère de Sarawat, dit l'un des membres du personnel, un étudiant de deuxième année, en essayant de calmer la tension entre Phukong et Mil avant que ce dernier ne s'appuie sur le dossier de la chaise tout en parlant et en faisant un sourire en coin.

    — Et alors ? Est-ce que le fait d'être le frère de Sarawat te donne plus de privilèges que n'importe qui d'autre ?

    Phukong se retourne immédiatement.

    — Je n'ai jamais eu plus de privilèges que les autres. Je suis ici parce que je veux être ici.

    — Arrête de me chercher.

    — Je ne te cherche pas.

    — Alors, qu'est-ce que tu fais maintenant ? Tu es comme ton frère. 

    Mil continue à parler comme ça, mais on dirait que la personne concernée n'est pas très effrayée. Et tout le monde est trop effrayé pour séparer ces deux-là l'un de l'autre.

    — Je ne suis pas comme Sarawat. Je suis qui je suis.

    — Le frère de mon ennemi. Génial. 

    Il y a un moment de silence avant que Mil ne reprenne la parole.

    — Qu'est-ce que tu étudies ?

    — Technologie et Informations, répond-il brièvement, mais l'autre personne ne semble pas du tout satisfait. 

    Phukong est toujours en train de jouer à un jeu sur son téléphone portable, bien qu'il soit entouré de nombreuses personnes qui travaillent dur pour préparer l'événement.

    — Pourquoi ?

    — Je veux créer des jeux. Je veux faire un travail qui me permette d'utiliser les ordinateurs.

    — Essaye un jour de lire dans les pensées des femmes. Tu comprendras certainement mieux la complexité des systèmes cérébraux que celle des superordinateurs.

    — Je n'aime pas lire dans les pensées. C'est ennuyeux.

    Mil hoche la tête en signe de compréhension avant d'aller chercher une boîte repas dans le sac en plastique que j'ai posé sur la table. Il revient ensuite s'asseoir sur une chaise et mange en silence.

    Lorsque les autres personnes présentes dans la pièce voient Mil commencer à manger, elles se lèvent et viennent récupérer les boîtes de repas jusqu'à ce que le sac en plastique soit vide. Plusieurs personnes répètent leur musique pendant que Sarawat est affalé sur la table. Ses amis du groupe sont assis à proximité et s'ennuient.

    — Tu t'appelles comment ?

    — Pourquoi je devrais te le dire ? Tu es si important pour moi que je doive te dire mon nom ? 

    Il parle tout en prenant une autre bouchée.

    — Tu étudies l'architecture ?

    — Comment tu le sais ?

    — Ta guitare porte le nom de ta faculté.

    — Hum.

    — Pourquoi tu étudies ça ?

    — Je mange. Je ne suis pas là pour être interrogé.

    — Si tu n'aimes pas que je t'interroge, pourquoi tu ne pars pas ?

    — Quoi ?

    — The Rythm, préparez-vous. Vous devez être sur scène dans cinq minutes. 

    Un membre du personnel ouvre la porte et leur dit de se préparer. Mil, qui se dispute avec Phukong, doit manger son repas rapidement du coup.

    — Phukong, va t'asseoir dans le hall maintenant, l'avertit Sarawat, car la représentation du groupe est sur le point de commencer.

    — Je sais.

    — Sois honnête, pourquoi tu n'aimes pas être avec tes amis ? demande Mil avant de boire de l'eau à la bouteille.

    — Ça me va d'être avec mes amis, mais je ne veux pas être sous les feux des projecteurs. Je n'aime pas que les autres parlent de moi.

    — Tu te trouves beau, n'est-ce pas ?

    — Je ne suis pas comme les autres.

    — Laisse-moi te dire quelque chose. Ta différence ou ton caractère unique est comme une œuvre d'art. C'est normal qu'on te critique parfois pour tes caractéristiques ou ta personnalité. Nous ne sommes pas nés d'une machine à copier. Tes différences sont une œuvre d'art précieuse. Il faut parfois les montrer.

    — Tu veux que je m'assoie dans le hall, c'est ça ?

    Mil hausse les épaules mais ne lui répond pas. Il marche ensuite pour attraper sa guitare préférée. Mais dans sa main, il tient également une boîte en mousse de bonne taille qu'il vient de sortir de son sac.

    — Tiens. 

    C'est bizarre qu'il tende cette boîte à Phukong.

    — Qu'est-ce que c'est ?

    — Tu n'auras pas la diarrhée en mangeant ça. Ces boîtes repas gratuites sont terribles.

    — Mais tu en as mangé.

    — … 

    — Et il y a quelque chose sur tes lèvres.

    Phukong tend alors tranquillement la main vers le visage de Mil et glisse doucement son pouce pour enlever quelque chose sur les lèvres de l'autre personne. Le plus âgé repousse rapidement la main du plus jeune de son visage et s'éloigne.

    Oh là là ! Je ne sais pas quoi dire. Je crie intérieurement.

    — Sarawat, je retourne dans la salle.

    — C'est ton problème. Je t'ai dit plusieurs fois de partir, mais tu ne m'as pas écouté. Mais il te l'a dit une fois, et tu as fait ce qu'il a dit. 

    Sarawat lève les yeux pour répondre à son jeune frère avant de s'allonger sur la table sans prêter attention à son cadet.

    Je suis des yeux l'étudiant de première année qui sort par la porte. Je ne sais pas quelle est l'expression de son visage à ce moment-là. Il est probablement en train de faire une grimace. Mais croyez-moi, son cœur doit battre très fort actuellement… 

     

    La soirée Freshy Night redevient animée après le concert de The Rhythm et les étudiants de première année crient très fort à la vue du groupe. Les cris s'intensifient lorsque le public voit Mil sous les projecteurs et que son visage apparaît sur l'écran géant.

     

    “Je souris et je ris tout seul.

    C'est le moment le plus rafraîchissant que j'ai jamais vécu.

    Depuis que je t'ai rencontré, la réalité et le rêve se succèdent.

     

    Je veux figer ce moment depuis la seconde où tu es entré dans ma vie

    Tu as fait en sorte que cette personne faible ose ouvrir son cœur…”(1)

     

    La performance se termine en beauté sous les yeux impressionnés des étudiants de première année.

    Avant que le Star Contest ne commence, les présentateurs, se trouvant à chaque extrémité de la scène, animent l'événement en posant des questions aux étudiants de première année. Ils font également cela pour gagner du temps pour tous les candidats de chaque faculté qui n'ont pas fini de se préparer.

    — Bonjour, nous sommes Pompam et Kaopun. Vous vous ennuyez peut-être déjà avec nous parce que nous sommes là depuis le début de la soirée. Mais je m'en fiche. C'est parce que je cherche quelqu'un d'intéressant aujourd'hui. 

    La célèbre transgenre de quatrième année donne l'impression que tout est amusant, tandis que l'autre présentateur la soutient.

    — Qui tu cherches ?

    — Je cherche des gens beaux aujourd'hui, Kaopun.

    — Ahh ! 

    Les gens présents crient fort tandis que les projecteurs font des allers-retours dans la salle. Moi qui suis assis au poste de secours, je suis également excité.

    — Par qui devrions-nous commencer ? Qu'en pensez-vous, étudiants de première année ? 

    Elle tend un micro à l'assistance pour qu'elle réponde en criant.

    — Phukong !

    — Pardon ?

    — Phukong !

    — Phukong, où es-tu, mon cher ? Montre-toi, s'il te plaît.

    — Woo ! 

    En peu de temps, un membre du personnel trouva le gars sexy. Le visage de Phukong apparaît sur l'écran géant. Il est désormais sous les feux des projecteurs. Beaucoup de gens, en particulier les femmes qui l'entourent, sont subjugués.

    Les deux animateurs traversent la foule jusqu'au deuxième étage de la salle pour rejoindre Phukong. Lorsqu'ils l'atteignent, l'un d'eux tend un micro à ce jeune homme exceptionnel.

    — Whoa. C'est donc Phukong qui ne veut pas être cheerleader, n'est-ce pas ? Je peux te demander quelque chose aujourd'hui ?

    Le grand gars se lève, prend le micro dans sa main et dit.

    — S'il vous plaît, ne le faites pas.

    — Allez. Ne parle pas comme ça. Je vais te poser des questions très courtes.

    — … 

    — S'il te plaît. Tes amis veulent te connaître.

    — D'accord.

    — Ahhh !

    — Calmez-vous, tout le monde. Je ne lui ai encore rien demandé, dit Kaopun d'un ton badin avant que Pompam ne commence à poser des questions à Phukong. 

    — Tu étudies dans quelle faculté ?

    — Technologie et Informations.

    — Wow. Il est en Technologie et Information. La question suivante est celle que beaucoup de gens veulent probablement savoir aussi. Tu sors avec quelqu'un ?

    — Non, je ne sors avec personne.

    — Oh ! 

    Beaucoup de gens sont en train de mourir.

    — Tu aimes quelqu'un ?

    — Oui.

    — Ahhhhhhh ! 

    D'autres personnes sont déjà mortes. S'il vous plaît, nous avons besoin de plus d'inhalateurs ici.

    Attendez. J'ai parlé à Phukong et il n'avait pas l'air d'aimer quelqu'un. Il a même dit que l'amour n'était pas une chose importante. Est-ce qu'il a répondu à cette question sans réfléchir parce qu'il ne voulait pas que les autres se moquent de lui ?

    — La personne que tu aimes étudie-t-elle ici ?

    — Oui.

    — Qui est-ce ? 

    Les gens parlent entre eux de ce sujet. Ils cherchent qui est cette personne, et moi aussi.

    — Est-ce que cette personne est en première année ?

    — Non.

    — Attends. Est-ce que tu vas draguer un étudiant d'une autre année ?

    — Ahhhh !

    Beaucoup de gens dans le hall sont en train de mourir. Quand ils apprennent qu'il aime un élève de quatrième année, ils continuent à bavarder comme s'ils avaient déjà complètement oublié le Star Contest. Ils veulent absolument savoir qui est cette personne.

    — Si cette personne n'est pas un étudiant de première année dans cette salle, est-ce que cette personne est un senior dans cette salle ?

    — Oui.

    — Oh, mon Dieu ! Qui est-ce ?

    — Autre question, dans quelle faculté cette personne étudie-t-elle ?

    — La faculté de… 

    — … 

    — La Faculté du Délicieux Porc Croustillant au Chou Kale.

    — Allez, Phukong.

    D'autres personnes pourraient penser que Phukong répond sur le ton de la plaisanterie pour éviter de leur donner la vraie réponse. Mais en fait, ce n'est pas le cas. C'est bien sa réponse.

    Le public est loin de se douter que la boîte repas que Mil lui a donnée avant le concert du groupe est une boîte de… sauté de poitrine de porc croustillante avec du chou kale chinois.

     

    Figer, figer ce moment de vie avec cette personne

    Peu importe à quel point les autres sont bons

    Figer, figer cet amour dans mon cœur, juste pour toi.


    Notes

    (1) Yood (Stop) de Groove Riders


  • Commentaires

    2
    Mercredi 29 Mars 2023 à 19:34

    Merci pour ce nouveau extra ^^

    1
    Mercredi 29 Mars 2023 à 18:38

    merci pour cette nouvelle traduction toujours aussi sympa

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :