• Chapitre 8

    Chapitre 8
    Oh Dieu ! Le secret que le lit de Hao Ting pourrait révéler.

    Les parents Xiang arrivèrent finalement à un compromis. Les mots de la mère de Hao Ting réveillèrent son mari. Après tout, Yu Xi Gu était le seul parmi toutes les petites amies de Xiang Hao Ting à avoir rendu leur fils obéissant. Et réussir cet exploit était plus difficile que gagner au loto du jackpot Chinois.

    Le père de Hao Ting y était toujours opposé mais il ne pouvait s'empêcher de suivre sa femme. Il se plia donc à ses exigences et demanda à ce que Hao Ting soit admis dans l’une des cinq meilleures universités nationales cette année. Ce n'était qu'à cette condition qu'ils accepteraient leur relation.

    Le lendemain, Hao Ting et ses amis se rencontrèrent dans un café et Yu Xi Gu rejoignit naturellement le groupe. Ses amis leur donnèrent leur bénédiction, leur reconnaissance au vue de la situation actuelle et au développement de leur relation. Bien que la compétition pour entrer dans le top 5 des meilleures universités soit vraiment rude.

    — Ne t'inquiètes pas ! Cinq mois, c'est long. N'ai-je pas vaincu ce garçon qui s'appelle Zhuang en une ou deux semaines ? J'ai même peur de moi quand je deviens sérieux, annonça Xiang Hao Ting avec confiance. 

    C'était lui qui devrait avoir le plus peur, mais il faisait quand même des efforts pour réconforter Yu Xi Gu qui stressait à l'idée d'échouer à l'examen. Cependant, la confiance et l'annonce de Hao Ting fut immédiatement évincées après les résultats des tests blancs de la semaine suivante.

    — C'est vraiment dommage, j'ai dû passer le test cette fois-ci ! gémit Hao Ting. Je ne l’ai pas du tout pris  au sérieux. Nous allons être séparés ! Je me fiche de ces résultats-là...

    — Mais tu as vraiment échoué cette fois ! dit Yu Xi Gu, un peu en colère. 

    Sa confiance était brisée alors qu'il commençait tout juste à se reprendre en main. Hao Ting dit à nouveau qu'il n'avait pas voulu passer l'examen ce jour-là. Quand il avait reçu la feuille de l'examen, il avait écrit les réponses et remis la feuille en toute décontraction. La note devait être mauvaise et c'était normal, mais Yu Xi Gu ne voulait plus lui parler et était toujours en colère. Voyant ça, Hao Ting sortit simplement le plan de révision qu'il avait écrit hier soir pour prouver qu'il voulait vraiment étudier.

    Le papier était écrit de façon tellement détaillé, même les temps pour se laver, manger et dormir était inscrit, que la colère de Yu Xi Gu s'essoufla..

    — Cette semaine, Frère Zhi Gang m'a invité à dîner pour fêter mes résultats. Tu ne peux pas venir. Étudie selon ton programme de révision.

    Lorsque Xiang Hao Ting comprit qu'il ne pourrait pas l'accompagner, il ne put s'empêcher de dire.

    — Je dois quand même manger.

    — Frère Zhi Gang m'a invité au restaurant. Je ne sais pas combien de temps ça prendra pour faire l'aller-retour. Tu veux quand même perdre du temps ?

    — Je veux t'aider à le fêter aussi.

    Devant son obstination, Yu Xi Gu se concentra sur sa nourriture et l'ignora. Hao Ting ne pouvait pas s'entendre avec le plan. Il ne pouvait s'empêcher de se questionner lui-même avec colère, mais Yu Xi Gu trouvait amusant son caractère puéril. Il regarda prudemment autour de lui et s'assura que personne ne les regardait. Puis s'approcha lentement de sa joue.

    — Je te verrai après le dîner, dit-il un peu timidement. Ses joues étaient roses et ses yeux bougeaient de gauche à droite. 

    Hao Ting sourit joyeusement et dit d'une voix rauque: 

    — Je vais me concentrer. Je vais travailler dur. Alors ce week-end… tu me donneras une récompense.

    Yu Xi Gu avait l'impression de tomber secrètement amoureux, c'était vraiment doux, tel un bonbon dans la bouche.

    Hao Ting allait travailler dur. 

    En plus d'aller à l'école et au travail, Yu Xi Gu donnait tout son temps à Hao Ting pour les leçons, à l'école et chez lui. Xiang Yong Qing était même habitué à trouver une autre personne dans la chambre de son frère. 

    — Maman dit que tu es une bête donc tu dois garder la porte ouverte tout le temps ! dit-elle, n'ayant pas oublié le conseil de sa mère.

    Les menaces et leurres ne fonctionnant pas, Hao Ting ne pouvait que l'accepter. Yu Xi Gu était pressé par ses projets de toute façon. Il voulait utiliser toutes les aides de révision pour que Hao Ting essaie. Il n'avait pas le cœur à penser à autre chose. 

    — Regarde ça, c'est une parabole... dit Yu Xi Gu en tenant le manuel et en soulignant les points clés au crayon. 

    Les mathématiques n'étaient-elles pas plus importantes que la géographie chinoise. Il fallait les pratiquer soigneusement pour les comprendre. C'est pourquoi, il fallait se concentrer. De plus, ils devaient d'abord apprendre la théorie et la formule afin de pouvoir l'utiliser avec adresse. 

    — Mr. Huang a dit une fois que si tu vois ça, il faut chercher les foyers en premier… lui enseigna-t-il sérieusement. 

    Mais Hao Ting semblait être assez négligent. Yu Xi Gu attrapa le poignet de Xiang Hao Ting, le secoua, fronça les sourcils et continua. 

    — Ok, alors (y-2√), quel est le foyer ?

    — Ouais.

    — Il faut le calculer en premier, dit-il en lui donnant son stylo et son manuel mais Hao Ting tira sur sa main et se pencha pour la sentir. 

    — Xiang Hao Ting, cria Yu Xi Gu.

    — N’allais-tu pas me donner une récompense ? demanda-t-il avec un sourire diabolique. 

    Yu Xi Gu n'avait d'autre choix que de récompenser cet homme avant d'étudier. Mais il comprenait aussi que Hao Ting n'avait pas de problème à suivre le cours. Au départ, il voulait lui donner la récompense à la fin mais il semblait qu'il ne le pouvait plus.

    Il ouvrit son sac et lui tendit une sucette. 

    — Qu'est-ce que c'est ?

    — Ta récompense !

    — Oh… Rien d’autre  ?

    Pourquoi avait-il les yeux si brillants ?

    Yu Xi Gu ne comprit pas et il demanda:

    — Quoi d'autre ?

    — C'est tout ? Je m'en fiche ! Je veux plus ! cria-t-il, plus puéril que jamais.

    Yu Xi Gu trouva la meilleure manière de répondre à sa crise de colère, c'est-à-dire de l'ignorer. Il sentit que c'était comme avec l'éducation d'un enfant, il ne fallait pas le récompenser s'il ne faisait pas ce qu'il fallait. Il prit immédiatement son manuel et laissa Hao Ting gémir seul.

    — Je pensais que tu allais me donner plus de récompense pour ne pas être aller au dîner ! Tu te moques de moi !

    — Nous ne sortons pas encore officiellement ensemble, dit Yu Xi Gu avec un visage lourd. Nous devons attendre que tu entres dans une université nationale pour que ce soit possible.

    — Non. ne soit pas aussi catégorique !

    Yu Xi Gu savait qu'il était tombé amoureux d'un enfant mais il ne pouvait pas s'en empêcher. Il l'avait choisi et il était encore si mignon. Yu Xi Gu ne pouvait que prendre une profonde inspiration et le regarder avec une expression très sérieuse. 

    — Tu n'as pas réussi ton examen ! Tu veux toujours que l'on soit ensemble ?

    — Oui, mais je veux aussi ma récompense.

    Craque. La patience de Yu Xi Gu était arrivée à bout. 

    — Bien, n'étudie pas et oublie d'être avec moi, dit-il en prenant ses affaires.

    Pourquoi semblait-il le seul à s'en soucier ? Bien que les conditions lui avaient été imposées, Hao Ting avait accepté. Pourquoi travaillait-il dur pour l'avenir, alors qu'il semblait n'avoir aucune intention d'avancer ensemble. Si c'était la cas, il se sentait idiot...

    Son expression triste était si évidente que Hao Ting sut immédiatement qu’il avait été trop loin et s'empressa de l'arrêter. Leurs yeux se croisèrent pendant quelques secondes et Hao Ting dit :

    —  Je suis désolé. Je n'ai fait pas attention. À partir de maintenant, je travaillerai plus dur, plus sérieusement et plus intensément. 

    Il se concentra de nouveau plus consciencieusement et devint  plus travailleur. Il ouvrit son manuel et commença à calculer la formule que Yu Xi Gu lui venait de demander de faire. C'était un enfant qui ne serait obéissant que si Yu Xi Gu était strict. 

    Il était sur le point de partir mais il prit la sucette et la lui donna. Il ne voulait pas y faire attention, mais il entendit Xiang Hao Ting faire une annonce menaçante chuchotée à son oreille qui le fit rougir. 

    — Lorsque tu seras à l’université, je vous mangerai la sucette et toi !

    Hao Ting prit une fausse bouchée de la confiserie, ce qui fit rire Yu XI Gu qui ne pouvait pas rester sérieux. Hao Ting lui demanda ensuite de répondre aux questions auxquelles il ne pouvait pas répondre. Il sourit et pensa qu'il serait tout aussi capable d'enseigner aux enfants.

    Vraiment aussi utile.

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    — Surprise !

    Yu Xi Gu regarda bêtement Hao Ting qui était soudainement apparu devant la porte avec un tas d'ampoules lumineuses suspendues à son corps. Yu Xi Gu lui demanda: 

    — Tu ne devrais pas être en train d'étudier ?

    — Joyeux anniversaire ! dit Hao Ting en souriant affectueusement. Dix-huit ans, ça serait ridicule de ne pas les fêter. Et ah…

    Il sortit une petite boîte et dit qu'il avait lui-même fait le gâteau. 

    — Ouah, les lucioles peuvent faire des gâteaux ? dit Yu Xi Gu, ce qui fit rire Hao Ting qui ressemblait à une luciole avec toutes ces ampoules lumineuses. 

    Installé devant une table basse, Hao Ting lui chanta joyeux anniversaire. Les chansons sincères et passionnées étaient plus belles que celles des chanteurs professionnels. Yu Xi Gu rit joyeusement en voyant les bougies à la flamme vacillante sur le gâteau. Personne ne lui avait jamais fêté son anniversaire auparavant. 

    Encouragé par Hao Ting, il fit un vœu avec ses mains jointes.

    — Le premier voeu est que Hao Ting puisse entrer avec succès dans le top cinq des universités.

    C'était la propriété à l'heure actuelle.

    — C'est du gâchis ! Ce genre de chose peut être exaucé sans voeu.

    — C'est le meilleur de tous ! Le second voeu est que j'espère que ma tante, Zhi Gang, Sun Bo, Xia En, Xia De et Gao Qun puissent être en sécurité et en bonne santé.

    — Et moi ? dit Hao Ting un peu contrarié. 

    Pourquoi ne l'avait-il pas mentionné ? Parce que sa longévité était la plus longue ! Il voulait faire trois vœux mais ne devait pas dire le dernier à voix haute. En voyant son sérieux et son attention, Xiang Hao Ting se demanda s'il était dans son souhait. 

    — Souffle les bougies, dit-il doucement avant de l'embrasser sur le front, plein de de douceur et d'amour, ce qui laissa Yu Xi Gu en larmes. 

    Ce gâteau n'était pas vraiment joli mais il n'était pas mauvais. La riche saveur de chocolat et le beurre balayèrent leurs papilles gustatives, ce qui vint contrebalancer le manque de sucre. Les deux jeunes hommes, assis côte à côte, mangèrent le gâteau, la bouche et le cœur emplis de douceur. 

    — Hao Ting, Xiang Hao Ting.

    — Oui ?

    — Tu ne peux pas t'enfuir. Tu ne peux pas fuir là où je ne te trouverai pas.

    Yu Xi Gu ne comprenait pas bien ce qu'il disait, mais il avait peur que Hao Ting ne s'enfuit un jour vers la nébuleuse de rosette. Maintenant qu'il avait goûté au bonheur, Yu Xi Gu n'était pas prêt à le laisser s'échapper et voulait même en avoir plus. Il souhaitait marcher main dans la main avec Hao Ting. 

    — Oui. Oui.

    Le jeune homme se moqua de sa stupidité et aimait sa solitude. Il fit une promesse en son fort intérieur. Dans cette vie, il marcherait fièrement main dans la main avec Yu Xi Gu, peu importe les difficultés qu'il rencontrerait. 

    Le poid de la tête reposant sur l'épaule, un baiser sans passion, c'était leur engagement.

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    Le changement de Xiang Hao Ting était évident pour tous. 

    Autrefois, il sortait toujours pour jouer au football ou manger et boire avec Xia En. En classe, les bavardages et les pets étaient de petites plaisanteries auxquelles il jouait. Pendant les TDs, lorsqu'il y avait une bagarre, il utilisait le temps qui lui restait pour taper quelqu'un. En classe, il faisait semblant de ne pas répondre aux questions. Mais toutes ces scènes avaient disparu maintenant.

    Désormais, après la classe, il ne se précipitait plus dehors mais s'asseyait sur le rebord de la fenêtre de la classe, portant des écouteurs pour réciter le chinois ou l'anglais. Durant la classe, il ne bavardait plus mais s'asseyait et écrivait tout les cours notés sur le tableau noir, encouragé par le professeur. Quand il était interrogé pour résoudre des problèmes, il pouvait maintenant répondre sans heurts. Les résultats des tests, sans parler des exercices en classe, montraient qu'il avait fait de grands progrès. L'amélioration de Hao Ting était devenue un sujet brûlant dans la salle des professeurs, ainsi que largement répandue parmi les étudiants.

    Cependant, par rapport au monde extérieur, les deux jeunes hommes n'y prêtaient pas trop attention. Étudier était plus important, ainsi qu'aller à la bibliothèque lorsqu'ils avaient le temps. Xiang Hao Ting avait vraiment tenu sa promesse de travailler plus dur, plus sérieusement et plus assidûment. Même lorsqu'il était seul, il ne faisait pas attention à autre chose qu'aux études.

    — Tu dois te souvenir de la différence entre celui-ci et celui-là, parce qu'ils sont très similaires. Si tu n'y arrives pas, tu ne pourras pas répondre aux questions suivantes, dit Yu Xi Gu, très attentif à l'aider à apprendre les points clés.

    Xiang Hao Ting avait l'habitude de se concentrer sur le manuel et les mains occupées de Yu Xi Gu, mais soudain il sentit que ses yeux étaient secs et douloureux, le forçant à les frotter. 

    — Qu'est-ce qui ne va pas ?

    — Je ne sais pas. Je suis un peu mal, dit Hao Ting d'une voix étrange. 

    — Je vois.

    Yu Xi Gu appuya sur son épaule pour le faire s'asseoir et lui ouvrit les yeux. 

    — C'est bon... dit Hao Ting. 

    Mais il le regretta quand il rouvrit ses yeux sur un Yu Xi Gu inquiet. Pendant un moment, il eut du mal à respirer. Cette fois, il avait été très concentré sur ses devoirs et s'était inquiété de sa progression. Et il découvrit qu'il n'avait pas eu de contact rapproché avec Yu Xi Gu depuis longtemps.

    Hao Ting déglutit ; il avait toujours su que le visage du jeune homme était plus fin, mais ses yeux étaient très brillants. Sa pomme d'Adam remonta légèrement de haut en bas lorsqu'il avala sa salive. C'était particulièrement érotique. La chemise était boutonnée jusqu'au col, mais la cravate était plus accrocheuse et distrayante quand elle était en désordre…

    Il tendit la main pour toucher le coin de sa bouche. La distance entre les deux jeunes hommes s'était tranquillement raccourcie. Yu Xi Gu était sur le point de l'embrasser avant de se reculer un petit peu. Bien qu'il s'agisse d'une réaction instinctive, elle fit reprendre ses esprits à Hao Ting.

    À l'instant même… allait-il vraiment l'embrasser ? Ses yeux étaient grand ouverts et il respirait avec incrédulité.

    — Ce que tu as dit, tu sais…

    Pour être suffisamment réaliste, il avait vraiment appliqué une trace sur le coin de la bouche de Yu Xi Gu.

    — Cette saleté, tu ne l'as pas essuyé pendant le repas, elle me gêne… Et je dois aussi aller me laver les mains, dit-il avant de quitter la chambre et de sortir, bouleversé.

    Se tenant la tête contre le mur, il ne savait pas dans quel genre de situation il se trouvait. Il voulait juste l'embrasser….

    — Mais il est si mignon et délicieux.

    Tout en gémissant, il utilisa pour excuse "la venue des examens" pour se persuader que l'envie devrait être chassée par un peu d'exercice. La transpiration pouvait distraire l'attention et la fatigue pouvait contribuer à paralyser les cinq sens, de sorte qu'il ne soit pas plein de désirs. 

    Pensant y arriver, il surgit dans la pièce puis en sortit, en essayant de mettre ces idées de côté. Qu'importe ce qu'il pensait ou ce qu'il voulait pour être insatisfait, il ne pouvait pas laisser passer cette chance, car ce moment était le plus important. Il devait travailler dur pour son bonheur futur et restreindre ses désirs. 

    L'idée de "travailler dur" et de "courage" remplissait son esprit. Hao Ting pouvait pleinement réaliser combien il était difficile de laisser la raison prendre le dessus. Mais son avenir, aussi dur soit-il, serait  meilleur et chaleureux. 

    Yu Xi Gu pouvait sentir l'étrangeté de Hao Ting ; peu importe à quel point il était émotionnel, il évitait toujours habilement de répondre lorsqu'il lui demandait la raison. Il ne put s'empêcher de se demander quand cela avait commencé. À son anniversaire, ils étaient très proches… mais après ça, il semblait que Hao Ting avait changé d'idée. 

    Se parler à lui-même commença à le distraire, et il n'avait plus besoin de l'aider à réviser ses leçons. Il avait l'habitude de rire quand il entendait qu'il pouvait aller dans la chambre de Yu Xi Gu, même si ce n'était que pour étudier, mais aujourd'hui, il se décalait de gauche à droite avec des excuses. Ce genre de changement était aussi radical que l'amélioration de ses notes, il était difficile de l'ignorer. Yu Xi Gu ne pouvait pas s'empêcher de se demander si Hao Ting n'était pas mal à l'aise ou fatigué d'étudier autant.

    — Tu es venu voir Hao Ting ? Il a demandé un jour de congé, il ne te l'a pas dit ?

    — Un jour de congé ?

    Il ne s'attendait pas à ce qu'il soit vraiment malade.

    Après les cours, Yu Xi Gu se rendit chez Hao Ting sans l’appeler d’abord. Il était vraiment chanceux, seule la mère de Hao Xing était à la maison. Dès qu’elle le vit arriver, elle s’empressa de dire que Hao Ting avait trop utilisé son cerveau et que sa santé s’était détériorée, si bien qu’il était malade et fiévreux. Elle lui dit qu’il avait vu un docteur plus tôt ce matin, et qu'on lui avait dit de bien dormir et de se forcer à transpirer. 

    Yu Xi Gu ne s'attendait pas à ce que Hao Ting travaille jusqu'à avoir de la fièvre. Il resta sans voix pendant un moment. 

    La mère de Hao Ting était pressée et semblait sortir, elle lui confia alors la santé de son fils. Elle répondit au téléphone et se précipita dehors. Yu Xi Gu vit que la mère de Hao Ting était très occupée. Il posa son sac en silence, se rendit au chevet du malade et lui toucha doucement le front. La sensation de brûlure sur sa peau le fit trembler.

    — Comment peut-il être si chaud ?

    Hao Ting était étourdi et confus ne lui laissant que sa capacité la plus primitive. La température de Yu Xi Gu était toujours basse, ce qui permit à Hao Ting de se détendre quand la paume fraîche de sa main lui caressa la joue. C'était comme utiliser des canettes de boissons froides pour les faire glisser sur sa peau brûlante en été. Il ne pouvait pas s'empêcher de fredonner  

    — Quelle chaleur.

    Yu Xi Gu se sentit un peu déprimé et eut mal à la tête quand il pensa à la cause de cette maladie. Il mouilla rapidement une serviette avec de l'eau pour lui rafraîchir le front. Mais avant cela, il retira les vêtements mouillés de Hao Ting pour ne pas que son état empire. 

    Les yeux de Hao Ting s’ouvrirent légèrement mais le jeune homme ne se concentra pas sur lui et sut avec certitude que Hao Ting brûlait de l'intérieur. Il voulut prendre des vêtements pour remplacer ceux plein de transpiration. Qui aurait cru qu'il serait retourné, il ne s'était même pas complètement levé. Une traction le fit tomber sur le dos !

    Hao Ting serra son poignet, l’attira devant ses yeux et le regarda. Puis il se redressa et, sans regarder les obstacles, s'assit. Yu Xi Gu pensa que peut-être Hao Ting savait qu'il venait et s'inquiétait de son humeur. Inexplicablement, Xiang Hao Ting tendit son dos et murmura : 

    — Tu m'as tellement manqué.

    Le désir qui emplissait le fond de ses yeux ne pouvait pas être caché.

    Hao Ting comprit que Yu Xi Gu essayait de se libérer alors il lui serra les mains et les repoussa en s’écriant : 

    — Je te veux tellement.

    — Ne fait pas d’histoire... refusa Yu Xi Gu en fronçant le sourcils. 

    Hao ting était un patient avec une forte fièvre, il ne devait pas faire autre chose que s'allonger et se reposer.

    Hao Ting continuait à haleter, lui serrant les poignets dans une main, lui touchant la poitrine de l'autre. Avec souplesse, il commença à déboutonner les boutons de la chemise de Yi Xi Gu puis enfouit son visage contre la peau exposée. Les cheveux de Yu Xi Gu étaient stimulés par la sueur collante et lui provoqua même des frissons lorsqu'il était frôlé. Il commença à se débattre. Il voulait le repousser mais était inquiet pour lui, la fièvre le rendait faible. Il n'osa pas le faire trop fort. Il ressemblait à un amant qui le repoussait à peine.

    Juste au moment où Yu Xi Gu s'inquiétait, Hao Ting tendit à nouveau sa main et prit la sienne avant de la mettre dans son pantalon. Sa paume toucha quelque chose qui fit rougir Yu Xi Gu instantanément. Ils n'en étaient pas à ce point, la dernière fois dans le salon. Il ne savait pas à quel point Hao Ting était gros et sexy.

    — Aide-moi.

    Un homme est une créature guidée par ses instincts. Même si Yu Xi Gu ne le voulait pas, il ne put éviter de réagir sous toutes ses stimulations, la lourde respiration contre sa gorge, le frottement de sa peau sur son torse et le toucher sur son organe sexuel. En plus d'être jeunes, ils étaient amants. C'était normal pour eux de souhaiter avoir un contact étroit avec la personne qu'ils aimaient.

    La respiration de Yu Xi Gu devint courte et rapide, son corps se raidit. La chose dans sa main semblait être devenue plus obscène et grosse, ses sous-vêtements étaient un peu collants. Ses halètement et gémissements atteignirent ses oreilles tandis que le contact sur sa peau déclencha des frissons. Yu Xi Gu perdit soudainement sa capacité de parler, il ne pouvait qu'essayer d'utiliser ses mains pour pousser Xiang Hao Ting. 

    Hao Ting était excité par le désir dans ses yeux. Au lieu de serrer ses poignets, il détacha sa ceinture et ouvrit le pantalon de Yu Xi Gu, avant de murmurer: 

    — Je vais t'aider aussi.

    Puis il caressa les parties sensibles à l'intérieur des sous-vêtements de Yu Xi Gu. Son toucher rugueux amena finalement Yu Xi Gu à déposer les armes. 

    La sensation d'être touché sous les sous-vêtements, était particulièrement forte. Une fois que le tissu fut mouillé, il colla à son organe sexuel puis il fut fermement tenu et caressé. Après avoir été stimulée par le toucher de Yu Xi Gu, le membre de Xiang Hao Ting tremblait de partout. Sa taille était délicieusement engourdie et douce. Yu Xi Gu dut s'en remettre à Hao Ting pour éviter de tomber du lit. 

    — Ha… Hum..

    Hao Ting gémissait et haletait la bouche ouverte. Le toucher qui s'attardait sur sa peau était tout aussi intolérable que cette sensation qui donnait envie de danser. La forte fièvre rendait sa conscience floue. Il ne pouvait tout donner qu'à la réaction intuitive de son corps. 

    Les deux se caressèrent l'un l'autre, de nombreuses fois. Yu Xi Gu sentait que sa bouche était sèche, ses joues étaient brûlantes et qu'un désir inconnu coulait dans son corps. La dernière fois, son insatisfaction face à l'arrêt brutal de s'être fait attraper, avait amplifié son désir. Les mains dans son pantalon connaissaient la technique appropriée, plusieurs fois Yu Xi Gu faillit avoir les jambes coupées et éjaculer directement. 

    — Ah..

    Les yeux de Yu Xi Gu s'écarquillèrent fortement. Hao Ting accéléra soudainement le rythme des vas et vients, le désir de Yu Xi Gu se réveilla, le jeune homme était excité de danser avec lui. L'étrange sensation de combustion venant de ses jambes était particulièrement forte. Hao Ting se redressa doucement et serra l'arrière de la nuque de son amant , laissant le plaisir de toucher, à celui du sexe.

    — Ah, ah…

    La température de sa main sur la nuque était très élevée et ses yeux fermés permettaient à Hao Ting d'exercer un charme sexy sur toute la surface de sa peau. Pour Yu Xi Gu, c'était la première fois qu'il ressentait à la fois le plaisir du corps et celui de la chair. Soudain, avec un violent tremblement, il éjacula dans la main de Hao Ting. Au même moment, il sentit un liquide chaud et collant couler dans sa paume alors qu'ils étaient gémissants et haletants. 

    La douceur après l'apogée le fit tomber et s'appuyer contre le cou de Hao Ting pour reprendre son souffle. C’est son esprit calme et raisonnable qui refit son apparition en premier alors que son rythme cardiaque n’était pas apaisé

    Quel fou étais-tu quand tu perdais la raison ? Et comme tu étais troublé lorsque la raison revenait. Le jeune homme incarnait pleinement cela.

    Il repoussa Hao Ting sur le lit, courut vers la porte tout en rattachant son pantalon. Après la passion, il n’arrivait pas à remettre sa ceinture qu’il utilisait pour le tenir. Il oublia de remettre des vêtements à Xiang Hao Ting et voulut s'enfuir. 

    Son sous-vêtement était taché de sperme et en désordre, ce qui rendait sa démarche très étrange. Cependant, il ne prit pas le temps de s’en occuper et il partit. Avant de partir, il se souvint de remonter la couverture de celui qui était malade mais qui avait réussi à montrer sa lubricité bestiale, ce qui était digne d'éloges.

    Lorsqu'il sortit de la chambre de Hao Ting, il trouva Xiang Yong Qing couché sur le canapé dans le salon. Elle fut surprise de le voir et encore plus s'enfuir à toute vitesse.

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    Hao Ting ne le saurait jamais. Dans son esprit, ce n'était qu'un rêve, un rêve qui pouvait lui faire faire ce qu'il voulait et soulager son désir. 

    — Maman, je me suis finalement réveillé.

    Une nuit plus tard, Hao Ting se réveilla en se sentant plus détendu. Bien qu'il n'ait pas encore recouvert entièrement sa force physique, son corps était bien mieux qu'hier. 

    — Oh, toute cette transpiration !

    La mère de Hao Ting regarda le vêtement qui était plus sombre dû à la sueur dessus et toucha nerveusement le front de son fils.

    — Ouais, je veux prendre un bain d’abord.

    — Oh, n'oublie pas de prendre tes médicaments, ok ?

    Elle s'était habillée pour sortir. Avant de partir, elle se souvint soudainement de quelque chose et se tourna pour l'expliquer :

    — Hao Ting, au fait, tu dois te rappeler de remercier ton camarade de classe, Yu Xi Gu ! N'est-ce pas ? Yu Xi Gu !

    — Pourquoi ? demanda Hao Ting en fronçant les sourcils.

    — Tu ne te souviens pas ? Hier après-midi, il est venu m'aider à prendre soin de toi !

    En entendant cela, le jeune homme recracha l'eau qui était dans sa bouche, ce qui effraya sa petite sœur qui se protégea. 

    — Hier ? Il est venu hier ?

    En voyant que sa mère et sa sœur acquiescèrent, il réalisa soudain qu… il pensait que c'était un rêve et il était toujours se convaincre qu'il n'avait été imprudent que dans son rêve. Il avait déversé son désir et son insatisfaction, qui était normalement contenu par la raison, sur la personne dans le rêve. Cela semblait réel…

    Il sentit son cuir chevelu s'engourdir mais il ne put résister à la joie de son cœur. Ces jours-ci, il ne pouvait même plus avoir d'idées classées X ; il ne pouvait qu'étudier et étudier. Pour éliminer complètement cette idée, il essayait d'éviter Yu Xi Gu, pensant que ce n'était qu'en allant à l'université qu'il pourrait avoir un contact intime avec lui. 

    Inopinément !

    — Ah, ah, ah, ah... 

    Il poussa soudain un grand cri et continua à masser le corps de sa sœur en lui faisant des bisous de partout. 

    C'était inconfortable. Finalement, elle exprima son impression sur son frère à ce moment en disant : 

    — Tu es malade.

    Après s'être rafraîchi, il devrait l'affronter. 

    Hao Ting se souvenait encore que la condition à leur relation était d'être admis dans une université nationale, il n'avait pas oublié sa promesse de travailler dur. Aussi, lorsqu'il se calma, il alla prendre immédiatement un bain, mangea un repas nourrissant préparé par sa mère et se rendit directement à l'appartement de Yu Xi Gu. 

    Il ne savait pas si le jeune homme allait se mettre en colère. Hao Ting n'osait pas garantir le résultat. Plus il y réfléchissait, plus il y avait de risque que cela arrive, mais il ne pouvait pas flancher à cause de ça ! Il se pinça le visage, colla un sourire colgate sur sa bouche puis appuya sur la sonnette. 

    Personne ne lui ouvrit la porte. Il s'appuya contre la porte et écouta attentivement pendant un moment. Après avoir entendu des bruits des pas et des frottements de tissu,  il se mit à crier : 

    — Yu Xi Gu, es-tu en colère ?

    En raison du délai d'attente, l'idée "il est vraiment en colère" survint immédiatement dans son esprit. Cela l'effraya, son sourire se tarit et il expliqua en toute hâte : 

    — Je ne me souviens de rien avec la fièvre d'hier ou mes souvenirs sont vagues et intermittents ! Je suis désolé ! Est-ce que je t'ai forcé ou…

    La porte s'ouvrit. 

    — Pas vraiment, chuchota Yu Xi Gu en apparaissant derrière la porte, le visage gêné.

    Leurs yeux se rencontrèrent avant de se séparer à cause de la gêne. Yu Xi Gu prit l'initiative de s'éloigner, Hao Ting ne put ignorer ses joues et ses lobes d'oreilles rougies et son ton particulièrement erratique.

    — En fait, nous...

    — Que s'est-il passé ? demanda-t-il en entrant dans la pièce avant de fermer la porte derrière lui. 

    Il prit nerveusement l'épaule du jeune homme et se pencha tranquillement vers lui. 

    — Juste… euh..

    Hao Ting ne put s'empêcher de tendre la main et de le regarder timidement. Il pensa que l'épaisseur du mur était une bonne chose. 

    — Nous n'avons pas fait ça, dit Yu Xi Gu. On s’est seulement touché.

    Les problèmes de Hao Ting disparurent et il l'enlaça. Heureusement, ils n'étaient pas allés jusqu'au bout car sa conscience était si vague qu'il ne savait ce qu'il avait fait. S'il avait blessé ou fait souffrir Yu Xi Gu, Hao Ting ne voulait même pas y penser. 

    Il s’était secrètement juré d'être très prudent pour leur première fois et d'essayer de faire de son mieux pour en faire une expérience heureuse et confortable.

    Il prit lentement le jeune homme dans ses bras, le parfum frais de son gel douche frais, était le préféré de Hao Ting. Il savait que Yu Xi Gu était très économe, il se baignait avec un savon sans parfum. L'odeur de son corps sans aucune impureté lui fit chaud au cœur.

    — Je suis désolé, lui chuchota-t-il plein d'anxiété et de culpabilité. Il ne reste qu'un mois, je suis toujours comme ça...

    Yu Xi Gu le sentit expirer contre sa nuque et l'engourdissement, qui ressemblait à un tremblement, se répandit lentement.  Il ne détestait pas être proche de lui mais avant ça, il devait faire admettre Hao Ting à l'université nationale. L'ordre devait être clair ; après tout, aimer quelqu'un dans l'inquiétude et les soucis était vraiment dur, tout comme attendre l'explosion d'une bombe à retardement. 

    Cette expression lui rappela soudain qu'il y a quelques jours encore, Hao Ting l'évitait et cherchait des excuses pour ne pas être seul avec lui. Serait-ce parce qu'il souffrait réellement ? Bien qu'il soit confus, il ne lui demanda pas. D'une part, il était timide et de l'autre….

    — Ce n'est pas grave. Je sais que ce n'était pas ton attention et tu vas définitivement réussir cet examen.

    En regardant Hao Ting, il se dit qu'il y avait une grande confiance dans ses paroles et ses discours. Après tout, il savait que Hao Ting travaillait dur. Yu Xi Gu allait souvent dans la salle des professeurs et il les entendait souvent parler de lui. S'il continuait, ce ne serait plus un rêve d'entrer à l'université. 

    Il pensait qu'avant que les résultats ne soient annoncés, il ne devrait pas se laisser distraire par ce genre de problèmes mineurs.

    — Pour toi, je le ferai.

    Hao Ting l'écouta avant que ses yeux ne s'illuminent. 

    Yu Xi Gu l'embrassa gentiment et l'encouragea à travailler dur encore un peu. Il serait capable de voir les vrais résultats dans un mois. Il le réconforta, en même temps, en lui disant de ne pas se sentir coupable. De toute façon, il ne s'était rien passé. De plus, que pouvait-il faire avec le patient ? Cela valait vraiment la peine d'y réfléchir. Attendons un mois.

    ---------------------------------------------------------

    Sun Bo Xiang essayait d'apprendre ses cours le plus possible. 

    Il vit Hao Ting travailler dur pour atteindre son but et estima qu'il devait lui aussi être plus sérieux, alors, après le lycée ou quand il n’avait pas cours, il se cachait dans un coin du café de son amant pour réviser. Lorsqu’il n’y avait pas de client où que c’était presque la fermeture, Lu Zhi Gang venait le voir. Il l'aidait en lui donnant une boisson ou un biscuit cuit à la vapeur pour maintenir sa forme physique. 

    Maintenant que le café était fermé, Lu Zhi Gang tendit une tasse de baies médicinales et de boules de perle à boire et la déposa dans la main de Sun Bo Xiang. Ce dernier le regarda et lui sourit. Une douce et tacite compréhension coulait dans ses yeux. 

    — C’est bientôt le moment de l'examen. Tu es nerveux ? demanda Lu Zhi Gang avec inquiétude.

    — Ouais, il me manque juste quelque chose, répondit Sun Bo Xiang avec un rire de détresse. 

    — Qu'est ce qu'il te manque ?

    Un sourire calculateur apparut mais cela rendit Lu Zhi Gang adorable, spécialement lorsque Sun Bo Xiang leva les coins de sa bouche pour dire "tu me manques." Il accéda à la demande de l'embrasser et pencha son corps. Inexplicablement, le jeune amant l'embrassa plus de cinq secondes, ce qui le fit rire et gronder face à son avidité. 

    Il regarda son amant puéril devant lui mais repensa soudainement à quelque chose. Quand, quelque temps plus tôt,alors qu’il venait d'acheter un livre et s'apprêtait à rentrer chez lui, il avait rencontré un homme inattendu, son neveu, Cheng Qing. 

    Depuis qu'il avait quitté la maison, il n'avait jamais repris contact avec sa famille. En quelques années, son neveu qui était encore jeune à ce moment, avait beaucoup grandi et changé. Au début, il faillit ne pas le reconnaître. 

    Cheng Qing lui dit que tout allait bien  à la maison et qu'il manquait beaucoup à sa grand-mère et à sa mère. Les femmes étaient toujours plus attentionnées, avec un cœur doux. Seul le tempérament du grand-père était incertain. Et comme personne n'osait mentionner Lu Zhi Gang devant le vieil homme, alors Cheng Qing n'était pas sûr de ce qu'il pensait. 

    — Mais je ne pense pas qu'il soit comme le jour où tu es parti, mon oncle.

    Lu Zhi Gang pouvait voir que son neveu voulait l'encourager. A l’époque, Cheng Qing avait été le seul de sa famille à le soutenir, bien que lui ne le voulait pas. 

    Il était difficile de le rencontrer mais il était le plus aimable. Quand il entendit cela, dans son esprit, il ne vit plus que le visage de Sun Bo Xiang. 

    Rentrer chez soi.

    Pour lui, Sun Bo Xiang était aussi sa maison, il avait deux maisons maintenant.

    La famille ne voulait pas qu’il revienne et il ne savait toujours pas quand est-ce qu’ils pourraient l'accepter Il avait l'habitude de se sentir perdu, triste et seul. Il l'était encore maintenant, mais alors il pensait à Sun Bo Xiang qui travaillait dur pour lui montrer son amour et qui le faisait toujours passer en premier ; il ne se sentait plus triste ou seul. Cela ne le dérangeait pas que le jeune homme soit parfois enfantin ou qu'il pense à lui comme à son monde. Y avait-t-il quelque chose de plus touchant que ça ?

    — Merci, dit-il en souriant et en le prenant dans ses bras, laissant la tête de Sun Bon Xiang reposer contre sa poitrine. Merci d'être entré dans ma vie et de l'avoir rendue meilleure.

    — Quoi qu'il arrive, tant que tu es à mes côtés, aime-moi comme je t'aime et tout ira bien, dit Sun Bo Xiang en souriant de façon enfantine.

    Dans le cœur de Sun Bo Xiang, le bonheur était une chose si simple. Ces soucis et ces craintes étaient superflus. Tant que les mains qui  s’étaient promises l’une à l’autre se tenaient toujours, il n'y avait pas à avoir peur. 

    Lu Zhi Gang sentit que son cœur était un peu aigre et que sa vision s'était progressivement brouillée. Il ne put que passer outre sa peur et tenir à nouveau la main du garçon. C'était si bien, qu'il lui prit la main pour rentrer chez lui… Ce n'était pas grave. Ils avaient un long chemin à parcourir ensemble. Ils pouvaient planifier et essayer lentement jusqu'au jour où ils réussiraient. 



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