• Chapitre 6

    Chapitre 6

    Je suis entré timidement dans l’hôtel, je ne sais pas à quoi m’attendre, je me demande encore une fois s’il ne va pas être là, mais quand j’ouvre la porte de la chambre, elle est vide. Enfin, quelqu’un est venu y déposer des affaires et une petite musique qui ne m’est pas inconnue. La chambre est assez simple, un petit coin salon, un lit, une salle de bain, il n’y a pas besoin de plus. Sur la petite table, il y a un sachet rempli de mes snacks préférés, pendue à la porte de l’armoire, une housse avec des habits et sur le lit une enveloppe. 

     

    Mon coeur,

    J’étais tellement nerveux quand on s’est retrouvés dans cette chambre, j’étais terrifié de ne pas être à la hauteur, de te faire mal. C’est aussi la nuit où j’ai compris que je ne voulais personne d’autre que toi. 

    Même si tu as douté de moi par la suite, personne après toi ne m’a donné envie d’être intime avec elle. Il n’y a que toi que je désire et je suis heureux que tu m’aies bousculé ce jour-là.

    Prends le temps de manger, de te reposer et de te changer, avant de me retrouver dans trois heures à l’endroit où l’on s’est dit je t’aime pour la première fois.

    J’ai hâte de te retrouver.

    Billkin.

     

    Trois heures ! Dans trois heures je pourrais le voir, le prendre dans mes bras et lui dire à nouveau combien je l’aime et combien je suis heureux de l’avoir dans ma vie. La chambre n’a presque pas changé, elle est identique à mon souvenir. Je me laisse tomber sur le dos, repensant malgré moi au moment que nous avions partagé ici et qui reste un doux souvenir maintenant.

     

    Je suis content d’avoir réussi à convaincre Billkin de m’accompagner pour visiter un musée et un parc qui se trouve à Thomburi et que je veux visiter depuis longtemps. Il a enduré les 1h30 de trajet en sky train sans rien dire, alors qu’il aurait pu rester à se reposer à son dortoir. Je sais qu’il n’est pas friand de ces sorties-là, pourtant, il est venu avec moi, en gardant le sourire et en s’intéressant à tout ce que je peux lui raconter.

    — Regarde la statue, elle représente le…

    Je ne peux finir qu’une goutte fraîche, suivie de plusieurs autres, me tombe sur le bras. Je regarde, boudeur, le ciel qui est devenu sombre et qui déverse des litres d’eau, nous trempant sur place.

    — Viens vite.

    Il m’attrape le bras avant de m'entraîner rapidement vers un abri de fortune. On court sous la pluie, mais le temps d’atteindre un petit kiosque, on est trempé de la tête aux pieds. J’ai le souffle court, mais je ne peux pas m’empêcher de rire.

    — Je suis désolé, je n’ai pas pensé à vérifier la météo.

    Ma bouche s'entrouvre alors qu’il repousse ses cheveux mouillés en arrière et une pointe d’envie me noue l’estomac. Il est beau, attirant et encore plus dans ses habits qui lui collent à la peau.

    — Ce n’est pas grave.

    Il me regarde intensément, jamais il n’avait eu ce genre de regard pour moi et je me sens un peu chamboulé, plus encore quand son bras passe autour de ma taille et qu’il me ramène brusquement à lui. On est complètement isolé du monde par le rideau de pluie et le baiser que l’on échange n’a pas la même saveur, c’est intense et je me retrouve rapidement à trembler dans ses bras.

    Cette sensation je ne l’ai jamais ressentie, une contraction dans mon bas ventre qui me donne l’impression que mes jambes vont me lâcher. Au cours des mois à ses côtés, j’ai souvent eu du désir pour lui, plus que de raison même. Seulement là, c’est différent, plus intense, incontrôlable. Je veux que ce baiser n’ait pas de fin, mais devienne du plus.

    Il se recule et il est dans le même état que moi, ses yeux sont assombris, ses lèvres sont entrouvertes et je veux les reprendre contre les miennes à nouveau. 

    — Billkin ! Je… murmuré-je alors qu’il me pousse lentement et que mon dos rencontre l’un des poteaux du kiosque. Embrasse moi encore.

    Je rougis de ma propre demande, je n’ai aucune expérience dans ce domaine. Tout ce que je découvre, c’est avec lui et pourtant, j’arrive à être gêné de le dire à haute voix.

    — On ne devrait pas rester ici, répond-il et je suis déçu, ce n’est pas la réponse que j’attendais et il me sourit en pouffant un peu quand je fais la moue. On est trempé, on ne peut pas rentrer comme ça, on pourrait… louer une chambre le temps que nos habits soient secs.

    J’avale ma salive un peu bruyamment quand je comprends à son regard ce qu’il suggère, je pourrais refuser, je ne sais pas si je suis vraiment prêt. Enfin, je dois l’être et juste avoir peur, car sinon, je n’hésiterais pas un instant. 

    — C’est une bonne idée.

    Je prends une respiration tremblante, expirant doucement l’air pour chasser l’appréhension. Je n’ai pas vraiment de souvenir du trajet que l’on a emprunté, ni de Billkin en train de prendre une chambre. Je n’arrive qu’à penser à une chambre, lui et moi, complètement seul à l’intérieur et à chaque fois, mes joues chauffent et j’ai l’impression d’être dans des montagnes russes.

    C’est comme ça que l’on se retrouve tous les deux au milieu de la pièce, nos habits goûtant sur la moquette, à nous regarder sans savoir quoi faire maintenant. Je renifle doucement en frissonnant et en regardant autour de moi, je crois que c’est la première fois que je mets les pieds dans une chambre d’hôtel. 

    — PP, tu ferais bien d’aller te changer, tu as l’air d’avoir froid, prends une douche. 

    Ce qui me rassure, c’est que Billkin, malgré le fait qu’il soit sorti avec plusieurs personnes avant moi, ne semble pas en mener plus large que moi. 

    — Oui…

    Je lui souris, hésitant, avant de faire quelques pas vers la salle de bain. Je m'arrête en me mordillant les lèvres, je porte mon pouce à ma bouche et je cherche le courage de lui demander ce dont j’ai envie. 

    — Billkin… l’appelais-je, ma voix n’est qu’un souffle et pourtant, il se retourne aussitôt vers moi, de l’attente dans le regard et ma poitrine se gonfle. Tu… tu veux venir avec moi ?

    L’air se charge en électricité, il est plus lourd et j’ai l’impression d’avoir du mal à respirer. Il me fixe, la bouche entrouverte, avant de finalement hocher lentement la tête. Il me rejoint sans me quitter du regard et la température de mon corps gagne quelques degrés, je recule au fur et à mesure qu’il avance. On entre dans la salle de bain et quand la porte se referme dans un petit claquement sonore, mon bas ventre se contracte délicieusement. 

    Billkin me regarde, fasciné par moi, et fugacement je me demande ce qu’il peut voir de si intéressant. Mes pensées sont court-circuitées par ses mains se posant sur mes joues et je prends une profonde inspiration. Ses doigts caressent ma peau, découvrent la courbe de mes lèvres et sans même y réfléchir j’entrouvre ma bouche, glissant son index entre elles. Cette fois, c’est à lui d’être troublé par mon geste, son regard se voile et il colle son front au mien.

    L’instant est sensuel presque oppressant et son baiser est une véritable libération. Un gémissement roule hors de ma gorge et je suis le premier surpris par ce son. Billkin me regarde avec un petit sourire en coin, satisfait, puis il reprend son exploration. Il n’y a pas de hâte, on laisse le désir s'éveiller petit à petit. Il mordille la peau de mon cou et je m’accroche à lui, le laissant me faire reculer sans plus réfléchir à rien.

    Quand l’eau coule sur nous à nouveau, j’ai une exclamation de surprise qu’il étouffe rapidement de sa bouche et de sa langue. J’ai l’impression d’être ivre, le monde tangue et je m’accroche à lui, découvrant son dos tout en tirant sur son t-shirt pour le faire remonter avant de l'enlever. Mes mains se posent sur ses épaules, le forçant un instant à reculer pour pouvoir l’observer. Je le dévore des yeux, ses larges épaules, la ligne de ses clavicules, son torse légèrement musclé. Quand je vois ses tétons dressés, je ne peux pas m’empêcher de passer ma langue sur mes lèvres, je veux le toucher, l’embrasser, mais je n’ose pas encore le faire, préférant continuer mon observation. Son ventre est relativement plat et quand enfin je tombe sur cette ligne de poil qui commence autour de son nombril et qui poursuit sa course au-delà de la ceinture de son pantalon, je rougis furieusement.

    Ses mains saisissent les miennes et je pousse une petite exclamation quand il les guide sur son corps. Je caresse ce que mes yeux viennent de découvrir, appréciant le velouté de sa peau, les contours de ses muscles et voir sa peau se couvrir de chair de poule quand je finis par pincer son téton droit. Nos lèvres se retrouvent, un baiser humide, bruyant et dont la sensualité m’excite plus que tout ce que j’ai pu vivre jusqu’ici. 

    C’est au tour de mon t-shirt de tomber mollement à nos pieds, complètement oublié dès l’instant où il a quitté mon corps. Billkin se montre plus pressé que moi, il me caresse aussitôt, et ses lèvres entrent rapidement en scène. Mes mains s’accrochent à ses épaules, mes doigts s’enfonçant dans sa peau alors que je frissonne en découvrant le plaisir entre ses bras. 

    Il ne faut pas longtemps pour que le reste de nos habits subisse le même sort que nos t-shirts. J’ai toujours été pudique, mais là, je n’y pense pas, je n’ai pas honte, au contraire, je me sens fier de ce corps qui excite l’homme que j’aime. On se tient tous les deux sous le jet d'eau, mes mains tiennent ses cheveux, son cou et caressent ses épaules. Nos lèvres ne se quittent plus, nos langues dansent l’une contre l’autre un ballet sans fin. Ses mains glissent de mes reins à mes fesses, elles découvrent leur arrondi avant de m’attirer contre lui, frottant nos bassins et nos sexes dressés l’un contre l’autre. 

    Je savoure chaque frisson, chaque coup d’électricité et impression de lave coulant sous ma peau. Je vais devenir fou, jamais je n’aurais imaginé le sexe si puissant, si doux, si fort et si tendre à la fois. Je bascule la tête en arrière quand, encore une fois, nos intimités frottent ensemble, je me fais l’impression d’être de la guimauve dans ses bras, il sait où me toucher, où me caresser pour me faire ressentir chaque sensation multipliée par mille. Sa bouche, sa langue et ses doigts s’amusent à découvrir mon corps, me faisant trembler de plus en plus fort quand il s’agenouille devant moi et c’est une plainte qui sort de ma bouche quand il s’occupe de mon membre douloureux. 

    Jamais personne ne m’avait touché de cette manière, il est le premier, le seul à le faire et j’ai l’impression de flotter. Ses lèvres m’enserrent parfaitement et j’ai une sensation de vertige quand il me fait coulisser, ses mains sur mes fesses. Je dois m’appuyer contre le mur pour ne pas tomber. Le plaisir monte petit à petit, je me mords la lèvre pour ne pas gémir trop fort, un peu gêné par les bruits que j’émets, et je n’ose pas baisser les yeux vers lui, le voir la bouche autour de mon membre m’intimide.

    Je sens que je ne suis plus très loin de jouir, mais je ne veux pas que les choses se terminent si vite alors je le force à s’arrêter et je fais comme si je ne voyais pas son regard déçu. Je veux lui donner du plaisir moi aussi, le toucher, le sentir trembler sous mes caresses et l'emmener si proche de cette petite mort pour voir son visage défiguré par l’intensité du plaisir. 

    Je n’arrive pas à utiliser ma bouche, alors c’est ma main qui se pose sur son membre et mes joues se colorent quand je sens sa longueur et son épaisseur au creux de ma paume. Il a les yeux fermés, savourant la caresse, et moi je ne peux qu’observer chacune de ses expressions, selon ce que je lui fais. De lents va-et-vient et sa respiration s’accélère, mon pouce passant sur son gland et il gémit, ma main le serrant un peu plus fermement et il avale difficilement sa salive. Au fur et à mesure que je vais de plus en plus vite, ses doigts s’enfoncent dans ma peau, il aime ce que je fais et je suis sûr qu’il pourrait jouir là maintenant, mais comme moi il m’arrête avant d’ouvrir les yeux qui sont d’un noir profond. 

    Ses mains se posent sur l’arrière de mes cuisses et d’une impulsion je me retrouve accroché à lui, nos lèvres se retrouvent et j’ai à peine conscience qu’il nous fait quitter la douche et la salle de bain. Le froid me fait frissonner et je tente de me coller un peu plus à lui. On bascule tous les deux sur le lit et quand il commence à se frotter contre moi je sais que plus rien ne pourra nous arrêter.

    Il s’éloigne de moi et quitte le lit. Un instant je panique, avant de rougir, quand il revient légèrement gêné vers moi, un préservatif et un petit tube de lubrifiant à la main. Je ne pense même pas à plaisanter, je veux juste qu’il revienne, qu’il continue de me faire sentir si important, qu’il m’embrasse à nouveau et qu’on se laisse emporter par l’instant. Il se montre plein de douceur quand on continue les préliminaires. Ce n’est pas toujours agréable, quand ses doigts préparent le passage pour lui, j’ai un peu peur, mais il sait calmer mes angoisses.

    Je m’accroche à lui, le souffle court, ses doigts frappent cette zone dont tout le monde parle et qui me fait voir des étoiles. Je l’aide à enfiler ce préservatif les doigts tremblant d’anticipation et d’envie et quand petit à petit il me pénètre, on ne se quitte pas du regard, il s’enfonce en moi lentement, en douceur, me laissant le temps dont j’ai besoin pour m’habituer à lui. Si j’ai mal, il arrive à me le faire oublier par sa prévenance et sa douceur et quand enfin, on ne fait plus qu’un, j’ai l’impression que mon cœur pourrait éclater. 

    C’est un rythme lent qui débute nos ébats, mes cuisses entourent sa taille, le maintenant fermement contre moi, l’empêchant de s’éloigner de moi. On laisse le plaisir nous gagner, monter en intensité alors que ses coups de reins se font plus brutaux, plus forts, plus profonds et je m’abandonne complètement à lui. Je l’accompagne dans ses mouvements, rendant chaque sensation encore plus intense, je me cambre en gémissant de plus en plus fort. 

    Le plaisir m’emporte petit à petit, mon corps se contracte de plus en plus fort, mes pieds se tendent. Je me rends vaguement compte que je griffe son dos alors que je me tiens à lui pour ne pas sombrer. Il me donne un dernier coup de rein puissant qui frappe ma prostate et j’explose soudain en des milliers de particules reliées par le plaisir. 

    Je n’arrive plus à respirer, mon cœur s’emballe. Je plane et mon corps se relâche, sans vraiment pouvoir s’apaiser, car il continue encore plusieurs minutes à aller et venir de plus en plus fort avant que lui aussi ne se crispe dans un râle puissant et qu’il ne s’affaisse contre moi. Le silence retombe dans la pièce, vaguement coupé par nos respirations haletantes. Je me serre contre lui, mon visage caché contre son cou, je savoure son odeur si attrayante et rassurante. J’ai du mal à croire que l’on vient de faire l’amour.

    Je sens le lit s’affaisser à côté de moi, mais je n’arrive pas à bouger. Cela fait un moment que l’on a fait l’amour et j’ai fini par m’assoupir dans ses bras. Ses lèvres se posent entre mes omoplates et je frémis. Son corps se colle au mien et je soupire de bien-être.

    — Est-ce que tu vas bien ?

    On n’a presque pas parlé depuis que l’on est entré dans la salle de bain et je me tourne doucement vers lui car j’entends bien l’appréhension dans sa voix. Je caresse doucement son front avant de laisser ma main glisser dans ses cheveux. 

    — Je vais très bien.

    Je souris tendrement avant de me redresser pour capturer ses lèvres pour le rassurer, mais ça ne suffit pas, il s’inquiète vraiment pour moi.

    — Tu es sûr ? Je veux dire… à la fin, j’y suis allé… fort.

    Il est gêné et je me sens soudain timide au point de me cacher le visage avec les mains en sentant mes joues chauffer. 

    — C’était très bien Billkin. Je… j’ai beaucoup aimé et.. dis-je rapidement, sans le regarder et en hésitant beaucoup sur les mots. Je n’ai pas eu mal.

    Il soupire de soulagement et il se détend tout contre moi. Rapidement, je me retrouve le visage contre son torse et je me laisse petit à petit glisser vers le sommeil.

    — Je me suis occupé de pendre nos habits, mais… il va leur falloir du temps pour sécher.

    J’entrouvre un oeil paresseux, pour le moment, je ne me vois absolument pas quitter ce lit et cette chambre. 

    — Alors on a juste à passer la nuit ici, je n’ai pas envie de bouger et puis… peut-être que tu as encore des préservatifs en réserve ?

    Un petit sourire taquin apparait sur mon visage. Honnêtement, même si je n’ai pas eu trop mal, je ne me pense pas prêt à recommencer, mais voir son visage s’empourprer me fait rire. 

    — Ce n’est pas ce que tu crois. s’exclame-t-il essayant de se redresser pour mieux se justifier, mais je l’en empêche en enroulant mes jambes autour des siennes et en pesant contre lui. C’est juste que… je me posais des questions, je voulais… être sûr de… bien faire les choses et…

    — Merci Billkin.

    Je l’interromps alors qu’il se perd dans ses explications. Il me regarde sans comprendre, surpris. Je me redresse suffisamment pour l’embrasser et lui réponds alors que nos lèvres se touchent encore légèrement. 

    — Tu as rendu ce moment parfait, tu as été parfait et je suis content que tu aies voulu être prêt.

    Il se détend et finit par me reprendre dans ses bras, il dépose plusieurs baisers papillon sur mon visage et lentement, on s’endort tous les deux, ne réalisant pas vraiment que notre relation a passée une étape supplémentaire, que ce n’est maintenant plus une simple amourette, notre histoire est plus sérieuse.

    J’ouvre soudain les yeux et rougis de m’être endormi en pensant à notre première fois. Cependant, je me redresse avec un petit sourire au coin des lèvres. Billkin est la seule personne que j’ai intimement connue, mais je ne suis pas curieux de savoir comment se serait avec quelqu’un d’autre. Il me comble totalement, il me connaît et fait toujours passer mon plaisir avant le sien. 

    Il est parti depuis trop longtemps, repenser à cela me donne envie de faire l’amour avec lui et mon corps me le fait bien comprendre. Être ici sans lui est assez frustrant et j’espère vraiment qu’il est prêt à remédier à ça ce soir quand on se retrouvera. Je jette un coup d'œil à ma montre et je sursaute en me redressant, j’ai dormi plus longtemps que je ne le pensais, il ne me reste plus beaucoup de temps pour me préparer et aller le retrouver. 



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    Mardi 7 Décembre 2021 à 15:34
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