• Chapitre 35

    Chapitre 35
    Purgatoire

    Zhao Hu, qui était allé chercher des informations auprès de l'équipe chargée des cas graves, était revenu bredouille au bout de cinq minutes.

    — Patron…Patron, dit-il en se précipitant comme un fantôme. Non…c'est terrible.

    — C'est terrible ? Que se passe-t-il ? demanda Bai Yutang en fronçant les sourcils. 

    — C'est le chaos dans la rue Nishang ! répondit Zhao Hu en haletant. Les officiers en bas sont comme une armée ; ça grouille de membres de la brigade anti-émeute. On dit qu'un fou a lancé des bombes à essence dans la rue Chaoyang et qu'il a blessé des gens au couteau. C'est la même personne. 

    Bai Yutang resta stupéfait pendant deux secondes, puis il prit son manteau.  

    — Allons voir ! s'écria-t-il. 

    Lorsqu'il se rendit dans la rue Nishang, il entendit le son des sirènes qui hurlaient. En regardant la situation de loin, il vit des flammes et de la fumée qui s'échappaient devant lui. 

    Le téléphone de Bai Yutang sonna soudain, c'était Bao Zheng qui appelait. 

    — Emmenez immédiatement vos hommes dans la rue Nishang, dit brièvement Bao Zheng, d'une voix forte.

    — Nous y sommes déjà, répondit Bai Yutang avant de raccrocher. 

    Zhan Zhao, Zhao Hu et Bai Chi le suivirent à travers la ligne de police formée par la brigade anti-émeute. Ils levèrent les yeux et furent stupéfaits par le spectacle qui s'offrait à eux. 

    Ils virent un jeune homme couvert de sang, debout sur une imposante scène. Autour de lui, il y avait des blessés. 

    L'homme avait un briquet à la main, se tenait au milieu de la scène et regardait les policiers en dessous de lui. Même s'ils étaient loin, ils pouvaient encore sentir l'odeur âcre de l'essence provenant de la scène. 

    Les grands bâtiments derrière la scène étaient en feu. 

    — Chef d'équipe Bai ! dit Xu Kai, le commandant de l'équipe anti-émeute, en courant avec Ai Hu.

    — Qu'est ce qu'il fait ? demanda Bai Yutang à Ai Hu en pointant du doigt l'homme apparemment fou sur la scène. 

    — Ce bar, le "Purgatoire", fêtait son anniversaire ce soir. Ils ont monté une scène en plein air et l'homme s'est précipité dessus avec deux barils d'essence pendant la représentation. Il a blessé plusieurs actrices et a lancé des bombes à essence dans le bar. 

    — De l'essence a été jeté sur les actrices ? demanda Zhan Zhao. 

    — Oui, répondit Xu Kai. Il n'a pas parlé. Il s'est contenté de se promener en tenant le briquet.

    — Il n'a pas de revendications ? demanda Bai Yutang.

    — Non, dit Ai Hu en secouant la tête. Jusqu'à présent, il n'a rien dit du tout. Il se contente de nous observer. 

    — On ne peut pas lui tirer dessus ! dit Xu Kai. C'est trop dangereux. Dès qu'il lâchera le briquet qu'il tient dans la main, la douzaine de filles aspergées seront mortes. 

    Après avoir écouté la discussion de ces deux personnes, Zhan Zhao et Bai Yutang levèrent la tête et examinèrent la situation.

    Ils virent que la scène faisait environ deux mètres de haut et qu'une douzaine d'actrices, vêtues de vêtements de spectacle rouge vif, étaient allongées. Il y avait du sang partout et leurs corps étaient imbibés d'essence. Les deux liquides se mélangeaient et serpentaient sur la surface lisse de la scène. Les projecteurs multicolores utilisés pour le spectacle projetaient une atmosphère éthérée et bizarrement sensuelle grâce à la danse des lumières et des ombres. 

    L'homme se tenait au milieu de la scène, vêtu d'un pull noir. Sa capuche était enlevée, mais son visage était flou car ses traits étaient changés par les éclaboussures de sang, un mélange entrelacé de rouge et de blanc. Il était anormalement mince et grand. Il avait l'air d'un bourreau arrogant, marchant sur la scène de long en large, le torse bombé, la tête haute et les yeux baissés. De temps en temps, il regardait la police en dessous et ses yeux étaient remplis d'excitation. Puis, il regardait les blessés allongés sur la scène, mais son visage était dédaigneux. 

    Le bar derrière lui dégageait une épaisse fumée et l'enseigne du Purgatoire, qui clignotait au néon, était éblouissante en comparaison.

    Zhan Zhao et Bai Yutang se tenaient debout en silence et le regardaient attentivement, comme s'ils étaient très concentrés. Ils semblaient tous deux réfléchir à quelque chose et dans leurs yeux, il y avait une lueur de feu. 

    Au bout d'un moment, ils se regardèrent l'un l'autre. 

    — Patron, c'est lui ! dit Zhao Hu. Je ne me suis pas trompé.

    Bai Yutang acquiesça et se tourna vers Zhan Zhao.

    — Kitty, quel est ton plan ?

    Zhan Zhao jeta à nouveau un coup d'œil à la scène. 

    — Le seul moyen est de lui faire jeter le briquet de la scène tout seul ! Et toi ? Que vas-tu faire ? demanda-t-il à Bai Yutang.

    Celui-ci regarda l'épaisse colonne de fumée derrière l'homme.

    — Ce serait bien de l'arrêter depuis le deuxième étage, mais seulement si…

    Zhan Zhao hocha sérieusement la tête.

    — Je comprends, seulement s'il jette le briquet.

    — Vous allez au deuxième étage ? dit Xu Kai. C'est trop dangereux ! Tout le bâtiment est en feu ! 

    Bai Yutang ne lui répondit pas et regarda Zhan Zhao à la place. 

    — Kitty, tu en es sûr ?

    — Environ 50-50.

    Zhan Zhao enleva son manteau, ne gardant que sa chemise blanche. 

    — Attendez une minute ! dit Xu Kai. Faites-lui jeter le briquet, puis la police anti-émeute pourra se précipiter sur la scène et le maîtriser !

    Bai Yutang lui tendit son manteau en souriant. 

    — Oui, mais pouvez-vous garantir qu'il n'a pas un deuxième briquet ?

    — Euh…

    Xu Kai resta sans voix. 

    — Zhao Hu, viens avec moi.

    Bai Yutang se retourna et sortit précipitamment de la foule avec Zhao Hu.

    — Aidez-moi à préparer quelque chose, dit Zhan Zhao à Xu Kai, en les regardant s'éloigner. 

    — Tout ce que vous voulez ! 

    Les yeux de Xu Kai brillèrent d'une légère excitation. Le jeune homme en face de lui, bien qu'il avait l'air naïf, était loué comme un docteur en psychologie de génie. Quelle magie pourrait-il utiliser pour résoudre cette situation désespérée ?

    — J'ai besoin d'un microphone et d'une voiture plus haute que cette plateforme ! 

    — C'est tout ? 

    Le capitaine de la brigade anti-émeute était un peu surpris. 

    — Aussi, dit Zhan Zhao. Quoi qu'il arrive, tout le monde ici doit m'écouter ! 

     

    Un peu plus tard, un camion de pompiers de près de trois mètres de haut arriva. 

    Ai Hu apporta son micro  à Zhan Zhao, qui l'attacha à sa poitrine. À ce moment-là, le téléphone sonna. 

    Après avoir décroché, la voix de Bai Yutang se fit entendre. 

    — Kitty, je serai prêt dans cinq minutes. 

    — D'accord ! 

    Zhan Zhao raccrocha, grimpa sur le toit du camion de pompier et enclencha le haut-parleur. 

    La foule se calma immédiatement. 

    Tout le monde regardait ce jeune homme debout sur le camion et même l'homme debout sur la scène le regardait. 

    Zhan Zhao vit une trace de colère dans ses yeux et releva légèrement le coin de sa bouche en un rictus, sans rien dire. Il le regarda avec mépris et de façon moqueuse. 

    L'homme sembla être provoqué et leva les yeux vers Zhan Zhao. 

    — Qu'est-ce qui te fait rire ?

    Xu Kai et Ai Hu, à côté du camion, se regardèrent. Le négociateur essayait d'établir le contact depuis longtemps, mais ce type ne lui avait même pas jeté un coup d'œil. Pourtant, il avait été si simple de le faire parler. 

    — Où est-ce que je vous ai déjà vu ? dit Zhan Zhao sans hésiter. 

    — Quoi ? dit l'homme qui se figea.

    — Mais je ne me souviens pas de votre nom, dit Zhan Zhao en haussant les épaules avec indifférence. Parce que vous êtes trop ordinaire ! 

    — Qu'est-ce que vous avez dit ? Répétez-le pour voir !!! 

    À l'aide du briquet qu'il tenait à la main, il fit un geste vers une femme à côté de lui, l'effrayant, la poussant à crier. 

    — Héhéhé, ricana Zhan Zhao. Pourquoi tu détestes ces femmes ? Parce qu'elles te font penser à ta mère ?

    — Vous…comment vous savez ça ? dit-il surpris. Vous me connaissez ?

    Zhan Zhao secoua la tête d'un air indifférent. 

    — Ce n'est pas un secret. J'ai des amis qui vont à l'université M. Ils disent que vous êtes la risée de toute l'école. 

    — Taisez-vous ! Taisez-vous ! 

    Les émotions de l'homme se réveillèrent instantanément et il poussa le briquet qu'il tenait dans sa main vers Zhan Zhao.

    Ce dernier lui fit un signe de la main comme s'il le trouvait risible. 

    — Soyez prudent. Ne le lâchez pas. Cette chose est la seule valeur que vous ayez maintenant. 

    — Quoi… dit l'homme qui s'avançait d'un pas féroce. Qui êtes-vous ? Qui ose me regarder de haut ? Je suis spécial !

    — Quoi ? Je ne pense pas ! dit Zhan Zhao qui secoua la tête d'un air désapprobateur, montrant la main qui tenait le briquet. Pourquoi pensez-vous que cette main est si lourde que vous pouvez à peine la tenir en l'air ?

    L'homme jeta un coup d'œil à sa main, qui tremblait légèrement. 

    — Comment …

    — Parce que vous êtes inutile ! dit Zhan Zhao froidement. 

    — Quoi ? 

    — Vous ne pouvez même pas tenir un tel poids ! 

    — Qui… qui a dit… dit-il en luttant pour lever sa main au-dessus de sa tête. Qui, qui a dit que je ne pouvais pas le tenir ?

    — Vos mains tremblent ! dit Zhan Zhao en souriant vivement. Vous êtes un drogué ?

    — Non ! cria l'homme en tenant fermement sa main. Je, je n'ai pas pris de drogue ! Je ne toucherais pas à ce genre de chose ! 

    — Si ! Votre mère ne vous a rien laissé d'autre qu'une dépendance à la drogue, dit Zhan Zhao avec regret. 

    — Fermez-là ! Vous n'êtes pas autorisé à dire quelque chose de plus ! C'est fini !

    — Vous voulez savoir qui a donné la drogue à votre mère ? dit soudain Zhan Zhao. C'est moi !

    — Quoi …

    Il leva les yeux horrifiés.

    — Je savais que les drogues allaient ruiner votre mère, votre maison et vous, alors je les lui ai données exprès ! dit Zhan Zhao d'un ton narquois. Mais heureusement, vous n'avez rien à voir avec moi. 

    — Oui…c'était vous ! C'était vous ! Je vais vous tuer ! hurla-t-il de manière hystérique. 

    — Vous ne pouvez pas me faire de mal ! Vous ne pouvez même pas toucher un seul de mes cheveux ! Si vous ne me croyez pas, essayez ! dit Zhan Zhao en élevant la voix. Vous êtes un drogué et bientôt vous vous agenouillerez devant tout le monde avec honte. Vous supplierez quelqu'un pour de la drogue et vous n'aurez plus aucune force. Sans parler de me tuer, vous ne serez même pas capable de me lancer une pierre !

    — Vous dites de la merde ! Je veux vous tuer ! Je vais vous tuer. 

    — Venez ! Affrontez-moi comme un homme. Ne soyez pas toujours une marionnette qui se cache derrière une femme, dit rapidement Zhan Zhao. Vous n'avez pas une pierre dans la main ? Lancez-la ! Je me tiens ici et je ne me cache pas parce que vous ne me frapperez jamais ! Lancez-la. 

    — Aaaah. Je vais vous tuer ! Je vais vous tuer ! 

    Avec ses émotions hors de contrôle, il balança ses mains et ses pieds et le briquet vola rapidement en longue parabole vers le visage de Zhan Zhao. Le docteur pencha légèrement la tête et tendit la main pour attraper le briquet. Comme il était resté près du feu pendant si longtemps, le métal du briquet lui brûla presque la main. 

    Xu Kai et Ai Hu, qui attendaient toujours à côté du camion, faillirent crier lorsqu'ils virent le briquet voler, mais lorsque leurs yeux tombèrent sur le toit de la voiture et le visage de Zhan Zhao, ils ne purent prononcer un seul mot. 

    Son visage n'était ni excité ni enthousiaste, mais plein d'amertume et de grande compassion. 

    À ce moment-là, il y eut un grand bruit. La baie vitrée du deuxième étage du bar se brisa et une ombre blanche en sortit, projetant au sol la personne hébétée qui se trouvait sur la scène. 

    Bai Yutang roula, se releva et vit que l'homme s'était également relevé et qu'il fouillait dans sa poche. 

    Sans le laisser retirer sa main, Bai Yutang se précipita sur lui et l'expulsa de la scène à coups de pied. Puis il descendit, tendit la main et attrapa le col de l'homme, le soulevant du sol et le projetant contre le mur. Au bruit du corps heurtant le mur, les agents de la brigade anti-émeute qui se trouvaient sur le côté reculèrent de quelques pas. 

    Le visage de Bai Yutang était en colère.

    — Tu sais combien de personnes sont mortes à l'intérieur, espèce de trou du cul !!! dit-il les dents serrées, alors qu'il le tenait méchamment. 

    — Yutang, chuchota Zhan Zhao, qui était déjà descendu du camion et qui se tenait maintenant à dix pas de là. 

    Bai Yutang, furieux, sembla se calmer instantanément. Il relâcha sa main et recula, laissant l'homme glisser le long du mur comme de la boue. Les policiers anti-émeute à côté se réveillèrent comme s'ils avaient rêvé, relevèrent le coupable et le ramenèrent dans une voiture de police. 

    Zhao Hu, qui avait suivi Bai Yutang depuis le bar, salua les ambulanciers et secourut les blessés sur la scène. 

    Bai Yutang respira profondément avant de se retourner vers Zhan Zhao. Tout en marchant, il chassa les débris sur son corps.

    Immédiatement après, Zhan Zhao se retourna et s'avança également pour le suivre. 

    Bai Chi se tenait à l'écart, observant ce qui venait de se passer. Il avait l'impression que le sang de tout son corps bouillait et que chacune de ses cellules tremblait. 

    Le sang sur la scène, les bâtiments en feu et la foule paniquée étaient un véritable purgatoire, mais ces deux hommes qui avaient résolu toute la crise en un instant s'avançaient calmement et s'en allaient. Dans le feu et la nuit, deux silhouettes d'un blanc pur…

    Les pensées de Bai Chi firent écho à ce que Zhan Zhao lui avait dit pas si longtemps auparavant. 

    — Pour être un bon policier, tu n'as pas besoin de te servir d'une arme ! Tu as la meilleure arme du ciel ! 

    Le sauvetage des victimes et la lutte contre l'incendie se déroulèrent rapidement et méthodiquement sous le commandement du capitaine Xu Kai.

    — Dr. Zhan, vous connaissez ce criminel ? demanda Ai Hu en s'approchant curieusement. 

    — Non, je ne le connais pas, répondit Zhan Zhao en secouant la tête. 

    — Alors comment vous avez su qu'il était étudiant à l'Université M et que sa mère était une droguée ? demanda Ai Hu avec curiosité.

    — Eh bien… c'est ce que je voulais savoir aussi, dit Bai Chi en s'avançant et en regardant Zhan Zhao les yeux grand ouverts. 

    Zhan Zhao haussa les épaules.

    — En fait, la plupart de ces questions n'étaient que des spéculations. 

    Voyant que la foule était toujours curieuse, Zhan Zhao dut expliquer à tout le monde.

    — Plus tôt, Bai Chi a prouvé par la probabilité que l'homme n'avait pas attaqué Qi Le par coïncidence et il a l'air très jeune. J'en ai déduit de son comportement que sa mère était toxico. Il a déjà attaqué les actrices et les prostituées à plusieurs reprises, mais cette fois, il n'a coupé que les femmes. Il est facile de voir qu'il les déteste. Les garçons de cet âge détestent les femmes principalement à cause de leur mère. C'est un simple complexe d'Œdipe. 

    Ai Hu et les autres semblaient comprendre et Xiao Bai Chi était encore plus fasciné. Zhan Zhao toussa, mal à l'aise, et tira Bai Yutang.

    — Il y a quelque chose de très intéressant !

    Bai Yutang, perplexe, vit que Zhan Zhao lui tendait le briquet que le criminel avait jeté. La coque métallique était gravée d'une phrase en anglais. "Camp d'entraînement des tueurs."

    — C'est encore le Camp d'entraînement des tueurs ? dit Zhao Hu en sursautant presque sous le choc. 

    Bai Yutang fronça les sourcils un instant. 

    — Envoie les éléments du dossier à l'équipe du S.C.I. demain et nous nous occuperons de l'affaire ensemble. 

    — D'accord, acquiesça Ai Hu. 

    — Tout le monde est fatigué, alors parlons-en demain matin au bureau ! 

    Bai Yutang jeta un coup d'œil à Zhan Zhao. 

    — Nous devons tout reconsidérer ! 

    Zhan Zhao acquiesça et la foule se dispersa. 

    Après avoir renvoyé Bai Chi chez lui, Bai Yutang et Zhan Zhao retournèrent à leur appartement. 

    Depuis la dernière affaire, Bai Yutang vivait chez Zhan Zhao.

    Il ne l'avait pas chassé parce qu'il lui avait permis de cuisiner et de faire quelques tâches ménagères. 

    Après la douche, l'odeur de l'essence et du sang avait disparu. Bai Yutang essuya ses cheveux et sortit de la salle de bain. 

    Sur le canapé, Zhan Zhao s'était endormi en tenant un livre comme d'habitude. Bai Yutang était amusé. Ce chat faisait ça à chaque fois. 

    Bai Yutang prit son temps et s'approcha pour regarder la personne sur le canapé sous la lumière douce de la pièce. Il dormait paisiblement et sans souci et avec sa bouche légèrement ouverte et ses sourcils détendus, il avait l'air d'un enfant. En regardant vers le bas, Bai Yutang pouvait sentir la quiétude de son sommeil.

    Bai Yutang regarda son visage pendant un long moment. L'espace d'un instant, il sembla être touché par cette tranquillité et il tendit la main pour caresser la frange qui se trouvait sur le front de Zhan Zhao. Tant que l'homme en face de lui pouvait s'endormir paisiblement tous les soirs, il pouvait faire n'importe quoi.

    Il baissa la tête et embrassa doucement le front de Zhan Zhao.

    Ses longs cils tremblèrent légèrement. 

    — Kitty, tu es si bon et tu n'as pas besoin de faire quoi que ce soit ou de changer. Tout ira bien, lui chuchota Bai Yutang à l'oreille en souriant.  

    Zhan Zhao se tint les joues en rougissant et entra dans la chambre. 

    La nuit, lorsque les deux hommes étaient ensemble, ils ne se sentaient pas seuls, même s'ils ne faisaient pas de rêves.

     



  • Commentaires

    2
    Jeudi 27 Juillet 2023 à 19:24

    Ils font vraiment une bonne paire tous les deux.....

    Zhan Zao vise toujours juste en analysant une personne....

    1
    Mercredi 12 Juillet 2023 à 20:27

    merci pour cette suite ^^

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