• Chapitre 21 - Les choses que je n'ai pas dites

    Chapitre 21

    Phawin gara sa voiture devant une petite maison un peu à l'écart de la ville. Il s'agissait d'une maison en ciment de deux étages, à côté de laquelle se trouvait un petit potager et un filet bleu pour empêcher les insectes de l'attaquer. Le jeune homme sortit de la voiture et ramassa toutes sortes de souvenirs qu'il ramenait de Bangkok. Il les attrapa tous jusqu'à ce que ses mains soient pleines.

    —  Hia a acheté tant de choses, se plaignit Team en le voyant transporter un panier plein de cadeaux dans la voiture, en plus d'une grande quantité de nourriture.

     Que pouvait faire Win ? La semaine dernière, Team lui avait envoyé un message disant qu'il voulait rentrer chez lui en province et qu'il souhaitait qu'ils y aillent ensemble.

    Le propriétaire des cheveux dorés avait souri timidement, il se sentait heureux que Nong l'ait invité à venir avec lui. Il ne savait pas comment Team allait le dire à sa famille, mais au moins, lorsqu'il se sentait inquiet, il pensait toujours à lui en premier. Il comprit qu'il était le refuge de Team, comme il l'avait dit auparavant.

    Tous deux quittèrent le dortoir tard dans la nuit. Ils roulèrent vers le nord pendant plusieurs heures. Win avait demandé à ce que ce soit lui qui conduise, car il avait peur d'avoir le mal des transports. Mais en fin de compte, ils conduisirent à tour de rôle et mangèrent sur les aires de repos jusqu'à ce qu'ils atteignent leur destination à huit heures du matin.

    — Je vais t'aider à tout porter. Tu n'as pas sommeil, Hia ? demanda Team en venant l'aider à porter un panier de cadeaux. 

    Les deux portèrent leur sac à dos contenant leurs vêtements sur leurs épaules.

    — Non ça va, j'ai les yeux bien ouverts. Tes parents se réveillent tôt le matin ? répondit Phawin en chuchotant, car il n'osait pas faire de bruit.

    Team ouvrit le portail pour guider Win à l'intérieur. Il rit un peu en voyant l'air nerveux du plus grand.

    — Maman et papa se lèvent tôt. Ils se réveillent à quatre ou cinq heures du matin. Papa aime se lever tôt pour s'occuper du potager, répondit Team en montrant les différentes petites parcelles.

    Il y avait des légumes à feuilles vertes qui semblaient appétissants.

    Le plus jeune se dirigea vers la porte de la maison pour la déverrouiller, mais avant qu'il ne puisse faire quoi que ce soit, elle s'ouvrit, révélant un homme d'âge moyen, grand, mince et à la peau foncée.

    —  Oh ! s'exclamèrent-ils tous les deux.

    Précipitamment, Team leva les mains pour saluer la personne qui se trouvait devant lui.

    — Bonjour père.

    Maladroitement, Phawin lâcha les objets qu'il tenait dans ses mains et se dépêcha de les lever pour présenter son respect à la suite du junior, qui écarquilla les yeux.

    — Vous êtes arrivés très tôt, salua le père avant de prendre son fils dans ses bras. Tu as encore grandi, pas vrai ? Tu es plus grand.

    Team marqua un temps d'arrêt avant de le serrer doucement dans ses bras avec un sourire. 

    — Deux centimètres de plus. Il faut que je me dépêche de grandir, sinon je n'atteindrai jamais les 1m80.

    — Tu as faim ? Comme elle savait que tu allais rentrer à la maison, maman s'est levée tôt et a préparé de la nourriture pour toi. Il y a des œufs au plat, du congee, des bâtonnets de pâte frite et du lait de soja. Allons voir.

    Le père tapota gentiment le dos de son fils et le laissa entrer en courant dans la maison. Puis, il se tourna pour aider le jeune homme qui se tenait encore maladroitement sur place.

    — Allez, laisse-moi t'aider.

    — C'est bon, mon oncle. Je vais les tenir, dit Phawin en s'accrochant fermement au sac et au panier de cadeaux, puis en se dépêchant de suivre son aîné à l'intérieur de la maison.

    Il avait l'habitude de dire à Team de ne pas être nerveux quand il rencontrait ses parents. Mais lorsque son tour arriva, il ne put s'empêcher d'avoir les mains qui tremblaient et de ne rien faire de bien.

    — Il y en a trop, qu'est-ce que tu as acheté comme ça ? l'accueillit une voix douce dès qu'il entra dans la maison.

    Une femme mince, au visage aimable, à la peau blanche comme les gens du Nord, se précipita pour l'aider à porter ses affaires.

    — Bonjour, ma tante, dit Win, qui n'arrivait toujours pas à faire quoi que ce soit de correct. 

    Il essaya de lever les mains en signe de respect, mais celles-ci restèrent bloquées sur place.

    — Bonjour, conduire a dû être très fatigant, Team, pourquoi tu ne l'aides pas à porter ses affaires ? demanda-t-elle en se retournant pour gronder le vilain garçon, qui était en train de verser de l'eau dans un verre.

    Win secoua la tête.

    —  Ce n'est pas grave, je vais juste les mettre quelque part.

    — S'il te plaît, pose-les sur la table à manger. Team, vilain garçon. 

    À la fin de sa phrase, elle se retourna pour gronder son fils et lui donna une légère tape sur l'épaule.

    — Mais il n'a pas voulu que je les porte, dit Team en faisant la moue et en lui donnant de l'eau. Tiens, Hia, bois un peu d'eau. Pendant tout le trajet, tu n'as bu que du café, tu manques d'eau.

    Au lieu de dire merci, Phawin esquissa un sourire. Tout en buvant de l'eau, il regarda furtivement les parents et leur enfant qui se trouvaient devant lui. Leur comportement très uni l'empêchait de voir que cette famille avait subi une terrible catastrophe et avait perdu un membre de sa famille pour toujours.

    — Père, mère, voici Hia Win, dit Team en se tournant vers eux. Il s'arrêta un instant avant de poursuivre. Un senior du club de natation.

    Les deux adultes se retournèrent pour saluer Win à nouveau. Le sourire de ce dernier n'avait aucune trace de gêne et de doute quand Team l'avait présenté. Cela fit que celui qui l'avait présenté n'osa pas croiser son regard.

    — N'oublie pas aussi de saluer ton grand frère, prévint la mère en montrant le deuxième étage de la maison. 

    Team se figea un instant, hocha la tête, puis se retourna et attrapa le poignet de Win pour se rendre avec lui à l'étage.

    — C'est ma chambre, dit Team en désignant la porte en bois située à droite de l'escalier. 

    Sur le devant de la porte, il y avait des stickers décolorés de robots collés un peu partout, et des traces de feutre effacées écrites sur la porte indiquaient [Team]. 

    — Et celle-ci, reprit le jeune homme en désignant la pièce située en face de la sienne, c'est la chambre de mon grand frère.

    Sur la porte, il y avait les mêmes marques de feutre, mais les lettres écrites étaient [Ton].

    Team caressa doucement ces marques. De nombreux souvenirs restaient scellés dans les objets qui l'entouraient.

    — C'est Phi Ton qui l'a écrit. Comme sur la porte de ma chambre. Viens... Hia, je vais te présenter à mon frère.

    La porte de la chambre de Ton s'ouvrit lentement. Le grincement du vieux bois se fit entendre. C'était comme si le temps s'était arrêté dans cette chambre huit ans auparavant.

    À l'intérieur, il y avait un petit lit. Des draps de lit à l'effigie de Hero, que les garçons adoraient utiliser, y étaient posés. Il y avait une armoire et un bureau avec des fournitures scolaires et des bandes dessinées bien rangées. Un mur de la chambre était tapissé de médailles de natation.

    Phawin regarda ces médailles avec intérêt. Il y avait les deux compétitions provinciales, celles pour les juniors et bien d'autres encore, mais ce qui attira son attention, c'était l'étagère qui se trouvait parmi ces médailles. Sur l'étagère supérieure se trouvait la photo d'un garçon bronzé, souriant largement et tenant une médaille d'or à la main. À côté de la photo, il y avait une guirlande de fleurs fraîches. Le délicat parfum de jasmin indiquait qu'elle avait été placée récemment.

    — C'est Phi Ton, mon frère aîné, dit Team en allumant un bâton d'encens pour lui et Win afin de rendre hommage au défunt.

    Après avoir rendu hommage, Team sourit à la personne sur la photo avant de lui dire bonjour.

    — Comment tu vas, Phi Ton ? Tu vas bien ? Désolé de ne pas être venu te voir depuis près d'un an, demanda Team d'une voix joyeuse, mais légèrement tremblante. 

    Team cligna rapidement des yeux, puis se figea en sentant le contact de mains chaudes qui lui enserraient les mains.

    — Je... je vais mieux maintenant, phi... Je suis allé voir un médecin. Même si je me sens toujours stressé au moment des compétitions, je m'endors plus facilement ces derniers temps. Je ne rêve plus beaucoup de ce qui s'est passé maintenant. Ah oui, récemment, j'ai aussi gagné une médaille d'or à une compétition. J'ai prévu de te la donner aussi. Je l'accrocherai avec les tiennes, dit-il avec l'air suffisant d'un petit garçon qui essaie de battre son frère aîné.

    — L'université où je vais est très bien. J'y ai rencontré beaucoup d'amis. Un de mes amis s'appelle Pharm. Il est très mignon et très bon cuisinier. Je voudrais que tu puisses goûter à sa cuisine. Il y a aussi Manaow. Elle est comme une deuxième mère. Mes amis du club sont aussi très drôles. Je pense que leurs noms d'ABC sont une coïncidence, continua-t-il de raconter et de rire au point que Win, qui l'écoutait à côté de lui, dut esquisser un sourire en coin avec tendresse. Et puis...

    Team resserra sa prise sur la main de son amoureux et se tourna pour le regarder dans les yeux.

    — J'ai aussi un petit-ami… annonça le jeune garçon en souriant largement. Voici mon petit-ami, Hia Win... Si tu étais encore là, vous seriez amis dans le même club.

    — Phi Ton...

    ...

    — J'ai trouvé ma zone de confort.

     

    Avant de quitter la pièce, Team accrocha la médaille d'or à côté de la photo de son frère et leva ses mains pour lui rendre hommage une fois de plus, sans oublier de promettre d'en apporter d'autres. À la fin, il fouilla dans son sac et trouva un bonbon qu'il déposa devant le cadre comme pot-de-vin pour l'aider lors de la prochaine compétition de natation.

    — Tu es un vilain garçon, dit Phawin en poussant doucement la tête de Team. D'où te vient cette idée ? Demander à ton frère de t'aider à tirer sur les jambes de tes adversaires, en voilà une idée.

    — Ah Hia, ce genre de chance n'apparaît pas à n'importe qui. Ce qui peut être utilisé doit être utilisé, rit Team joyeusement.

    Après avoir pris leur petit-déjeuner et accompagné ses parents au travail, Team s'offrit comme guide touristique à travers toute la ville. Ils allèrent prier dans les temples, grimper sur la montagne, voir les magnifiques paysages, s'arrêter pour manger de délicieux plats nordiques, prendre un café et des snacks au Chics Cafe, jusqu'à se rendre à l'école primaire et au collège où Team avait l'habitude d'étudier.

    — Hé, je n'entrerai pas.

    Win avait beau être grand, il avait un petit cœur comme un chihuahua, il se figea et ne voulut pas entrer.

    — Hia, ce n'est pas une maison hantée, répondit Team en souriant de bon cœur.

    Pendant quinze minutes, ils restèrent tous les deux au même endroit, car M. Phawin avait les jambes raides et ne réussit pas à avancer quand il vit le spectacle qui s'offrait à lui. Le musée montrait l'histoire du passé à travers des personnages de cire réalistes. Comme il s'agissait d'un jour ouvrable en pleine journée, il n'y avait pratiquement pas de visiteurs. On pouvait dire que dans tout le bâtiment, il n'y avait qu'eux deux.

    Au début, c'était amusant de marcher et de regarder autour de soi. Lorsqu'il atteignit le coin des statues de cire, son visage avait pâli de deux tons.

    — Si tu ne continues pas à marcher, on ne pourra pas atteindre la sortie, Hia. Tiens bon et marche encore un peu.

    — Hé, et si on passe à côté d'elle et qu'elle bouge soudainement...

    — Alors, tu cours, répondit Team avec un visage fatigué. Si elle pouvait vraiment bouger, elle l'aurait déjà fait.

    Le garçon effrayé par les fantômes regarda autour de lui avec méfiance, il eut soudain l'impression que le musée du palais était étrangement sinistre. Team soupira, marcha jusqu'à s'arrêter devant Win et lui tendit la main.

    — Viens.

    Phawin regarda d'abord la main avec hésitation. Mais il décida finalement de tendre la sienne, de saisir la main et de la serrer fort.

    — Si tu as peur, ferme les yeux. Je vais te guider, dit la voix grave et douce de Team, qui le réconfortait.

    Win ferma les yeux et suivit son petit-ami. Il sourit légèrement en serrant sa main, comme pour se rappeler que Team était toujours à ses côtés.

    La peur des choses qui lui venaient à l'esprit augmentait, mais la chaleur près de lui... était tout à fait vraie.

     

    Un café rafraîchissant accompagné d'un jus d'orange était le moyen idéal de se détendre après leurs aventures dans le musée. Phawin s'adossa contre le dossier moelleux dans un café situé non loin de la ville. Il regardait Team, qui dégustait un croissant au beurre garni de sucre glace et d'amandes effilées. Team leva la tête et haussa les sourcils d'un air perplexe.

    — C'est bon ?

    — C'est délicieux. Tu veux goûter ?

    Win ne dit rien, mais le coquin coupa un morceau de croissant et le lui mit devant la bouche. Si ses oreilles ne lui jouaient pas des tours, Phawin crut entendre les cris des filles qui étaient en train de goûter pas très loin d'eux.

    — Dépêche-toi Hia, ma main fatigue.

    Le plus âgé baissa la tête pour croquer le morceau du goûter, puis le mâcha lentement en souriant. Étonnamment, cette fois-ci, il avait osé lui donner un dessert en plein milieu de la boutique.

    — Je suis désolé, Hia, s'excusa Team à voix basse, comme s'il savait ce que son Win pensait.

    — Tu t'excuses pour quoi ?

    — Je n'ai pas parlé de notre relation à ma famille.

    Un instant, Phawin resta stupéfait, avant de tendre la main pour saisir celle qui s'était crispée sur la table.

    — Faire son coming out est délicat. Tout le monde ne veut pas le faire. On ne sait jamais ce que les gens autour de nous vont penser. Ce n'est pas étrange que tu aies peur. C'est ton droit de faire ce que tu veux. Si tu ne veux pas le dire, tu n'as pas à le faire, dit-il en tapotant doucement le dos de la main de son amant.

    Hia était toujours aussi gentil. Mais cette fois-ci, Team se rendit compte que cette gentillesse ne s'adressait qu'à lui.

    Le jeune garçon se mordit les lèvres. Il leva sa main libre et la plaça sur celle grande et chaude de son petit-ami.

    — Je suis prêt à me battre avec toi, mais pour mes parents, je te demande du temps.

    Certains sujets étaient trop compliqués pour qu'il puisse révéler leur relation maintenant.

    — Mmm, je peux attendre.

    — Merci, Hia.

    Phawin regarda le visage triste de son amoureux. Il sourit faiblement avant de tendre la main pour effleurer son front plissé.

    — Ne réfléchis pas trop. Dépêche-toi de manger. Si tu laisses traîner, ce ne sera plus bon.

    Team acquiesça rapidement, se reconcentrant sur sa nourriture, sans oublier d'en couper et de nourrir la personne près de lui. Avant, il aurait été gêné de montrer son affection devant les autres. Mais maintenant, il savait que la personne à laquelle il devait s'attacher était celle-ci. Celui qui était à ses côtés, quelle que soit la situation.

    Même s'il ne l'avait pas déclaré devant beaucoup de monde, pour Phawin, ces petites actions le rendaient très heureux.

     

    C'était probablement parce qu'ils étaient loin de la ville que le ciel nocturne était plus beau que jamais. Win et Team étaient blottis l'un contre l'autre sur une natte posée sur le porche d'entrée pour observer les étoiles.

    — Les étoiles, il y en a beaucoup.

    — Mais on ne peut pas rester longtemps ici, Hia. Il y a beaucoup de moustiques, interrompit Team avec une expression neutre.

    Phawin roula des yeux. Il attrapa l'anti-moustique et l'appliqua sur les bras et les jambes de son petit-ami. Ces derniers temps, la situation était inversée. Team rigola. En fait, c'était lui qui avait demandé à sortir pour observer les étoiles. Aujourd'hui, le ciel était très clair, alors il en avait profité pour traîner la natte du balcon jusqu'à l'avant de la maison. Quant au père et à la mère de Team, ils étaient déjà endormis depuis un bon moment.

    — Hey, Hia.

    — Hmm.

    — Je crois que je vais en parler à mes parents.

    Phawin haussa les sourcils et se retourna pour s'allonger sur le ventre afin de croiser facilement le regard de son petit-ami.

    — À propos de quoi ?

    — Du fait que j'étais malade et que j'ai dû voir un médecin. C'est quelque chose qui m'a toujours inquiété depuis que je suis petit et ce, jusqu'à maintenant.

    Win eut un sourire au coin de la bouche et tendit la main pour presser légèrement le nez de Team.

    — C'est considéré comme une bonne première étape pour ceux qui ont été bouleversés pendant près de dix ans.

    — Et autre chose… dit Team, qui saisit la grande main qui était occupée avec son visage constamment, et lui embrassa ensuite le bout des doigts. Il y a une histoire que je ne t'ai pas encore racontée, Hia.

    Le vent de la nuit soufflait à travers les branches, les balançant et produisant un bruit fort. Win regarda avec sérieux les yeux qui le fixaient.

    — Je ne suis pas leur vrai fils. De mon père et de ma mère.

    Il embrassa encore la grande main à plusieurs reprises, comme s'il cherchait un encouragement.

    — Mes vrais parents ont eu un accident de voiture quand j'avais cinq ans. Alors mon oncle et ma tante m'ont adopté comme leur fils, raconta-t-il, les deux yeux brûlants. Ma mère actuelle est en fait ma tante. Je ne me souviens plus très bien de ce qui s'est passé. Mais ce que je n'oublierai jamais, c'est l'étreinte de ma mère et de Phi Ton.

    Une étreinte chaleureuse le jour où il s'est retrouvé seul avec un nouveau grand frère qui s'occupait de tout son cœur de son petit frère.

    — Pour autant que je sache, à l'époque, personne ne voulait m'adopter parce qu'ils pensaient que je serais un fardeau et qu'il n'y avait pas de parents du côté de mon père. Ma mère m'a dit que c'est Phi Ton qui a couru me prendre dans ses bras et qui a dit à mon père et à ma mère de me ramener à la maison.

    Un enfant de sept ans qui faisait tout son possible pour consoler son petit frère. Essayer de nourrir le petit frère avec de la nourriture et de l'eau pour que son estomac soit plein et qu'il puisse se reposer et dormir confortablement. 

    — Mais... mais j'ai causé la mort du fils de mes parents…

    Les larmes qu'il avait retenues s'écoulèrent lentement.

    — Je suis si ingrat. C'est comme si j'avais pris la famille de P'Ton comme la mienne, sanglota-t-il d'une voix rauque et confuse.

    — Chut, tout va bien.

    Phawin se leva et entoura de ses bras le corps de l'autre. Il blottit le corps tremblant de Team contre lui. Il pressa ses lèvres sur le front de Team, et son visage était maintenant rouge de regret.

    — C'était un accident.

    Team acquiesça en sanglotant.

    — Je sais, mais... Euk.

    Team enfouit son visage contre les épaules larges et humides de Phawin.

    Celui-ci laissa son petit-ami pleurer à chaudes larmes. Laissant Team réparer le temps perdu pendant toutes ces années avec son cœur brisé. Qu'il se débarrasse de tous les chagrins qu'il avait accumulés au fil des ans.

    Avant de faire sa connaissance, ce jeune avait-il déjà exprimé ces sentiments auprès de quelqu'un d'autre ?

    Win attendit que ses sanglots se calment. Il caressa le dos de Team, encore légèrement tremblant, de manière réconfortante.

    — Tu as déjà raconté cette histoire au médecin ?

    Précipitamment, Team secoua la tête de gauche à droite.

    — Quand tu te sentiras prêt, tu pourras essayer d'en parler au médecin ? dit Win avant d'embrasser ses joues mouillées et d'essuyer ses larmes. Si tu as peur, je pourrais venir avec toi.

    Cette fois-ci, Team acquiesça vigoureusement. 

    — Bon garçon.

    Win se redressa et attira son amoureux dans ses bras. Sous le ciel étoilé et le vent froid qui soufflait sur leurs peaux, Phawin utilisa des câlins plutôt que des couvertures pour offrir de la chaleur au garçon au cœur brisé.

    Un jour, les choses s'amélioreraient certainement.

     

    Après s'être reposé et avoir profité des vacances presque jusqu'à ce qu'elles soient terminées, Team décida de raconter à ses parents ce qui lui était arrivé. Peut-être parce qu'il avait déjà versé beaucoup de larmes. Mais, mis à part une voix légèrement tremblante, le résultat fut qu'il réussit à rassembler tout son courage et à dire tout ce qui lui venait à l'esprit.

    Le sentiment de culpabilité d'être à l'origine de la perte de son frère bien-aimé.

    La douleur était si profondément enracinée qu'elle ne pouvait pas être surmontée au moment de la compétition.

    La peur d'être méprisé par ses parents, d'être jeté. Y compris la guérison psychologique permanente des mauvaises choses du passé.

    — Je suis désolé.

    Lorsque le dernier mot s'échappa de sa bouche, Team leva les mains en signe de respect pour les deux adultes, baissa la tête et n'osa plus croiser leur regard. Il avait peur de la déception qui se lirait sur leur visage.

    Le silence lui glaça le corps jusqu'aux pieds. Team serra les lèvres, tremblant de peur.

    Allait-il... ne plus avoir de famille ?

    Swift

    Soudain, des bras chauds l'étreignirent et les larmes qu'il avait retenues débordèrent maintenant.

    — Papa, appela Team en sanglotant. Papa..

    — Stupide garçon, dit le père en resserrant son étreinte. Pourquoi tu penses comme ça ?

    — Je... Je…

    Un léger contact sur sa joue lui fit tourner les yeux larmoyants pour regarder. Sa mère, dont les yeux étaient maintenant rouges, caressait doucement la joue de son fils.

    — Maman et papa t'aiment  comme n'importe quel autre enfant.

    Team ravala un sanglot et se retourna pour serrer dans ses bras le corps fin de sa mère. Il enfouit son visage contre sa petite épaule, inhalant l'odeur à laquelle il s'était habitué depuis l'enfance.

    — Je suis désolé, je suis vraiment désolé.

    — Je sais mon chéri, dit-elle alors que sa main un peu maigre, fruit d'un dur labeur, caressa la tête en désordre de son petit garçon. C'est du passé. Papa et maman ont déjà surmonté ces sentiments, Team…

    Elle saisit les joues de son fils pour établir un contact visuel. 

    — Et toi, mon chéri. Est-ce que tu as surmonté ce sentiment de culpabilité ?

    — Maman...

    La mère essuya les yeux de son fils et le fit s'asseoir sur le canapé. Elle n'oublia pas de se retourner pour remercier Win, qui était tout le temps à côté de son fils.

    — Merci d'avoir pris soin de Nong, Win.

    Phawin sourit gentiment. 

    — Ce n'est rien.

    Team ressemblait de nouveau à un petit garçon. Ses deux mains serraient fermement les mains de son père et de sa mère.

    — Papa, maman... vous étiez très en colère contre moi à l'époque ?

    Le père sourit faiblement. De sa main libre, il secoua la tête de son fils d'avant en arrière. 

    —  Bien sûr que j'étais en colère. À l'époque, papa et maman étaient très fâchés que nos deux enfants soient allés jouer dans des conditions dangereuses. J'étais tellement en colère que je ne voulais pas regarder ton visage.

    La femme hocha la tête en signe d'accord avec les paroles de son mari. À ce moment-là, elle avait perdu les pédales, en colère contre elle-même et contre l'enfant qui se trouvait en face d'elle. On pouvait dire qu'elle n'avait pas été capable de regarder Team dans les yeux pendant plusieurs mois.

    — À l'époque, si j'avais dit que je n'étais pas en colère ou bouleversée, ça aurait été un mensonge. Mais après tant d'années, le sentiment s'est apaisé, papa et maman sont parvenus à lâcher prise, dit-elle en souriant de nouveau à son fils. Je ne veux pas que tu portes cette culpabilité toute ta vie.

    Il s'agissait d'un accident d'enfant causé par la négligence des adultes et qui s'était transformé en une tragédie. Le père tapota doucement le dos de la main de son fils : 

    — Vis bien ta vie, sois très heureux, c'est ce que veulent ton père et ta mère. Tu n'as pas à t'en vouloir, tu sais ?

    Team hocha vigoureusement la tête, comme si un gros rocher avait été soulevé de son dos. Même s'il ne pouvait pas se redresser immédiatement parce que son corps était engourdi par ces souffrances, Team était persuadé que, petit à petit, il parviendrait à se redresser et à marcher d'un pas assuré.

    — Allez, ne sois pas triste, dit la mère, qui  se pencha pour serrer à nouveau son fils dans ses bras en lui tapotant légèrement le dos. Dans les prochains jours, il n'y aura que des bonnes choses, tu sais ?

    — Merci maman.

    — Tu en fais une histoire, ce n'est pas ta première fois, s'esclaffa le père. 

     Cela intrigua à la fois son fils et son ami, qui froncèrent les sourcils de surprise. La mère sourit jusqu'à ce que ses joues deviennent rouges, puis elle se retourna pour prendre un objet qui se trouvait dans son sac et le montra à son fils.

    — C’est un bébé.

    — Hein !!! s'exclamèrent cette fois Team et Win ensemble.

    Team était étrangement confus. Il regarda son père, puis sa mère, avant de regarder à nouveau l'échographie avec perplexité.

    — Eh, attendez, un bébé... Maman, tu es enceinte ?

    — Oui, de deux mois.

    Le jeune garçon resta bouche bée. C'était une surprise de taille.

    — Après l'avoir perdu, il m'a fallu deux ans pour me remettre sur pied. Après ça, on a essayé d'avoir un bébé, mais ça n'a jamais marché, soupira lourdement la mère. Quand j'ai eu quarante ans, j'ai consulté sérieusement un médecin. On a tout fait jusqu'à ce que ton père ne dise que, comme j'avais plus de 45 ans, alors je ne pouvais plus avoir d'enfant. Il semblerait que cet enfant ne veuille pas abandonner. Il est arrivé sans crier gare. Il était presque trop tard.

    Elle frotta son ventre plat avec l'amour qui débordait de son cœur.

    Son père sourit largement et bomba le torse avec fierté. 

    — Même si elle a un enfant à un âge un peu avancé, ta mère est forte et le médecin la félicite encore. Moi-même, je suis en pleine forme et en bonne santé, devoir élever un autre enfant n'est rien.

    — Je vais aider à l'élever ! proposa Team avec empressement alors que son cœur battait à tout rompre. Moi, j'aiderai à prendre soin de Nong.

    — C'est bien, s'il te plaît, prends soin de Nong.

    — Oui !

    — Je ne l'ai pas encore dit à Ton. Tu peux m'aider à le dire à ton grand frère ? demanda-t-elle, car elle voulait que Team annonce lui-même la bonne nouvelle à son fils sur la photo.

    Avoir un autre frère ou une petite sœur, ils devraient être heureux tous les deux.

    — D'accord, dit Team en se levant d'un bon et en courant vers le deuxième étage de la maison. 

    Il se figea et se tourna vers Hia pour l'inviter à monter avec lui, mais le grand garçon secoua la tête. 

    — Va parler avec ton Phi.

    C'était une histoire tellement joyeuse qu'il voulait laisser Team en parler avec son frère en privé.

    — Umh, merci, Hia.

    Une fois le vilain garçon hors de vue, Win se tourna vers les parents de Team. De l'atmosphère tendue et triste, on était passé au bonheur de la petite vie qui est sur le point de naître.

    Le père de Team sourit à l'ami de son fils. Il lui fit signe de s'asseoir sur le canapé.

    — Félicitations, mon oncle, ma tante.

    — Merci.

    — C'est dur de s'occuper de ce garçon difficile, pas vrai ? dit le père en riant d'un air moqueur. Team pense toujours qu'il peut faire n'importe quoi rapidement.

    Phawin rit de bon cœur.

    — Pas du tout. C'est amusant. Nong est très affectueux avec ses amis. Ils s'aiment tous.

    — Tu as accompagné Nong chez le médecin. Heureusement, tu as remarqué que l'état de Team n'était pas bon. Avec nous, il cachait ses symptômes et refusait de dire quoi que ce soit. Parfois, je m'inquiétais, dit la mère

    Le père saisit la main de sa femme et la serra pour l'encourager avant de prendre la parole.

    — Les gens ont des zones de confort différentes. Maintenant, Team a son propre espace, alors tu n'as pas à t'inquiéter pour ça.

    Le jeune homme tressaillit légèrement. Il était touché par les paroles du père.

    — Je...

    — Merci d'être la zone de confort de Nong, Win. Je te confie mon vilain garçon. S'il est têtu, il suffit de le gronder.

    — C'est... Mon oncle.

    La mère sourit doucement, en caressant la main de son mari. 

    — Chéri… Win est choqué, dit-elle avant de tourner vers la personne importante de son fils. On sait que vous sortez tous les deux ensemble.

    Plus ils voyaient le visage figé de l'amoureux de leur fils, plus les deux adultes avaient du mal à retenir leurs sourires. Le père s'empressa de se racler la gorge. 

    — On a entendu le nom de Win sur les lèvres de Team à plusieurs reprises. Chaque fois qu'il appelle à la maison, il parle toujours de toi. Le vilain garçon ne se rend probablement pas compte à quel point il expose son petit-ami.

    Le jeune homme sentit son visage chauffer. Heureusement, Team n'était pas là. Sinon, il exploserait et mourrait.

    — Je me posais toujours la question, mais je n'en étais pas sûr jusqu'à ce qu'hier soir, je descende boire de l'eau dans la cuisine et vous voie tous les deux enlacés sous le porche.

    Oh, merde ! s'exclama Phawin dans sa tête.

    — Je suis désolé !

    À ce moment-là, il avait oublié qu'ils étaient devant la maison !!! Qu'est-ce qu'il avait bien pu faire ? Quelle malchance !

    — Je ne voulais pas, mais j'ai entendu un bruit, comme un cri, alors je suis allé voir. Je ne sais pas ce qui s'était passé, mais je t'ai vu serrer Team dans tes bras, dit le père en souriant. 

    Il avait d'abord cru que son enfant était victime d'intimidation. Il avait failli prendre une bouteille qui se trouvait à proximité et la balancer sur la tête du petit-ami de son fils. C'était une bonne chose qu'il ait pu se calmer d'abord. Encore plus lorsqu'il avait vu son enfant se faire consoler. Il avait écouté ce qu'ils disaient, hochant la tête comme un enfant, mais se tenant debout et regardant fixement, déprimé. Son fils semblait apaisé et en sécurité dans les bras de cette personne.

    — À ce moment-là, j'ai pensé que... je pouvais laisser Team avec toi, mais…

    Lorsque le mot "mais" fut prononcé, Win se tendit immédiatement. 

    — Si tu veux enlacer et embrasser Nong, s'il te plaît, sois un peu plus doux. continua le père en s'éclaircissant la gorge, gêné. Nong est encore trop jeune.

    Comme s'il avait reçu des milliers de flèches, Win, qui avait mangé l'enfant de quelqu'un d'autre de la tête aux pieds, ne put argumenter.

    — Je... ferai attention, dit-il avant de hâtivement lever les mains en signe de respect.

    Il se mit en tête de faire tout ce qu'il voulait plus tard dans un endroit secret. Finalement, la première rencontre de M. Phawin avec les parents de son petit-ami se termina. Et c'était quelque chose qu'il n'oublierait jamais pour le reste de sa vie.

     

    Le ciel nocturne revint. Demain, tous les deux devaient reprendre la route pour Bangkok tôt le matin. L'arrière de la voiture était rempli de fournitures de leurs parents, comme à leur arrivée.

    Le plus jeune garçon était assis sur le cheval de pierre à l'arrière de la maison, fermant les yeux pour profiter de la brise fraîche et de l'air frais de la montagne. À côté de lui, son petit-ami était assis, les mains jointes.

    Phawin regarda le vilain. Il ne pensait pas qu'ils seraient arrivés aussi loin. Du statut d'ami avec des avantages dont ils pouvaient se souvenir, à celui d'être tout l'un pour l'autre. En y pensant, cela le fit rire, car lorsqu'ils s'étaient rencontrés pour la première fois au club, il n'avait pas pu oublier Team.

    Peut-être qu'à ce moment-là... il avait eu un coup de foudre.

    Win se gratta la joue. Si Dean le découvrait, il lui ferait probablement la peau. Parce qu'il avait l'habitude de le taquiner tout le temps à propos de Nong Pharm, maintenant il n'était pas différent. Comment ça s'appelait ?

    Oh, il était complètement accro.

    Après avoir discuté avec les parents de Team, beaucoup de choses avaient été révélées. Ils n'avaient pas besoin de dire à Team qu'ils étaient au courant de leur relation, car ils voulaient que Team le leur dise lui-même quand il serait prêt. Heureusement, ses parents étaient compréhensifs.

    Plus sérieusement, son père semblait secrètement un peu jaloux. Ils avaient même échangé leur Line pour avoir des nouvelles des symptômes de Team après sa visite chez le médecin. Si Team le savait, il serait très en colère.

    — ...a. Hia !

    Win sursauta.

    — Quoi ?

    — Qu'est-ce qui ne va pas, Hia ? Ça fait un moment que je t'appelle. Je te demandais si tu voulais retourner à l'intérieur. On doit partir tôt demain matin.

    — Oui, d'accord.

    Win se leva, aida Team à se redresser pour le suivre et l'aida à enlever la poussière de son pantalon.

    — Je peux te demander quelque chose ?

    — Hmm ?

    — Quand je suis monté à l'étage. De quoi as-tu parlé avec mon père et ma mère ?

    Team fronça ses sourcils sombres, il essayait de l'interroger, car soudain, au lieu de les appeler oncle et tante, Hia les appelait père et mère. Que s'était-il passé ?

    Phawin sourit d'un air taquin.

    — On a parlé de tout et de rien, de toi à l'université, de tes mauvaises notes en anglais.

    — Oh, des ragots, hein ? s'affola immédiatement Team.

    — Maman et papa voulaient savoir comment tu vivais. Quand tu auras le temps, tu devrais leur en parler, dit Win en secouant doucement la tête de son petit-ami d'avant en arrière. Team ?

    — Hmm ?

    — Qu'est-ce que tu prévois pour l'avenir ?

    Team cligna un instant des yeux. 

    — Hmm... Je vais continuer à nager. Je terminerai mes études et je vais gagner de l'expérience en tant qu'entraîneur pendant un an ou deux, puis je poursuivrai mes études.

    Au début, il avait l'intention d'aider ses parents à travailler après l'obtention de son diplôme. En plus d'un emploi à temps partiel en tant qu'entraîneur de natation dans un club, c'est pourquoi il avait choisi d'étudier à la faculté d'économie. Mais au bout d'un certain temps, après avoir discuté avec ses parents, il avait décidé de s'inscrire directement à un master en sciences du sport pour devenir un entraîneur à part entière.

    — Et Hia ?

    Phawin saisit la main de son interlocuteur et la serra légèrement.

    — Après avoir obtenu mon diplôme, je vais partir à l'étranger pour faire un master.

    — ... c'est loin ?

    — En Angleterre.

    Team ferma la bouche et se figea en entendant cette phrase. Même si ce n'était pas pour toujours, avec la distance, tout pouvait arriver.

    — Qu'est-ce qui ne va pas ? demanda Win en serrant légèrement la main du vilain garçon.

    — Nous... sortons toujours ensemble, pas vrai Hia ?

    — Oh, bien sûr qu'on sort ensemble, qui t'a dit que j'allais rompre avec toi ? demanda Win en utilisant son autre main pour effleurer le front du vilain garçon, comme s'il avait envie de le taper. Flirter avec toi a été tellement difficile. Je ne te laisserai pas partir si facilement.

    Team se frotta le front, la bouche en biais.

    — J'ai peur, parce que ce sera une relation à longue distance.

    Phawin saisit la main de Team et lui embrassa le dos de la main.

    — Et si on se mariait ?

    Team se sentit aussi chaud que l'été et secoua vigoureusement la tête.

    — Ce n'est pas la peine d'aller si loin !

    Hia, allait-il suivre l'exemple de P'Dean ? Se marier tout de suite après avoir obtenu son diplôme.

    Win rit en ouvrant les bras pour serrer le vilain garçon contre lui jusqu'à ce qu'il se détende un peu.

    — Fais-moi confiance.

    — Oui.

    — Je reviendrai te voir à chaque semestre.

    — Quel gaspillage d'argent, plaisanta Team, mais il était persuadé que cet homme le ferait sans aucun doute. Dis, Hia...

    — Hmm ?

    — Merci de rester auprès de moi.

    S'il n'avait pas eu Hia, il n'aurait pas osé s'ouvrir et serait resté plongé dans le chagrin.

    — Aucun problème.

    Team resserra son étreinte et parla doucement.

    — Je t'aime, Hia.

    Comme le vent qui effleurait ses joues douces, les mots d'amour imperceptibles se gravaient dans le cœur de celui qui les écoutait.

    Phawin murmura une réponse sur le bord de l'oreille rouge. Il lui confia les mots tendre avec douceur

    — … Je t'aime aussi.



  • Commentaires

    6
    Mardi 8 Août 2023 à 02:54
    ils ont simplifié ds le drama, deux famille différente, pour montrer la fureur de la mere , il aurai fallu plus d episode sinon
    5
    Mardi 8 Août 2023 à 02:52
    un grand merci, j'ai dévoré ces 23 chapitres, j'adore le citron double acidité, les biche effarouché sont je trouve un tue l amour et nous montre le top comme un mauvais coup. là au contraire bien qu une différence d âge il y a un vrais duo a égalité un grand merci pour ces chapitre je guetterai avec fort grande impatience la fin bisous
    4
    Jeudi 4 Mai 2023 à 18:26

    Comme ils se sont fait griller, c'est très drole.

    Petit changement par rapport à la situation de Ton. Ce qui rend l'ensemble encore plus dramatique. Mais j'aime beaucoup le discourt des parents.  

    Merci pour ce nouveau chapitre ^^

    3
    Alexandrine
    Mercredi 3 Mai 2023 à 23:16
    Merci......
    2
    Mercredi 3 Mai 2023 à 20:04

    Tiens, ici y a une différence avec le drama... ou alors mes souvenirs me jouent un tour... enfin, ça ne change pas grand-chose à leur histoire.

    Merci pour la traduction.

    1
    Mercredi 3 Mai 2023 à 18:35

    ahhh merci pour ce nouveau chapitre

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