• BL Story 4 : Manger une tourte à la viande

    CHAPITRE 1 : S'est fait larguer
    Bonus 6

    Les deux hommes avaient dû faire des heures supplémentaires ce soir, il était déjà plus de 20 heures quand ils étaient rentrés chez eux. Ils passèrent devant un stand de tourte à la viande farcie sur leur chemin et les yeux de Hao Mei scintillèrent. 

    — KO, achetons deux tourtes pour un goûter de fin de soirée. Les tourtes à la viande d'ici sont délicieuses. D'habitude, il y a plus de 20 personnes qui font la queue mais il n'y en a pas autant aujourd'hui.

    KO n'avait pas d'opinion.

    Bien qu'il n'y ait pas beaucoup de monde, ils étaient encore plus de 10 à faire la queue. C'était finalement leur tour après 10 minutes d'attente, mais il ne restait qu'une seule tourte. 

    — Désolé, monsieur, il n'en reste qu'une seule et je n'ai plus d'ingrédients pour en faire une autre, expliqua la propriétaire du stand, désolée.

    — C'est bon, c'est bon.

    Bien qu'il se sentait un peu contrarié, ils ne pouvaient rien y faire. MoZhaHim sortit son portefeuille et paya puis prit le sac. Alors qu'il s'apprêtait à dire à KO de la manger, celui-ci lui avait déjà pris le sac des mains. Il tenait la tarte, mangea une bouchée, la mâcha soigneusement puis en prit une autre et encore une autre jusqu'à finir toute la tourte. Il n'en garda pas un seul bout pour Hao Mei.

    Hao Mei était stupéfait. Il avait déjà décidé de lui donner, puisqu'il l'avait déjà goûté auparavant mais entre la donner à KO et que KO le prenne directement, il y avait une grande différence. 

    Comme MoZhaHim ne pouvait pas montrer sa gentillesse en tant que gentleman, il ne put montrer sa fureur qu'en tant qu'homme. Quand KO vint à lui pour son désir romantique, MoZhaHim le mit dehors.

    — Va dormir dans ton propre lit.

    KO le regarda en silence pendant un moment et retourna dans sa chambre. Mais il semblait être allé à la cuisine quand Hao Mei entendit un tas de tintement et de cliquetis, sans savoir ce qu'il faisait. Néanmoins, Hao Mei s'endormit au rythme du bruit.

    Il se réveilla avec la sensation d'être pressé. Toujours dans le brouillard, il sentit quelque chose de dur contre sa cuisse pendant que quelqu'un lui embrassait le cou. MoZhaHim ne put s'empêcher d'être excité par cette sensation d'humidité. Juste au moment où il s'énervait et voulait céder, son estomac gargouilla soudainement.

    Les sentiments du jeune homme cessèrent d'être effrayés. Il se souvenait de ce qu’il s'était passé hier et était plein de colère. Fils de flingue, s'il n'était pas en colère parce qu'il n'avait pas mangé hier soir, il ne serait pas à court d'énergie maintenant !

    C'était pourquoi, il donna un énorme coup de pied à KO.

    — Dégage. Je suis affamé. Va me faire le petit déjeuner.

    Ko ne bougea pas. Il respira alors qu'il était encore au-dessus de lui. Après un moment, MoZhaHim put sentir qu'une certaine chose sur sa cuisse s'était calmée. KO se retourna alors pour sortir du lit. Il mit un jean pour couvrir son corps nu et se rendit à la cuisine sans un mot.

    Hao Mei regarda son dos nu, ses fesses bien enveloppées par le jean et déglutit en éprouvant un peu de regret. Sérieusement, il n'avait vraiment aucune persévérance, s'il était resté un peu plus longtemps sur moi, j'aurais cédé.

    Pff ! Il se tourna sur le côté pour rattraper son sommeil. Mais il ne sembla pas pouvoir dormir. Il put encore sentir la sensation de brûlure contre sa cuisse, son esprit était rempli d'image du dos bien construit de KO. Il se tourna et se retourna pendant une demi-heure mais cela ne fit que le rendre encore plus agité. Il s'assit en se sentant agacé. Il s'habilla et quitta la pièce.

    La cuisine était une cuisine ouverte donc dès qu'il sortit de la chambre, tout ce qu’il s’y passait était à la vue de tous. 

    Dans la cuisine légèrement embuée, KO était encore torse-nu. Ses muscles compacts semblaient pleins de force, la cuisine devait être une autre façon de s'entraîner. Le corps de KO était en bien meilleure forme que celui d'un informaticien comme lui.

    Bon sang ! Le jeune homme se maudit lui-même.

    Il était encore plus sexy en tenant une spatule qu'en étant au lit. Il portait même une paire de jean taille-basse. C'était trop coquin !

    Attendez, son jean me semble familier. MoZhaHim regarda plus près et se rendit compte qu'il s'agissait en fait de sa propre paire de trésors. Quelques fois dans le passé, il voulait être à la mode et avait acheté ce jean décontracté à taille-basse. Mais YuGong et les autres s'étaient moqués de lui et il ne l'avait plus jamais porté. KO avait récemment pris ses vêtements saisonniers pour les laver et les faire sécher et il avait pris ce jean sans le lui dire.

    Mince ! Il le porte sans sous-vêtement !

    Comme si ses sens étaient enflammés, Hao Mei sentit de la chaleur dans tout son corps, ses désirs sexuels remplissaient rapidement son esprit, chassant son rationalisme. Il ne put s'empêcher de marcher jusqu'à la cuisine avant de tendre le bras et de toucher l'arrière de la taille de KO.

    Le hackeur se raidit au toucher, mais se détendit immédiatement. Il continua à garder la tête baissée et se concentra sur la cuisson des aliments dans la casserole, laissant Hao Mei le toucher autant qu'il le souhaitait. Le jeune homme ne put résister et s'accrocha à lui. Il mordit son épaule, ses mains se dirigèrent lentement vers l'avant, elles s'arrêtèrent un moment sur sa poitrine, puis elles commencèrent à descendre avec tentation.

    Il ne savait pas ce que KO cuisinait, on avait plutôt l'impression que c'était lui qui était cuit sur le feu. Sans savoir pourquoi, la chaleur brûla tout son corps.

    — Tu ne l'as pas boutonné, dit Hao Mei en mettant sa main sur la taille du jean. 

    — Aide-moi à le boutonner, répondit KO d'une voix basse. 

    Pff !

    Hao Mei fit le contraire. Il le dézippa à la place, l'attrapa et commença à le tripoter… 

    KO se tendit, releva la tête et commença à respirer de plus en plus fort… 

    — C'est fait ! dit rapidement KO avant de se retourner.

    On dirait qu'il n'avait pas assez de self-contrôle, MoZhaHim le taquina secrètement en récupérant sa main. Il fit un pas en arrière, attendant que KO bondisse de rage, mais qui aurait cru… 

    … 

    Une tourte chaude et farcie fut mise dans sa bouche. 

    — La tourte est prête. Quel goût a-t-elle ? dit KO d'une voix rapeuse et profonde.

    — …

    — Est-ce que le goût est assez proche de celui du stand d'hier ? demanda KO.

    — C'est 100 fois mieux que celles d'hier, mais tu peux oublier de dormir dans mon lit pour le reste de ta vie ! dit Hao Mei en finissant la tourte furieusement en quelques bouchées.

     

    La fin de cet incident: 

    KO mit la table avec pleins de plats pour le dîner et réussit à convaincre le prince Mei de changer ses paroles pour ne pas le laisser dormir jusqu’à la fin du mois.

    — Je crois que c'est le 31 aujourd'hui, fit-il remarquer après un moment de silence.

    — Vraiment ? D'accord, puisque je l'ai dit, je ne reviendrais pas sur mes paroles. Tu as de la chance, répondit Hao Mei qui joua la surprise.

    — Pff ! Tu crois vraiment que je ne le sais pas ? Tu peux oublier de prendre du temps libre ! Je peux tout laisser souffrir sauf moi ! pensa-t-il.

    — En fait, essayer le canapé, la salle de bain, la salle d'étude, le réfrigérateur ou le plancher en bois dur pendant un mois n'était pas une mauvaise idée, pensa KO à son tour.

    Par conséquent, l'incident de la tourte à la viande se termina exactement à minuit, accompagné d'un exercice romantique.

     

    Bonus de l'auteur: 

    — Oh eh, KO. Quel est ton vrai prénom ? demanda Hao Mei un certain temps après avoir fini leur affaire.

    — Je te le dirais après qu'on l'ai fait XXXX fois, répondit KO.

    — Ne serais-tu pas mort et à court de jus d'ici là ? Tu veux que j'aille voir ta pierre tombale ?

    — Basé sur la fréquence, tu devrais être à court de jus avant moi, dit KO.

    — Connard ! lança MoZhaHim avec une expression désagréable sur le visage car cela touchait à la dignité de l'homme.

    — J'ai compté, dit KO.

    — …

    — Je viens habituellement une fois, tandis que tu…

    — Mince ! Mon endurance est celle d'un homme normal, dit Hao Mei. De plus, je te presserai jusqu'au bout avant de mourir.



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