• Side Story 5 : Le clair de lune des frères devant le lit

    CHAPITRE 1 : S'est fait larguer
    Bonus 11

    Apprendre à Ming Cong à réciter des poèmes.

     

    — La lumière de la lune brille devant mon lit, le sol semble couvert de givre, quand je lève la tête, je vois la lune, et quand je baisse la tête, je pense à la maison. (1) 

    Bien que Cong Cong ait compris dès qu'on lui avait enseigné, Wei Wei pensa que les enfants oublient facilement, et elle lui réapprit donc le lendemain. Le troisième jour, Wei Wei continua de la réviser avec lui.

    — Le clair de lune qui brille devant mon lit…

    — Maman, c'est le seul poème que tu connais ? Grand-mère et grand-père connaissent beaucoup de poèmes, demanda solennellement Cong Cong. 

    — Maman a étudié les sciences... appelle ton papa pour qu'il t'apprenne…, répondit Wei Wei, honteuse.

     

    Après avoir été dédaignée par son fils, Wei Wei, furieuse, alla chercher son mari dans le bureau et lui jeta l'anthologie de poèmes qu'elle tenait dans les mains. 

    — Va enseigner. Les gènes de ta famille sont trop tyranniques...

    Le père, qui avait été chassé de l'étude, alla s'asseoir à côté de son fils. Il regarda le livre qu'il avait entre les mains : les Cent poèmes pour enseigner aux enfants. Tous les poèmes qu'il contenait étaient très faciles et simples. Xiao Nai le feuilleta un peu, puis jeta le livre de côté, prit son fils dans ses bras et choisit un poème à lui enseigner.

    — Une capitale de jade blanc dans les cieux, comme les cinq tours et les douze portes…

    Il s'agit également d'un poème du grand Li Bai, intitulé "Remerciement à l'empereur à la fin de ce monde chaotique, souvenir de mon temps ici, un poème pour le préfet Wei Liang Zai de Jiangxia", le nom était long, et le poème entier était encore plus long... Le petit Cong Cong ne savait plus où il en était. Une certaine personne ne trouvait pas honteux d'intimider son fils et tapota sa petite tête avec satisfaction.

    — À l'avenir, n'intimide pas la femme de papa.

     

    Wang, le professeur de maternelle, aimait beaucoup Cong Cong et le taquina en disant.

    — Cong Cong peut réciter de la poésie ?

    — Oui.

    — Quels poèmes peux-tu réciter ?

    Cong Cong tourne la tête.

    — Tous.

    Le professeur resta sans voix.

    — Alors quel est le poème préféré de Cong Cong ?

    Cong Cong récita sans réfléchir en jouant avec le petit train.

    — Le clair de lune brille devant mon lit, le sol semble couvert de givre, quand je lève la tête, je vois la lune, et quand je baisse la tête, je pense à la maison.

    Le professeur ne pensait pas qu'il pouvait réciter ce poème avec autant d'aisance et lui demanda, agréablement surpris.

    — Pourquoi Cong Cong aime-t-il ce poème ?

    — Parce que le petit frère est un clair de lune (Ming Yue) ! dit haut et fort Cong Cong en levant la tête.

    L'enseignante ne savait plus où donner de la tête.

    — Qu'est-ce que tu racontes, Cong Cong ? 

     

    Très bientôt, l'école maternelle allait organiser des réunions parents-professeurs et les enseignants devaient planifier un programme pour montrer aux parents les résultats de l'éducation. Le programme pour lequel l'enseignante Wang s'était inscrite consistait à faire réciter des poèmes à Bébé Xiao.

    Le directeur de l'école maternelle testa la qualité du programme à l'avance et était très satisfait de la récitation de poèmes de Cong Cong. Voyant que le directeur était satisfait, l'enseignant procéda à une autre démonstration.

    — Il comprend même la signification de ce poème.

    — Vraiment ? dit le directeur très surpris et demanda. Cong Cong, alors que signifie 'Le clair de lune qui brille devant mon lit' ?

    Empilant ses blocs de construction, Cong Cong, avec sa voix de bébé et son énergie, répondit avec certitude.

    — Le jeune frère qui est au pied du lit ne porte ni chemise ni pantalon(2) !

    — …

    — Ce professeur Wang...dit le principal.

    Le professeur devint émotif, il disait encore clairement que le clair de lune brillait au pied du lit, hier !!! Comment cela a-t-il pu devenir une réponse aussi restrictive ? !!!

    Hélas, Professeur... ceux qui portent le nom de famille Xiao seront invariablement redoutables, des plus jeunes aux plus âgés.  

     


    Notes
    (1) poème de Li Bai/Bo
    (2) Ming Yue est le nom de son jeune frère et Guan peut être utilisé pour signifier léger ou vide/utilisé/nu.


  • Commentaires

    1
    Jeudi 20 Juin à 17:36

    Merci pour ce chapitre

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