• Part 2 : Chapitre de Marilou Privalli

    Chapitre 2 - De Marilou Privalli

    Je n'arrive pas à y croire...

    Mew et moi...

    Le goût de Mew sur ma langue, dans ma bouche...

    Quand je l'ai surpris dans les vestiaires, les yeux clos, le visage ravagé par le plaisir, ses gémissements retenus, Je suis resté pétrifié, les yeux fixés sur lui. Et surtout, ses doigts allant et venant sur son sexe incroyablement volumineux, m'ont hypnotisé. Je ne pouvais pas bouger. J'aurais dû m'éclipser ou signifier ma présence, mais cette image m'a littéralement embrasé. Une idée obsédante a pris forme dans mon esprit: je voulais remplacer ses doigts par mes lèvres, je voulais découvrir sa saveur intime, sentir, du bout de la langue, la douceur de cette peau tendue, de ce sexe gonflé et turgescent.

    De ma vie, jamais le corps d'un autre homme ne m'a fait cet effet, mais avec Mew, tout est différent. Je ne rêve que de le toucher, de l'embrasser, de le lécher, partout, tout le temps, n'importe où...J'avais déjà perdu pied pendant notre baiser. Je n'avais pas pu me retenir, ma langue avait envahi sa bouche, sans que je ne puisse me retenir, comme à l'instant, quand mes lèvres l'ont littéralement dévoré. J'ai encore la sensation de l'avoir au fond de ma gorge, son goût me reste sur la langue.

    Je devrais être gêné, dégoûté, pourtant , là tout de suite, je suis impatient...

    Il m'a pris par la main, après la fellation que je viens de lui prodiguer et il m'emmène chez lui...

    Chez lui...

    Mon cœur va exploser dans ma poitrine, je ne sais même pas si je vais réussir à tenir pendant les quelques dizaines de minutes qui nous séparent de chez lui. J'ai du mal à marcher, mon sexe gonflé est inconfortablement comprimé dans mon jean.

    Je brûle...

    Je brûle qu'il m'arrache mes vêtements, qu'il pose ses lèvres sur moi, qu'il me soulage de cette tension qui palpite entre mes hanches. Je ne peux pas lâcher du regard ses épaules larges, sa nuque, ses muscles qui roulent sous le tissu, ses bras puissants aux veines apparentes. L'eau m'en vient à la bouche. J'ai juste envie de le pousser contre un mur et de lui sauter dessus, de me repaître de sa peau.

    Oh mon dieu, je désire tellement cet homme. Je suis sur le point de me liquéfier. Nous devons arriver et vite...

    Nous arrivons enfin à sa voiture. Heureusement, nous n'avons croisé personne. Nous aurions eu bien du mal à expliquer nos visages empourprés, nos respirations haletantes et surtout l'énormité qui déforme mon jean.

    Les portes à peine fermées que Mew démarre sur les chapeaux de roues. Je sais qu'il est dans le même état que moi et ça m'excite encore plus. Je gesticule sur mon siège pour tenter de trouver une position agréable, malgré ma hampe de chair gorgée. Mew s'en aperçoit immédiatement et me jette un regard qui m'embrase immédiatement, redoublant mon inconfort. Sans quitter la route des yeux, il se penche vers l'arrière et récupère un plaid qu'il me jette sur les genoux. Je sursaute, ne comprenant pas pourquoi il me couvre alors que je suis déjà bouillant. Je tente de l'enlever, mais il m'en empêche d'une main.

    — Ne bouge pas! m'intime-t-il sévèrement.

    Je me fige, bizarrement grisé par son ton dominant. Je pourrais faire tout ce qu'il me demande sur ce ton et j'en prendrais un immense plaisir. Cette prise de conscience me force à rester immobile, frissonnant d'anticipation. Je tourne le regard vers lui, attendant un geste de sa part. Il ne me fait pas languir trop longtemps. Sa main se pose sur ma cuisse et avec une lenteur insupportable, elle glisse vers mon entrejambe. Je retiens mon souffle quand ses doigts se faufilent sous le plaid, remontant toujours plus vers le centre de mon désir. Quand sa paume se pose sur mon sexe, j'agrippe violemment mon siège des deux mains, glapissant un son étranglé. Ses doigts agiles ouvrent le bouton de mon jean et descendent la fermeture. Je serre fortement les paupières quand ils s'insèrent dans mon boxer et libèrent mon sexe gorgé de sang.

    — Mew, le supplié-je, d'une voix hachée, tant la sensation de ses doigts sur moi est incroyable.

    Je sens littéralement mon coeur battre dans ma virilité emprisonnée dans son poing. Il me serre... fort.... Je peux à peine respirer. Mes muscles se contractent et le haut de mon corps se tend vers l'avant m'obligeant à m'appuyer sur le tableau de bord.

    — Je t'en supplie, Mew...murmuré-je à bout de souffle, les yeux clos, incapable de me concentrer sur autre chose que cet étau brulant autour de moi.

    Mes poings se crispent, ma respiration est haletante, mon sang pulse dans mes veines. Il ne bouge pas et pourtant, je suis déjà au bord de l'explosion.

    Un long gémissement de volupté m'échappe et je bascule, m'effondrant sur mon siège, quand il commence enfin à aller et venir sur mon sexe. Il commence de longs et lents mouvements allant jusqu'à la naissance de ma hampe, tirant au maximum sur mon prépuce qui coulisse entièrement, découvrant mon gland rouge et luisant, heureusement caché à la vue de tous par la couverture qui me couvre.

    Mon corps se tord sous le supplice qu'il me fait endurer, les mains agrippant férocement l'appuie-tête derrière moi. Je me mords furieusement les lèvres pour retenir les gémissements de pur plaisir que ces larges mains masculines me font ressentir.

    — Crie pour moi, bébé, susurre-t-il en accélérant le mouvement.

    Je suffoque sous les vagues de plaisir, laissant échapper une longue plainte lascive. Les ondes de plaisir me submergent par vagues puissantes qui suivent le rythme de ses doigts sur moi. Je décolle, je ne sais plus où je suis, ni si nous roulons ou si nous sommes immobiles.

    — Mew, plus vite... le supplié-je en me cambrant sur le siège, les hanches allant à la rencontre de son poing qui m'inflige la plus érotique des tortures.

    Il répond à ma supplique, faisant subir un rythme infernal à mon sexe vibrant. Je plaque la main sur le plafond, me cambrant au maximum pour augmenter la pression de ses mains sur moi qui m'emmènent inexorablement vers un orgasme dévastateur.

    Je suis à deux doigts d'exploser, une boule incandescente concentre toutes les ondes de volupté qui me transpercent et grossit au creux de mes reins. Je crie le prénom de cet homme qui me procure un plaisir inimaginable, à un point tel que je suis sur le point de me briser en mille morceaux, mon corps ne pouvant pas supporter des sensations aussi extrêmes.

    Subitement, la voiture fait une embardée, j'ouvre les yeux pour réaliser que nous sommes entrés à une vitesse folle dans le parking souterrain du manoir de Mew. Les pneus crissent sur le sol en béton, Mew conduisant avec assurance, une main sur le volant et l'autre toujours sur ma hampe palpitante. Il se gare en pilant brusquement. Je n'ai même pas le temps de réaliser qu'il s'est déjà détaché et a arraché le plaid qui me recouvrait. Ses yeux fiévreux captent mon regard, me faisant frissonner tellement son désir y est lisible, avant de glisser sur mon torse, mon ventre et enfin sur mon sexe toujours au creux de son poing.

    — J'ai tellement envie de poser mes lèvres sur toi, murmure-t-il en se les humidifiant, tout en fixant ma virilité.

    — Fais-le... s'il te plait... soufflé-je, tremblant d'anticipation.

    Sans aucune hésitation, il se penche et m'aspire goulûment dans sa bouche. J'inspire brutalement. La bouche ouverte, la tête rejetée en arrière, un gémissement de pure volupté quitte mes lèvres. Mes mains se perdent dans ses cheveux, pendant qu'il m'avale complètement.

    C'est incroyable, inconcevable, indescriptible. Je vais mourir... c'est sûr...

    Sa langue me torture, s'enroulant autour de mon sexe dur, me léchant, m'effleurant. Ses lèvres font pression de haut en bas, sur tout le contour de ma virilité qui frémit sous ses assauts acharnés.

    Je me disloque. Je me consume. Je n'existe plus...

    Un long frisson me transperce quand il aspire avec force mon gland tout en taquinant ma fente hypersensible du bout de la langue.

    — Mew... s'il te plait... S'il te plait... crié-je, le corps secoué de tremblements incontrôlables.

    Il accélère la cadence, ses mains agrippées à mon pantalon qu'il fait descendre plus bas sur mes jambes, pour lui laisser le champ libre. Ses doigts remontent et empoignent mes fesses, qu'il soulève et malaxe sans vergogne.

    Quand il stimule cet endroit intime et personnel qui l'attend avec impatience, mon corps se cabre et un orgasme titanesque me fauche. Je me répands dans sa bouche, le corps parcouru de puissants spasmes qui durent un temps infini.

    Quand, enfin, le plaisir reflue, je m'effondre sur mon siège, à bout de souffle, le palpitant au maximum, le corps moite, les yeux clos.

    Je vole, je suis à dix mille mètres au-dessus du sol...

    Avec une extrême douceur, ses doigts se posent sur mon visage et me caressent lentement. Ses lèvres viennent leur prêter main-forte et m'effleurent les paupières, le nez, les joues, en déposant des centaines de baisers légers sur ma peau brûlante. Puis il m'embrasse délicatement, presque timidement, après ce que nous venons de partager. Je réponds à son baiser, goutant ce goût de sexe qui n'appartient qu'à nous.

    — Rentrons, murmure-t-il.

    Je ne trouve la force que de hocher la tête, les yeux à peine entrouverts.

    Il sort de la voiture, en fait le tour et ouvre ma portière. Je n'ai pas fait un seul geste, engourdis, les membres lourds. Il me rhabille avec délicatesse et glisse ses bras autour de moi. Je me love contre lui, le visage au creux de son épaule, le nez niché dans son cou. Il me soulève sans difficulté et me porte vers chez lui.

    — Et tes parents? demandé-je, soudain inquiet d'être surpris dans ses bras.

    — Nous sommes seuls, il n'y a personne...

    Trop heureux de pouvoir profiter de mon porteur, je m'agrippe à lui en ronronnant de plaisir.

    Il réussit l'exploit d'entrer chez lui sans me lâcher et immédiatement, il nous conduit vers sa chambre. Il me dépose sur son lit, je m'y laisse tomber, nageant encore dans les vapeurs de mon orgasme. Avec lenteur et d'infinies précautions, il me caresse. Je le laisse faire, passif et enivré par ses mains qui m'effleurent et me découvrent. Il se relève et me dévore des yeux. Son regard glisse sur mon corps offert. Je ressens sa brûlure sur ma peau, comme s'il me touchait vraiment. Debout, face à moi, j'en profite pour me repaître de la vision de son corps magnifique, sculpté et viril.

    Un nouvel élan de désir me parcourt. Je suis déjà impatient qu'il me touche à nouveau.

    — Tu es sûr? me demande-t-il, une lueur chaude et sensuelle dans le regard.

    Comment pourrais-je repousser ce dieu vivant?

    Toutes les cellules de mon corps vibrent pour lui.

    — Par pitié, prends-moi, Mew..

     



  • Commentaires

    2
    Samedi 16 Décembre 2023 à 04:05

    Wouaw, il fait très chaud, je trouve. L'hiver est la meilleure période pour lire des BL. Merci pour ce chapitre qui donne envie d'aller faire un tour en voiture. Allais je cours dans la maison avec eux maintenant.

    1
    Jeudi 28 Octobre 2021 à 12:51

      hot hot hot he N'empêche, je ne peux m'empêcher de penser aux mains de Mew en lisant, je trouve qu'elles sont d'une sexytude absolue, quand j'avais maté TharnType, j'avais bloqué dessus 

    Merci pour ce 2ème chapitre ;D

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