On vous en parlait la semaine dernière, nous allons vous mettre des infos toutes les semaines sur ce qu'il se passe en Asie... avec plus ou moins de sérieux

Commençons avec le Japon et une nouvelle qui fait écho à ce qu'il se passe au plus près de chez nous :  la guerre russo-ukrainienne ! Quel rapport avec le pays du Soleil Levant ? Manifestement Moscou s'active autour de l'archipel japonais notamment dans la mer d'Okhotsk, non loin de la Sibérie, où les navires russes font d'importants déploiement d'exercices. Même s'ils n'ont pas violés les eaux territoriales japonaises -après tout de nombreuses nations effectuent des exercices maritimes sur toutes les eaux du globe- il est rare, selon les autorités japonaises, de voir la marine russe mener autant d'activité dans un endroit aussi concentré. Est-ce une façon pour Moscou de montrer à l'Asie ce dont elle pourrait être capable après les différentes condamnations qu'elle a reçu de leur part ? 

Par ailleurs d'autres inquiétudes ont touché la population ce mercredi 16 mars, jour d'un nouveau nouveau séisme de magnitude 7.3 sur l'échelle de Ritcher. Si les japonais sont habitués aux tremblements de terre, l'inquiétude se situe sur la zone dudit séisme : Fukushima ! On sait que le dernier séisme a provoqué un problème dans la centrale nucléaire de la ville et engendré une catastrophe il y a 11 ans qui a fait plus de 18.500 morts et disparus, forçant plus de 165.000 personnes à évacuer leurs foyers à cause des risques de radiations. Heureusement cette fois-ci aucun dégâts n'est pas à déplorer mais les autorités surveillent avec insistance tous les marques d'une possible défaillance

Dans le même genre, si chez nous le soleil est de sorti, ce n'est pas le cas pour la péninsule nippone qui doit faire face à une importante vague de froid pouvant entraîner des coupures d'électricité. Au pays des nouvelles technologie, il semblerait que la limite d'approvisionnement soit presque atteinte et les autorités appellent à la plus grande prudence surtout pour les habitants de Tokyo et des environs.

Sur une note plus joyeuse -sans jeu de mots- la Corée du Sud se classe 59e sur 146 dans le classement du bonheur 2022, gagnant 3 places depuis l'an passé. Selon une étude, les niveaux de bonheur dépendent d’un certain nombre de facteurs, notamment la sécurité financière, la perception du soutien social, le sentiment de liberté personnelle et bien plus encore. Dans ce classement on retrouve Taïwan à la 25e place, le Japon à la 52e et la Chine à la 72e...

Avis aux accros de leur smartphone : une nouvelle application va bientôt voir le jour et on peut assurer que vous aller l'adorer ! Elle s'appelle "The Director", son but  : aider les fans internationaux de Kpop et ceux intéressés par l’industrie de la Kpop en générale souhaitant faire carrière dans ce domaine en Corée du Sud. De célèbres intervenants y parleront de leur propre expérience : le rappeur James An,  le réalisateur visuel Kim Balko, l’acteur John D. Michaels... Alors intéressés ?

Après la Thailande, c'est au Laos d'assouplir ses restrictions d'entrée dans le pays et un portail de visa en ligne a été lancé pour les touristes étrangers à condition d'être vaccinés.

On parlait, la semaine dernière, de l'ouverture d'esprit des sociétés en Asie, on voudrait vous partager un combat mené dans un pays aux traditions bien ancrées. En 2016 la Chine a assoupli sa politique des naissances afin d'encourager la natalité, afin d'éviter la chute économique mais s'il y a bien un point sur lequel le gouvernement ne transige pas ce sont les naissances hors mariage ! Les mères non mariées voire célibataires sont vues comme des parias de la société... et certaines d'entres elles ont fait le choix du combat. Le pays compte 19 millions de mères célibataires, divorcées ou veuves -dans un pays qui manque cruellement de femmes, c'est assez ironique- et pourtant le gouvernement ne les considèrent pas. Un collectif s'est assemblée afin de faire voter une loi pour aider ces femmes parce que "La loi ne dit pas qu'avoir un enfant hors mariage est illégal (...) Mais elle ne dit pas non plus explicitement que c'est légal" selon l'avocate militante du collectif. Il y a encore du chemin à faire de ce côté là...

En parlant de changement, abordons celui effectué dans les usines textiles du groupe CARE au Bangladesh, en Indonésie et au Vietnam, où 58 000 personnes ont participé dont 90% de femmes ! CARE a amélioré le bien-être des travailleuses dans ses usines textiles grâce à l’accès à des conditions de travail dignes, à des protections juridiques et sociales et à des relations équitables entre hommes et femmes. On applaudit bien fort l'initiative