Coucou les Fantastics

Avec le début de ce mois de mai, c'est le retour des infos en tout genre. Pas que les nouvelles soient forcément meilleures mais à force de fouiner, j'ai réussi à dénicher quelques infos. Et je vous fais l'impasse sur les celles trop mauvaises. Ce sera donc un tout petit tour dans nos pays adorés

On commence par le Japon et par un petit reportage sur Arte - oui encore ! Le sujet est bien abordé et intéressant si comme moi votre consommation de thé est astronomique et que vos placards sont remplis de diverses variétés. Dans Japon, combat d'un maître thé : on y découvre Eichi Honda dans cette période post-pandémie alors que la culture japonaise du thé vert est menacé. Il est disponible en replay jusqu'au 26 juin : profitez-en. 

Un autre combat est mené dans ce pays, celui des femmes en politique. Alors que le gouvernement ne compte que 2 femmes et que 90% des parlementaires de la Chambre Basse du Parlement sont des hommes, une association met en place des séminaires avec des femmes politiques pour encourager les femmes de moins de 40 ans à s'intéresser à celle-ci et peut-être même à s'engager. Rei Murakami Frenzel, la présidente de l'association s'est montré surprises par l'engouement des participantes, démontrant que la population féminine voulait s'investir mais n'avait pas de soutien jusqu'à maintenant. La députée Seiko Noda dénonce la lenteur de changement de mentalités des japonais, qui n'ont jamais eu de femme à des postes haut gradé dans le gouvernement. Selon elle, même les personnes "éduquées" considèrent que la politique est un monde d'hommes !

En Thaïlande, c'est aussi une femme politique qui fait parler d'elle. Paetongtarn Shinawatra, fille de l’ancien Premier ministre milliardaire Thaksin Shinawatra, figure parmi les favorites au poste de Premier ministre. A deux semaines du scrutin, c'est un autre événement qui suscite l'intérêt : elle vient d'accoucher et assure déjà qu'elle sera présente le 12 mai lors d'un rassemblement à Bangkok ! C'est sur son compte instagram que la candidate à annoncer la naissance de son fils.

A l'occasion d'une fête bouddhique, la junte de Birmanie a annoncé aujourd'hui la libération de 2 153 prisonniers condamnés pour dissidence contre les militaires au pouvoir. Dans un communiqué, l'armée a indiqué que les prisonniers avaient purgé leurs peines "au titre de la section 505", une loi un peu floue souvent utilisé contre les journalistes ou militants, très controversée est très largement utilisée prévoit un condamnation courant jusqu'à trois ans de prison ! Et quand je dis largement, je suis gentille parce qu'on dénombre plus de 21 000 personnes arrêtés depuis le coup d'État du 1er février 2021. Cette libération n'est pas sans condition, en effet s'ils viennent à enfreindre à nouveau la loi, ils devront purger le reste de leur peine assortie d'une sanction supplémentaire, une autre façon de réprimer la population même si l'armée assure agir pour la paix de sa population. Si c'est une bonne nouvelle, elle est à prendre avec des pincettes. Ce n'est pas la première fois que la junte birmane fait ce genre de libération à l'occasion de fêtes nationales ou bouddhiques, aujourd'hui est un jour de pleine lune sacré dans le calendrier bouddhique. Ainsi 7 000 prisonniers avaient été libérés en début d'année pour fêter le 75e anniversaire de l'Indépendance, avec les mêmes conditions...

Bon Mercredi !