• Chapitre 5

    Chapitre 5

    First : Je ne pourrais pas venir, désolé j’ai un gros dossier à rendre. Je t’appelle dès que je peux venir.

    C’est le dernier message que m’a envoyé First il y a quelques jours. On ne s’est pas revu depuis le jour où il a retrouvé Dao après que celle-ci se soit sauvée pour le retrouver. Pourtant, on discute tous les jours que ce soit par message ou par appel et tous les soirs, First prend quelques minutes pour discuter avec Dao.

    — Papa, on pourrait amener à manger à Phi First ?

    — Il travaille ma puce, on ne peut pas le déranger.

    Elle croise les bras en faisant la moue, on est tous les deux installés à la table de la salle à manger et j’essaie de lui faire faire ses devoirs. Seulement, elle n’arrête pas de parler de First voulant absolument le revoir. Je ne comprends pas pourquoi elle est si attachée au jeune homme qu’elle n’a vu que deux fois. 

    — Mais, et s’il oublie de manger, il sera content qu’on lui en apporte.

    Je souris quand elle se montre incroyablement logique pour obtenir ce qu’elle veut. C’est vrai que j’aimerais bien aller le voir, seulement, je ne veux pas m’imposer. Il m’a dit qu’il m'appellerait, alors je ne dois pas le faire en premier surtout s’il est réellement occupé.

    — Il viendra bientôt, il faut que tu patientes ma chérie. 

    Elle soupire et je sais qu’elle voudrait insister alors je lui lance un regard qui lui montre que je ne changerai pas d’avis et qu’elle doit accepter ma réponse. Elle bougonne, reprend son stylo et se plonge dans ses devoirs, alors que moi je m’occupe des papiers que je n’ai pas eu le temps de faire depuis un petit moment. 

    — Papa je n’y arrive pas.

    Je relève la tête, elle me montre un exercice qu’elle doit faire, alors pendant l’heure qui suit, je l’aide à finir et à comprendre ce qu’elle n’a pas compris. Elle range rapidement ses affaires avant de filer sous la douche en chantonnant. 

    J’en profite pour finir ce que j’avais à faire puis je fais du rangement avant de m'atteler à faire le repas pour ce soir. La radio diffuse de la musique en fond sonore et j’entends Dao faire des allers et retours dans l’appartement, mais je la laisse jouer tranquillement. 

    J’aime faire à manger et chaque soir, je prends le temps de préparer de bon petits plats pour Dao, c’est aussi une manière pour moi de me rappeler mon enfance, quand ma mère faisait à manger et que l’odeur se répandait dans tout l’appartement. Je veux que Dao ait le même genre de souvenir quand plus grande, elle se remémorera son enfance.

    Je suis occupé à couper finement des légumes pour la soupe quand soudain quelqu’un se met à tambouriner à la porte. Je fronce les sourcils, surtout quand la voix paniquée de First me parvient à travers le bois de la porte. Je pose mon couteau, m’essuie rapidement les mains et me dépêche d’aller ouvrir le cœur battant. 

    First rentre dans mon appartement les yeux écarquillés, il attrape mon visage entre ses mains et commence à m’observer sous toutes les coutures comme s’il était à la recherche d’un problème chez moi. 

    — Est-ce que tu vas bien ? Il faut appeler une ambulance ? Où alors je t’emmène moi-même ? Tu as mal quelque part ?

    Je fronce les sourcils sous l’avalanche de questions qui sort de sa bouche puis je rougis quand soudain il essaie de soulever mon t-shirt visiblement à le recherche d’une blessure. 

    — First ! Attends, calme toi. Je vais bien.

    Je pose ma main sur celle qui est restée sur ma joue et il se fige alors que je le fixe dans les yeux pour bien lui faire comprendre que je n’ai rien. Sa bouche s’entrouvre et la panique laisse place à l’incompréhension. 

    — Mais… Dao…

    C’est pas vrai ! Quelle petite chipie, elle semblait tellement calme que je ne me suis pas vraiment posé de question, mais maintenant que j’y pense, je n’ai pas fait attention à où se trouvait mon téléphone. 

    — Je vais bien, je te le promets.

    Je suis en colère après ma fille, mais pour l’instant, je dois rassurer First qui a dû venir à toute vitesse ici en m’imaginant blessé et Dao seule dans la maison. Je n’attends pas et l’attire dans mes bras pour lui offrir une étreinte qui je l’espère finira de l’apaiser. 

    — J’ai eu peur que ce soit grave. 

    Son menton se pose sur mon cou et je lui frotte le dos pour le requinquer, ses bras m’encerclent et il me serre de toutes ses forces contre lui. J’ai un petit sourire en pensant que si je n’étais pas blessé au départ, s’il continue à me serrer si fort, il devra peut-être m’emmener à l'hôpital. 

    Pourtant, je ne l’arrête pas, au contraire, parce que j’apprécie vraiment beaucoup de me retrouver dans ses bras. On se détache l’un de l’autre et je remets quelques mèches qui sont droites sur sa tête à leur place. Je lui souris sans jamais le quitter des yeux avant de soupirer doucement. 

    — Dao voulait te voir, je lui ai dit que l’on devait attendre ton coup de fil, mais… elle en a fait qu’à sa tête. Je suis désolé. 

    — C’est pas grave, tu vas bien, c’est le principal. 

    Mon cœur bondit dans ma poitrine quand il dit ces quelques mots et je baisse la tête pour tenter de cacher mon trouble. 

    — Va t’asseoir, fait comme chez toi. Je vais aller parler à Dao. 

    J’ai besoin de m’éloigner un instant et surtout de régler les choses avec la petite fille. Je sais que parfois je suis trop gentil avec elle, mais ce qu’elle vient de faire dépasse largement les limites de ce que je peux tolérer.  

    Il hoche la tête et se dirige d’un pas lent vers le canapé, il se laisse tomber dedans en soupirant  avant de se prendre la tête entre les mains. Je l’observe un instant avant de me diriger vers la chambre de celle qui vient de nous jouer un drôle de tour. 

    J'ouvre la porte de la chambre et trouve Dao assise au bord de son lit, la tête basse, mon téléphone posé à côté d'elle. 

    Je referme la porte derrière moi et le fait qu'elle ne dise pas un mot, je sais qu'elle s'est rendu compte qu'elle avait fait une grosse bêtise. 

    — Tu peux m'expliquer pourquoi tu as fait ça ? 

    Elle lève rapidement les yeux vers moi avant de les baisser pour regarder ses mains avec lesquelles elle a commencé à jouer. 

    — Il me manquait vraiment beaucoup alors… 

    Elle se mordille la lèvre, elle n'ose pas me dire ce qu'elle a fait alors que je connais déjà tout du moins les grandes lignes. 

    Je m'approche de son lit et récupère mon téléphone avant de m'asseoir à côté d'elle. 

    — Alors tu as piqué mon téléphone. Tu as appelé First et tu lui a fait croire que je m'étais blessé. 

    Elle ne répond pas, mais son menton commence à trembler et elle renifle doucement avant de hocher la tête. 

    — Est-ce que tu comprends ce que tu as fais de mal ? 

    Je ne veux pas la punir sans être sûr qu'elle comprenne totalement pourquoi je le fais. Et puis si elle ne comprend pas ce qu'elle a fait de mal, alors elle ne pourra pas apprendre et ne plus refaire la même erreur. 

    — Je n'aurais pas dû prendre ton téléphone sans te demander. 

    Sa voix est toute basse, entrecoupée de reniflement, alors que des larmes coulent le long de ses joues. 

    — Et je n'aurais pas dû appeler Phi First en lui faisant peur pour qu'il vienne à la maison. 

    Elle essuie doucement ses yeux et je n'arrive pas vraiment à rester fâché. J'espère juste qu'elle aura compris et qu'elle ne recommencera pas de si tôt. 

    — Très bien et qu'est-ce que l'on doit faire maintenant ? 

    Même si la colère est redescendue, même si elle regrette vraiment ce qu'elle a fait, elle doit quand même être punie, mais une fois de plus, j'en discute avec elle, pour que la démarche vienne d'elle et qu'elle puisse avoir la réflexion d'assumer ses erreurs et de les réparer d'elle-même. 

    — Aller demander pardon à Phi First et… être punie de télé ? 

    Je lui caresse la tête et lui fais un signe de tête pour lui montrer que je suis d'accord avec ce qu'elle a dit. Elle me fait un petit sourire avant de brusquement passer mes bras autour de mon cou et je suis incapable de lui refuser un calin, peu importe la bêtise qu'elle a fait. 

    — Je suis désolée papa. Je recommencerais plus. 

    Je frotte doucement son dos en soupirant. 

    — Ne recommence plus ma chérie, même si tu veux voir quelqu'un, il ne faut pas mentir. 

    — Je t'aime papa. 

    Je dépose un gros baiser sur le sommet de sa tête en souriant et en caressant ses cheveux. 

    — Je t'aime aussi ma puce. Maintenant va voir First. 

    Elle m'offre un sourire, embrasse ma joue avant de sauter sur le sol et de se dépêcher de rejoindre First qui se trouve toujours dans le salon. Moi je reste assis quelques minutes sur le lit, leur laissant un moment ensemble pour que Dao puisse s'excuser, mais aussi pour me ressaisir. 

    Je suis troublé par la réaction de First. Son inquiétude envers moi quand il m'a cru blessé et la manière dont il m’a regardé. Je pose mes mains sur mes joues et essaie de calmer mon coeur qui s’est mis à battre un peu plus vite. Depuis des années, même si je suis entouré, cela faisait longtemps que personne ne s’était inquiété de cette manière pour moi et je dois dire que ça me plaît tout autant que ça me terrifie. 

    Je prends plusieurs grandes inspirations, je ne veux pas penser à ça, je ne veux pas commencer à m’embrouiller l’esprit. J’ai assez de choses à gérer pour en plus rajouter un crush étrange pour un homme que je connais à peine. Je me lève rapidement avant de rejoindre le salon où je trouve Dao assise sur les genoux de First pendant qu’ils sont en train de parler.

    Je n’interviens pas, je me dirige vers la cuisine et reprends la confection du repas, sauf que cette fois j’en fais un peu plus pour que First puisse manger avec nous. Je me concentre sur ma tâche, essayant de me vider l’esprit.

    Je suis en train de faire cuire la viande, quand une main se pose sur mon épaule me faisant sursauter. Je tourne la tête vers First qui me sourit avant de regarder ce que je suis en train de préparer. 

    — Tu as besoin d’aide ?

    — J’ai bientôt fini. Tu restes manger avec nous ? 

    Il hoche la tête et j’ai un petit sourire en coin quand je remarque qu’il continue de m’observer pour s’assurer que je vais bien. Je me mordille la lèvre inférieure pour ne pas rire et surtout appréciant beaucoup trop le fait qu’il se soucie de moi de cette manière. 

    — Je ne veux pas te déranger.

    — Tu ne me déranges pas et puis Dao t’a fait venir ici pour rien, alors tu mérites bien un bon repas. 

    Il m’offre son grand sourire, mais ne dit rien de plus, je reprends la préparation du repas et First reste quelques instants à côté de moi regardant ce que je prépare. Puis, il appelle Dao et ensemble, ils mettent la table tout en discutant joyeusement de tout et de rien. Je les regarde faire en souriant, me disant que je pourrais vraiment m’habituer très vite à ce genre de scène. 

     

    — Tu as réussi à finir ton dossier ?

    On vient de finir la vaisselle et Dao est couchée. On s'assoit dans le canapé et je lui pose la question, inquiet des conséquences que pourrait avoir la “blague” de Dao sur ses études. 

    — J’ai presque terminé, ne t’inquiète pas, une petite pause ne me fera pas prendre de retard. 

    Je soupire, soulagé, car je m’en serais vraiment voulu dans le cas contraire. Je me laisse complètement aller contre le dossier du canapé me détendant enfin après une longue journée entre le travail et m’occuper de Dao. 

    — Et toi, tu n’as jamais pensé à reprendre tes études ?

    Je tourne la tête vers lui un instant avant de réfléchir. Est-ce que j’aurais pu m’occuper de Dao et faire des études ? Sûrement, avec le soutien de Tay et Malaï, je suis sûr que j’aurais pu réussir. Est-ce que j’avais vraiment envie d’en faire ? Je n’en suis pas sûr du tout. 

    — Non, je voulais déjà pouvoir m’occuper de Dao et puis… je n’ai jamais trop aimé les études.

    — Alors tu fais quoi actuellement ?

    Il est tourné vers moi et semble pendu à mes lèvres alors que petit à petit il me fait me livrer à lui. Moi qui généralement n’aime pas vraiment parler de moi, là, je le fais sans difficulté, je suis même plutôt content de pouvoir le laisser découvrir qui je suis vraiment. 

    — Je suis fleuriste. Je n’avais aucune expérience, mais le couple qui tient la boutique a décidé de me donner ma chance. Je travaille pour eux depuis trois ans maintenant. Et toi, pourquoi le journalisme ?

    Je suis moi aussi curieux d’en apprendre davantage sur lui, j’ai envie que l'on soit plus proche, qu’au moins l’on puisse devenir ami lui et moi. 

    — Parce que mes parents l'ont décidé.

    D’accord, je ne m’attendais pas à cette réponse et à son visage qui s’assombrit soudainement. Puis les paroles qu’il a prononcées la dernière fois me reviennent en mémoire et je me mordille la lèvre un peu gêné d’avoir remis le sujet sur le tapis. 

    — Et qu’est-ce que tu aurais aimé faire ?

    Je suis surpris quand le silence se réinstalle après ma question, mais surtout qu’il prenne ma main entre les siennes et prenne le temps de réfléchir en jouant avec mes doigts. Je le laisse faire, lui laisse le temps dont il a besoin et puis ça ne me gêne pas vraiment. 

    — Et bien, quand j’étais petit, avant de comprendre que je n’avais pas vraiment le choix, je me voyais toujours dans un commerce. J’aime l’idée de voir les gens aller et venir, de pouvoir discuter avec eux. Je voulais juste gagner ma vie et pouvoir en profiter sans me mettre toute la pression sur les épaules. 

    Il tente de paraître détaché quand il me raconte ce qui était un rêve d’enfant, un rêve que ses parents ont écrasé pour combler leur propre besoin. Cependant, je sais que ce sujet le blesse plus qu’il ne veut pas se l’avouer. Ma main se serre contre la sienne cherchant à lui apporter un peu de réconfort.

    — Je suis sûr que tu ferais un merveilleux vendeur.

    — Vraiment ?

    Il n’a pas l’air habitué à ce qu’on lui fasse des compliments car il me regarde réellement surpris par mes mots. Ma main libre se pose sur sa joue, mon pouce dessinant la ligne invisible que prennent ses lèvres quand il sourit. 

    — Tu as un sourire rassurant. 

    Je me retrouve à rougir alors qu’avec un gros sous entendu, je lui explique que j’aime son sourire. Il me regarde un instant, j’ai dû mal à respirer alors qu’une tension étrange apparaît dans ma poitrine. Enfin il se met à sourire et mon cœur accélère soudain alors qu’il détourne le regard un peu gêné. 

    La discussion reprend petit à petit après ce moment de flottement, on évite les sujets épineux, mais on apprend à se connaître en découvrant les goûts, les loisirs et les envies de l’autre. On discute des heures sans voir le temps passé et je pense que l’on aurait sûrement pu discuter toute la nuit si la voix de Dao ne nous avait pas ramenés à la réalité. 

    Je laisse First le temps de la rejoindre et de la rassurer après un petit cauchemar. Quand enfin je quitte la chambre, je me rends compte de l’heure avancée et surtout que First risque d’avoir du mal à trouver un taxi, surtout dans le coin. 

    — Il est tard, tu devrais rester ici pour la nuit. 

    — Tu es sûr que ça ne te dérange pas ? Je veux bien te piquer le canapé pour la nuit. 

    Bien sûr que ça ne me gêne pas, au contraire, j’ai envie qu’il reste encore un peu plus longtemps ici, j’apprécie vraiment sa compagnie. Seulement quand il parle de prendre le canapé, je lève les yeux au ciel, comme si j’allais le laisser dormir là.

    — Le canapé est pour moi, tu prends ma chambre.

    — Quoi ? Non, tu es fatigué, tu dois te reposer.

    On se fixe dans les yeux l’un de l’autre pendant quelques secondes avant de pouffer en même temps. Je sens qu’aucun de nous n’est prêt à céder et il est déjà tard, lui comme moi avons besoin de dormir, alors je n’ai plus qu’une carte à lui proposer. 

    — Alors dormons ensemble dans le lit. 

    Sa bouche s’ouvre de surprise et il reste un instant figé le regard vide comme si son cerveau avait soudain cessé de fonctionner. Puis il a un petit rire gêné avant de doucement hocher la tête. 

    — Je… Je vais te prêter des habits.

    Je me lève aussitôt, heureusement, j’ai plusieurs habits beaucoup trop grands pour moi qui lui iront parfaitement. Je me dépêche d’aller dans ma chambre, chercher les habits avant de revenir. 

    — Tu peux aller prendre ta douche et après aller te coucher si tu veux.

    Il prend les habits de mes mains et on a du mal à se détacher du regard de l’autre, je ne sais pas ce que j’attends, ce que je veux, mais j’ai l’impression que ça grandit de plus en plus à l’intérieur de moi. 

    — J’y vais maintenant.

    Il recule petit à petit avant de finir par s’enfermer dans la salle de bains et je reste immobile quelques secondes avant de retourner dans la chambre. Je n’arrive pas à me départir de mon sourire quand je me laisse tomber sur le lit, entendant la douche en bruit de fond et sentant mon coeur bondir dans ma poitrine.

    Une vingtaine de minutes plus tard on est tous les deux allongé dans la chambre plongée dans le noir. Aucun de nous ne parle, mais je suis clairement conscient de sa présence à mes côtés. Je peux sentir ses doigts près des miens et je me sens étrangement apaisé, comme si tout était à sa place à cet instant. 

    — Bonne nuit Khaotung.

    — Tu peux m’appeler Khao tu sais…

    Je n’ose pas croiser son regard, Khaotung, c’est comme ça que les gens qui ne me connaissent pas m’appelle, Khao, c’est pour mes proches, ceux que j’apprécie et puis une chose est sûr, j’apprécie beaucoup First. 

    — D’accord, bonne nuit Khao.

    — Bonne nuit First.

    Je souris avant de prendre une profonde inspiration avant de fermer les yeux en m’installant plus confortablement. Mes yeux se rouvrent soudainement, quand l’air de rien, son petit doigt vient saisir le mien. Il ne fait rien de plus et je ne cherche pas non plus, profitant juste de l’instant en me laissant glisser dans le sommeil.


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  • Commentaires

    2
    Jeudi 15 Décembre 2022 à 13:26

    Yu9 m'a encore enlevé les mots de la bouche, lol winktongue On ressent beaucoup de douceur, c est trop mignon ^^

    Merci pour ce nouveau chapitre <3

    1
    Jeudi 15 Décembre 2022 à 13:17

    C'est pas beau de mentir et de faire des frayeurs pareilles aux gens... Dao n'aurait pas dû...

    La relation qui s'installe peu à peu entre eux est douce à lire ;0)

    Merci pour ce nouveau chapitre.

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