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Chapitre 41
Chapitre 41Indices
— Kitty... Kitty...
On aurait dit que quelqu'un l'appelait. Zhan Zhao fronça légèrement les sourcils, se tourna et cacha sa tête dans la couverture, et l'ignora.
— Kitty.
Le doux appel continua.
— Kitty, réveille-toi.
— Hum… marmonna Zhan Zhao en s'enroulant dans la couverture. Maudite souris, grogna-t-il.
— Je t'embrasse si tu ne te lèves pas.
Un toucher humide et chaud s'attarda sur sa nuque. Il remonta progressivement jusqu'à ses oreilles...
— Aah.
Zhan Zhao se réveilla immédiatement et se boucha les oreilles en rougissant. Il se leva d'un bond du canapé et fixa avec colère la Souris qui souriait à pleines dents sous ses yeux.
Bai Yutang lui donna une bise sur les lèvres.
— Bonjour.
Zhan Zhao fut stupéfait et donna un coup de patte à Bai Yutang devant lui.
— Souris folle, c'est le bureau ! dit-il en serrant les dents.
— Ce n'est pas grave, la porte est fermée, répondit Bai Yutang tout souriant et en haussant les épaules.
Zhan Zhao frotta son cou douloureux.
— Pourquoi suis-je ici ?
— Tu t'es endormi hier soir, et Gongsun était dans ton bureau. Je t'ai donc amené ici.
— Et toi ? J'ai dormi sur ton canapé, où as-tu dormi ?
Il accepta le café de Bai Yutang. Il était encore endormi.
— J'ai dormi ici la nuit dernière. Il n’y avait pas de place pour deux personnes sur le canapé, dit Bai Yutang avec légèreté.
— Pff.
Zhan Zhao aspergea sa bouche de café.
— Foutu chat ! Tu vas laver le tapis pour moi !
— Souris puante ! Pas étonnant que j'aie mal partout ! Je n'ai pas dû bien dormir cette nuit !
— Je t'ai prêté mon canapé pour dormir, et tu te plains encore ?
— Tu aurais dû dormir par terre !
— J'aurai pris froid !
— Tu ne peux pas attraper un rhume de cette variété !
— Quelle variété ?
— Tu as entendu parler des bactéries qui peuvent attraper un rhume ?
— Tu me rabaisses encore ?
— Je vais prendre une omelette pour le petit-déjeuner ! Va l'acheter !
— Foutu chat ! Je te dois une fière chandelle de ma dernière vie !
— Mets de la sauce piquante dessus !
Quinze minutes plus tard, Zhan Zhao était assis dans son bureau, buvant du lait et mangeant une omelette.
— Et Gongsun ? demanda Zhan Zhao à Bai Yutang en voyant le canapé vide.
— Oh, il s'est endormi après avoir pris des médicaments hier soir, et mon frère est venu le chercher.
— Gongsun l'a-t-il suivi de son plein gré ? demanda Zhan Zhao avec attention.
— Il était groggy à ce moment-là. Je ne pense pas qu'il était conscient, mais en tout cas, il n'a pas résisté, répondit Bai Yutang tout en buvant la demi-tasse de café restante de Zhan Zhao.
— Hmm…
Zhan Zhao tourna son regard pensif tout en mangeant.
— Maudit Chat, à quoi penses-tu ? demanda Bai Yutang amusé.
— Hmm… réfléchit Zhan Zhao avant de conclure: C'est très subtil…Très subtil.
— Patron…
Les autres membres de l'équipe sont venus au bureau les uns après les autres.
— J'ai une information importante ! dit Xu Qing qui entra en courant.
— Rassemblez tout le monde dans la salle de réunion ! dit Bai Yutang.
Dans la salle de réunion...
— Jon King ? Tout le monde regarda Xu Qing avec incrédulité. Vous êtes sûr que l'arme a été achetée par Jon King ?
— C'est exact ! acquiesça Xu Qing. La nouvelle vient de Han Zhang. Elle ne devrait pas être fausse.
— Mais... Qi Lei voulait le tuer avec l'arme qu'il lui avait donnée ?
Wang Chao était perplexe.
— Non, c'est le professeur Wilson que Qi Lei veut vraiment tuer, dit Zhan Zhao. La tentative de meurtre sur Jon était probablement une ruse.
— Oui, pour que personne ne doute de lui, grogna Bai Yutang.
— De plus, j'ai vérifié les informations de Jon King hier, poursuivit Xu Qing. Il était étudiant en médecine à l'Université de Columbia. Après avoir obtenu son diplôme, il a travaillé comme anesthésiste dans un hôpital pendant deux ans. Puis il s'est soudainement reconverti en acteur.
— Anesthésiste ? dit Bai Yutang surprit. Il connaît les caractéristiques des drogues comme les narcotiques ?
— D'après l'examen de Lara hier soir, il s'agissait bien d'une overdose de drogues qui provoquent des hallucinations, dit Zhang Long regardant la transcription de la nuit précédente. D'après elle, ces médicaments étaient des sédatifs et elle en prend tout le temps. Jon King les mélange pour elle.
— Ha ! La preuve est concluante ! dit Zhan Zhao qui semblait jubiler. Pouvons-nous attraper ce pervers cette fois-ci ?
— Pervers ?
Les gens autour d'eux semblaient perplexes.
— Hum, hmm… dit Bai Yutang en toussant deux fois. Zhang Long, Wang Chao, allez amener Jon King ici. Demandez-lui de coopérer à l'enquête.
— Patron, ne devrions-nous l'arrêter ? Nous en avons assez. Les preuves sont solides, proposa Wang Chao.
— Non, il est trop tôt pour l'arrêter, dit Zhan Zhao. Et c'est aussi une célébrité. Il attirera trop l'attention, ce qui n'est pas propice à notre enquête.
— Non, je pense que si nous lui demandons de coopérer à l'enquête, il risque de refuser de venir, dit Zhang Long qui était un peu embarrassé.
— Oh… dit Zhan Zhao en jetant un coup d'œil à Bai Yutang avec un sourire. Ce n'est pas grave. Si vous lui dites que le Capitaine Bai veut qu'il vienne, je pense qu'il vous suivra avec empressement.
Zhang Long et Wang Chao partirent avec confusion, et Bai Yutang le fixa.
— Kitty ! Tellement aigre.
— Vraiment ? dit Zhan Zhao en se retournant et en marchant vers la porte. Je vais retourner dormir, et ensuite, j'aurai un merveilleux interrogatoire avec ce pervers aux cheveux dorés !
Bai Yutang secoua la tête et rit. Ce Chat n'avait toujours pas digéré l'incident.
— Patron…
Xu Qing, sur le côté, semblait un peu hésiter.
— Qu'est-ce qui ne va pas ? Dis-moi, dit Bai Yutang, il s'assit à la table de conférence et le regarda.
— Ce... votre, les deux subordonnés de votre frère...
— Qu'est-ce qui ne va pas chez eux ? demanda Bai Yutang.
— Euh... Han Chang m'a dit que cette fois, ils ont identifié la source de l'arme, et que la méthode était peu... peu orthodoxe.
— Oh… dit Bai Yutang qui était amusé par la fragilité de Xu Qing. Il tendit la main et lui tapota l'épaule. Détends-toi. Ici, ils ne feront rien d'inhabituel.
Après avoir fini de parler, il se leva et sortit du bureau.
— Frère, frère, s'il te plaît, ne fais pas n'importe quoi..
Gongsun se leva du lit et repoussa la lourde couette. Il respira profondément. La couette avait failli l'écraser à mort.
Il se sentait frais et dispos, et sa tête ne lui faisait pas mal. Bien qu'il y ait encore un peu de fatigue, ce n'était pas aussi inconfortable qu'hier.
Il se leva du lit, tituba jusqu'à la salle de bains et ouvrit la douche...
Vêtu d'un peignoir et les cheveux dégoulinants, Gongsun sortit de la salle de bain et entra dans le salon. Son estomac semblait un peu affamé, comme s'il n'avait jamais mangé.
— Tu as faim ?
Le bruit soudain derrière lui surprit Gongsun. Lorsqu'il se retourna, il vit Bai Jintang à cinq ou six pas derrière lui, en train de l'observer.
Gongsun ne dit rien et tourna le visage pour s'essuyer les cheveux.
— Je t'avais dit que je ne viendrais pas, mais je m'inquiète pour toi. Tu vas mieux ? continua de parler Bai Jintang ne se souciantpas que Gongsun l'ignore.
Gongsun ne disait toujours rien et restait là, hébété.
— Je veux te parler, continua Bai Jintang.
Gongsun se dirigea vers la porte, l'ouvrit et se mit sur le côté.
Avec un lourd soupir, Bai Jintang se dirigea à contrecœur vers la porte. Avant de sortir, il chuchota à Gongsun.
— Le petit déjeuner est sur la table. Après avoir mangé, n'oublie pas de prendre tes médicaments et de te reposer.
Puis il se retourna et partit.
Gongsun ferma la porte et resta un moment devant. Il entendit l'ascenseur s'ouvrir et se fermer, puis la porte s'ouvrit à nouveau. Bai Jintang se tenait à l'extérieur, un peu gêné.
— Sèche tes cheveux.
Gongsun le regarda.
Bai Jintang était un peu excité. Heureusement, sans l’empêcher de le regarder.
— Euh... Je m'en vais.
Lui tendant la main pour l'aider à fermer la porte, Bai Jintang entra à contrecœur dans l'ascenseur.
Gongsun resta debout un moment, puis alla chercher un sèche-cheveux dans la chambre et s'appuya sur le canapé pour se coiffer. De loin, il vit les rideaux du bureau du président du groupe Bai se lever.
Il hésita un instant, puis choisit finalement de ne pas fermer les rideaux du salon.
Gongsun, les cheveux secs, se leva et se dirigea vers la table où se trouvait un petit déjeuner chinois léger, revigorant.
Il s'assit et mangea tranquillement. Il alla ensuite sur le canapé et lut le journal pendant un moment avant de se lever pour prendre ses médicaments.
Lorsqu'il entra dans la chambre à coucher, les rideaux étaient également ouverts. Au lieu d'y prêter attention, il grimpa sur le lit et se couvrit de l’ édredon pour dormir.
Au loin, Bai Jintang se tenait devant la fenêtre et l’observait, le regard vide et sans bouger. Le café qu'il tenait dans sa main refroidissait lentement et son cœur s'adoucissait peu à peu. Gongsun était vraiment gentil et doux.
Dans la salle d'interrogatoire de la police, Jon King était assis calmement, sans avocat.
Bai Yutang et Zhan Zhao entrèrent dans la salle, ce qui fit sourire Jon King.
Ils s'assirent face à face.
— Je n'ai rien fait hier, dit Jon en toute innocence. Vous m'arrêtez ?
— Nous vous avons demandé de coopérer à l'enquête. Pensez-vous avoir fait quelque chose qui mérite d'être arrêté ? demanda Zhan Zhao.
Bai Yutang agita un petit drapeau blanc de reddition dans son cœur. C'était incroyable. Cat avait ouvert le feu dès son arrivée. Cet étranger allait servir de chair à canon aujourd'hui.
— Hehehe… rit Jon en regardant Zhan Zhao en souriant. Vous m'êtes hostile ? Ce n'est pas le ton de quelqu'un qui demande de la coopération.
— Alors ne coopérez pas à l'enquête. Votre situation peut être directement convertie en interrogatoire, sourit également Zhan Zhao.
— Oh ? demanda Jon qui semblait intrigué. Je ne sais pas trop ce que j'ai fait pour me qualifier pour ça ?
— C'est le médicament que vous avez donné à Mme Laura ? dit Bai Yutang en sortant un flacon de pilules d'un sac de preuves.
— Oui, acquiesça Jon en y jetant un coup d'oeil.
— Il est illégal de fabriquer des drogues psychédéliques.
— Pas dans notre pays, s'excusa Jon. Je ne connais pas le système juridique de votre pays… Puis il regarda Bai Yutang d'un air entendu. Si vous êtes libre, vous pouvez m'apprendre.
Bai Yutang sentit l'atmosphère autour de lui devenir un peu plus lourde et pria pour le condamné Jon dans son cœur.
— Que Dieu vous sauve !
— Avez-vous déjà acheté un fusil de sniper Barrett M82A1 ?
— J'en ai acheté un, répondit Jon rapidement.
— Vous venez d'admettre la possession illégale d'armes à feu ? dit Bai Yutang en le regardant.
Jon le regarda avec joie.
— Oh, il n'est pas illégal de détenir des armes à feu dans notre pays. D'ailleurs, j'ai perdu cette arme. Encore une fois, si vous êtes intéressé, vous pouvez m'apprendre les lois de votre pays.
Bai Yutang fronça les sourcils et regarda Jon qui souriait joyeusement devant lui. Il avait vraiment envie de le frapper. À ce moment-là, Zhan Zhao, à côté de lui, lui donna un coup de coude et lui fit signe.
— Je prends le relais !
Il sortit les photos du corps de Jia Zhengyan et le flacon de pilules et les posa devant Jon.
— Est-ce que c'est illégal de tuer dans votre pays ? demanda Zhan Zhao en ricanant.
Jon regarda les photos du cadavre et devint un peu vert.
— Nous avons maintenant des preuves solides pour vous inculper dans le cadre d'une affaire de meurtre. Voulez-vous appeler votre avocat ? poursuivit Zhan Zhao.
Le visage de Jon s'enlaidit pendant un instant, mais Zhan Zhao n'avait pas voulu lui laisser une chance de se détendre et continua à le presser.
— Je vais vous annoncer une autre bonne nouvelle. Ce meurtre fait partie d'une série de meurtres... Dans votre pays, il semble que les peines infligées aux tueurs en série soient très diverses. Devinez quelle sera la vôtre ? La pendaison ? Ou la chaise électrique ?
Se frottant le visage avec lassitude, Jon s'effondra sur sa chaise. Bai Yutang haussa un sourcil.
— Il semble que vous n'ayez pas beaucoup de temps pour étudier le droit étranger. Mais vous devriez étudier le droit de votre propre pays. Dans votre cas, vous serez condamné à perpétuité - au moins deux cents ans. Ou vous serez condamné à mort.
— Ok, dit Jon, abandonnant en écartant les mains. Vous avez gagné. Je vais parler, je vais parler.
Jon sortit alors le portefeuille de sa poche, l'ouvrit et montra une photo à Bai Yutang et Zhan Zhao.
En la regardant, ils virent un jeune homme au sourire éclatant sur la photo.
Dès que Zhan Zhao vit la photo, il comprit pourquoi Jon s'intéressait à Bai Yutang... Bien que l'homme sur la photo soit un étranger blond aux yeux bleus, Bai Yutang et lui se ressemblent beaucoup.
— Il s'appelle Angel, l'amour de ma vie, dit Jon en regardant la photo comme s'il se souvenait du passé. Lorsqu'il avait 20 ans, il a eu un accident de voiture et a subi des lésions cérébrales. Il avait souvent des hallucinations. Avant, il était très joyeux, mais il est devenu dépressif et malheureux. Je l'ai emmené voir le meilleur psychologue des États-Unis à l'époque, le professeur Wilson. Je m'attendais à ce qu'il le guérisse, mais je ne m'attendais pas - je ne m'attendais pas à ce qu'il se suicide après avoir suivi le traitement pendant une période, continua Jon un peu ému. Nous nous aimions tellement, mais il s'est suicidé. J'étais seul et je ne pouvais pas vivre ou travailler normalement. Plus tard, je me suis lancé dans le show-business. Cet environnement bruyant ne me permettait pas de me sentir seul. Ce travail m'a permis de rencontrer beaucoup de gens, et j'ai cherché frénétiquement quelqu'un comme lui, mais plus je cherchais, plus je me rendais compte qu'il était unique... Jusqu'au jour où je vous ai vu à la fête. Vous et Angel vous vous ressemblez beaucoup, mais vous êtes bien plus fort que lui... il était trop vulnérable, continua-t-il en soupirant.
Zhan Zhao et Bai Yutang se regardèrent l'un l'autre.
— Alors vous détestez le Professeur Wilson ?
— Bien sûr, je le déteste ! Ce n'est qu'un hypocrite qui m'a trompé. Il a tué ma personne préférée ! Vous savez que j'ai appris plus tard que les médicaments et les traitements qu'il a donnés à Angel n'ont jamais été utiles ? En plus de cela, il faisait des expériences sur mon bien-aimé afin de prouver cette théorie de merde qui le rendrait célèbre dans le futur !
— Qu'est-ce que c'est ? demanda Bai Yutang en sortant la carte du Fils du Diable.
Jon jeta un coup d'œil à la carte, puis reprit son souffle et sourit.
— C'est tout ce que je voulais dire. Pour le reste, j'attendrai que mon avocat vienne, dit-il.
Il resta ensuite silencieux.
Zhan Zhao et Bai Yutang sortirent de la salle d'interrogatoire d'un air contrarié. Jon et Yang Feng étaient dans le même état. Ils ne semblaient pas avoir peur de leurs crimes, mais lorsqu'on les interrogea sur "l'entraînement de tueur ", ils ne dirent rien, comme s'ils cachaient un profond secret... C'était déroutant.
— N'y pense pas trop. Ta tête va exploser, Kitty. Allons manger quelque chose à la cafétéria.
Bai Yutang éloigna Zhan Zhao et partit.
Dans la cafétéria du commissariat, Bai Yutang commanda à manger. Zhan Zhao, qui se tenait à côté de lui avec un plateau, vit que non loin de là, Bai Chi jouait à pierre-papier-ciseaux avec un enfant.
L'enfant lui semblait familier. Après avoir acheté la nourriture, Bai Yutang suivit le regard vide de Zhan Zhao jusqu'à l'endroit où il regardait.
— Oh. N'est-ce pas le fils de Lu Fang ?
— Ah !
Zhan Zhao se souvint également. L'enfant était le petit Lu Zhen de la dernière affaire.
Lu Zhen semblait perdre, le visage plein d'incrédulité. Bai Chi gloussait.
— Ces deux-là semblent avoir le même âge psychologique, pensèrent Zhan Zhao et Bai Yutang.
Ils se regardèrent l'un l'autre. Ils avaient trouvé leur divertissement. Les deux frères au sourire narquois se dirigèrent vers les deux jeunes frères avec leur repas...
— Ah ! Oncle Zhan, Oncle Bai ! les salua Lu Zhen affectueusement.
Les deux s'assirent avec eux à la même table.
— À quoi jouez-vous ? demanda Bai Yutang.
— Oh ! dit Lu Zhen avec admiration. Il est si doué ! Il gagne toujours !
— Si doué ? demanda Bai Yutang avec curiosité.
— Huh ! acquiesça Lu Zhen. Il a perdu quelques fois au début, mais plus tard, il a dit qu'il ne perdrait jamais, et bien sûr, il ne l'a pas fait !
— C'est encore tes mathématiques avancées ? demanda clairement Zhan Zhao à Bai Chi.
Bai Chi sourit d'un air embarrassé.
Zhan Zhao étreignit Xiao Lu Zhen et lui chuchota à l'oreille, puis Lu Zhen demanda curieusement.
— Vraiment ?
— Si vous ne me croyez pas, essayez ! dit Zhan Zhao en souriant et en prenant une bouchée du sandwich.
— D'accord ! dit Lu Zhen retroussa ses manches. Jouons encore !
Cette fois, Xiao Lu Zhen ne cessa de fixer les yeux de Bai Chi et gagna à chaque fois. Bai Yutang le regarda avec plaisir. Après que Xiao Bai Chi ait perdu plus de 20 fois d'affilée, il leva finalement les mains et se rendit.
— J'abandonne ! Je reconnais ma défaite !
Lu Zhen applaudit et s'enfuit.
— Pourquoi...Pourquoi est-ce arrivé ? demanda curieusement Bai Chi.
— Ne t'engage pas dans des activités de jeu avec ce Chat ! Tu vas perdre à coup sûr ! rit Bai Yutang.
— C'est en fait très simple. Tout le monde a des habitudes subconscientes. Je viens d'observer les vôtres. Lorsque vous utilisez des ciseaux, vos yeux regardent inconsciemment en bas à droite, lorsque vous utilisez du papier, vous clignez des yeux, et lorsque vous utilisez une pierre, vos yeux s'inclinent en haut à gauche, lui répondit-il en lui jetant un regard.
— Oh, vous avez vraiment l'air de…
Bai Chi grignota bêtement du pain.
— De ? De quoi ? demanda Zhan Zhao en riant.
— D'une personne que j'ai rencontrée hier. On peut voir à travers le cœur, dit Bai Chi avec un regard émerveillé.
— Vraiment ? demanda Bai Yutang incrédule. Il y a plus d'un de ces monstres ?
Zhan Zhao lui marcha dessus férocement, et Bai Yutang fut presque étouffé par le sandwich et se martela la poitrine avec force.
— Humph ! Zhan Zhao lui tendit un verre d'eau. Qu'a-t-il vu à travers ? demanda-t-il à Bai Chi.
— Ce n'est pas ça, réfléchit Bai Chi, clignant des yeux un instant. Mais il a dit quelque chose de très intéressant, je m'interrogeais à ce sujet.
— Oh ? Qu'a-t-il dit ?
— Il a dit : "Si tu ne deviens pas le fils de Dieu, tu devras être le fils du Diable". Parce qu'ils ont quelque chose que les humains n'ont pas.
— Kuangdang...
Dans un bruit, la cuillère que tenait Zhan Zhao tomba dans le bol de soupe.
Bai Yutang et Bai Chi regardèrent Zhan Zhao avec perplexité.
— Kitty ? demanda Bai Yutang en tapotant Zhan Zhao.
— Je comprends, je comprends ! dit soudain Zhan Zhao.
Après avoir parlé, il se leva et sortit précipitamment.
— Kitty ?
Bai Yutang laissa tomber le sandwich et courut après lui.
Xiao Bai Chi hésita, désemparé, puis courut avec son pain pour le suivre.
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Commentaires
Merci pour ce nouveau chapitre . J'adore leurs petites chamailleries, sont trop choux .
Courage pour la suite de la traduction.