• Chapitre 4

    Chapitre 4
    Secret Touch

    J’ai l’impression de flotter, d’être au milieu du plus beau des rêves et je ne veux surtout pas me réveiller. Ses lèvres brûlantes se posent sur mon cou et je me cambre en soupirant. La sensation est agréable, douce et affolante, je suis allongé sur le lit et Tay est juste au-dessus de moi, il me dévore et je suis bien trop heureux de le laisser faire. On ne dit pas un mot, sinon ce serait prendre le risque de voir cette bulle exploser et j’ai trop besoin de le sentir près de moi ce soir.

    J’ai besoin, pour enfin tourner la page, d’aller au bout avec lui, de combler enfin cette frustration qui nous obsède tous les deux depuis le lycée et c’est avec bonheur et mélancolie que je cède à ses baisers et ses caresses. 

    Il embrasse mon torse au fur et à mesure qu'il défait les boutons de ma chemise et ma peau se couvre de chair de poule, le silence qui nous entourait est petit à petit remplacé par ma respiration rapide et désordonnée. Je me mords la lèvre quand sa langue bouillante glisse sur la peau de mon ventre et mes doigts se crispent sur ses épaules quand il ouvre mon pantalon.

    Très rapidement, je me retrouve juste en caleçon devant lui. Je me sens rougir quand il se redresse alors que je suis toujours allongé sur le lit et qu'il me dévore du regard. Moi, je suis hypnotisé par ses mains, lentement elles glissent de boutons en boutons, dévoilant un torse parfait. J'ai à peine conscience que je passe ma langue sur mes lèvres comme si j'avais hâte de goûter à ce qui m'est offert.

    Son pantalon glisse le long de ses cuisses musclées et je sens mes joues chauffer quand j'aperçois son sexe durci encore caché par son boxer. Je me mordille la lèvre sans m'en rendre compte et je frémis quand, de son pouce, il me force à la relâcher et que ses lèvres se posent sur les miennes. 

    Je l'accueille entre mes cuisses, enserrant fortement sa taille pour l'empêcher de fuir. Mes bras s'enroulent autour de son dos alors que lui les passent autour de mon cou. On s'embrasse à en perdre haleine et quand il bouge contre moi frottant nos intimités, je m'embrase aussitôt, me rappelant ce jour-là dans la forêt. 

    Je gémis pour la première fois quand il laisse un premier suçon sur mon cou et le sentiment de lui appartenir est tellement exaltant que d'un coup de hanche je nous fais basculer pour me retrouver à cheval sur lui. Je ne lui laisse pas le temps de m'arrêter, c'est à mon tour de découvrir son corps. Je laisse plusieurs marques sur son torse avant de baisser son sous-vêtement.

    Ma bouche se referme autour de son sexe et un long frisson parcours mon corps quand il laisse un son guttural s'échapper de sa bouche. Aussi étrange que cela puisse paraître, je n'ai jamais fait de fellation à qui que ce soit, mais lui c'est différent, j'en ai envie, je veux le sentir se tordre sous moi et c'est ce qu'il finit par faire.

    Brusquement, il me force à arrêter avant de m'embrasser langoureusement et il ne lui faut pas longtemps pour reprendre l'avantage sur moi. Je m'accroche aux draps quand à son tour il me prend entre ses lèvres et que ses doigts me préparent pour le recevoir. Le plaisir est fulgurant, j'ai l'impression qu'il pourrait me tuer sur place.

    Je ne ressens même pas de pointe de jalousie et de douleur quand il sort un préservatif de son portefeuille,  j'occulte le reste du monde, pour le moment, il n'y a que lui et moi et c'est tout ce qui compte.

    Je grimace un peu quand il me pénètre et je veux détourner le regard pour lui cacher, mais il m'en empêche et son regard plonge dans le mien. Malgré moi, l'espoir renaît et un instant je voudrais croire que ce moment pourrait être autre chose qu'un adieu. Même sa manière de m'embrasser à cet instant me donne l'impression qu'il m'aime et je sens des larmes couler lentement le long de mes joues alors que petit à petit il prend possession de mon corps.

    Il embrasse mes joues pour stopper mes larmes, au moment où son bassin cogne mes cuisses et que l'on ne fait plus qu'un. Il ouvre alors la bouche, je ne sais pas ce qu'il veut dire, mais je ne veux pas que ce moment se brise alors je pose ma main dessus pour le faire taire. Il soupire doucement, je ferme les yeux en soupirant quand il commence à bouger en moi et j'ai l'impression qu'il me fait goûter au paradis et si je sais qu'après, mon enfer personnel sera encore plus sombre, je m'abandonne complètement entre ses bras.

    On a fait l'amour un long moment, sans se précipiter, en laissant le plaisir monter en nous jusqu'à nous donner l'impression d'être submergés par lui. Quand ses coups de reins m'amènent à la jouissance, c'est une explosion comme je n'en avais jamais connu auparavant. Je me souviens juste m'être accroché à lui, mes doigts s’enfonçant dans la peau de son dos. Je me souviens avoir eu du mal à respirer et m'être senti en sécurité quand il a joui à son tour en me serrant tellement fort dans ses bras que je me suis senti entier pour la première fois depuis très longtemps.

    Après ça, on est resté allongé l'un contre l'autre, sans parler, sans bouger. Je me sens juste bien, mais je sais que ça ne va pas durer, qu'il va s'éloigner définitivement. Je ne veux pas y penser maintenant, je veux me raccrocher à cette parenthèse aussi longtemps que je le peux. Alors quand un moment plus tard, il reprend ses baisers et ses caresses, je m'abandonne à nouveau sans hésiter une seconde. 

    On a refait l'amour une nouvelle fois, plus fortement et une nouvelle fois l'orgasme a été dévastateur et même si j'aurais aimé profiter de sa présence toute la nuit, j'ai fini par m'endormir, épuisé. 


    Je grimace un peu quand je me tourne dans mon sommeil, mes hanches sont raides et je me sens rougir quand en me réveillant et malgré tout l'alcool ingurgité je me souviens parfaitement de pourquoi je ressens ce genre de douleur. Tay et moi avons fait l'amour une partie de la nuit. 

    Je souris en coin en sentant son bras entourer ma taille pour me maintenir contre lui. Sourire qui disparaît petit à petit quand je prends conscience de ce qui vient de se passer. On a fait l'amour et même si je ne peux pas le regretter, le souvenir de son annonce me remet les pieds sur terre. Je viens de passer la nuit avec un homme fiancé. 

    Je me retourne pour lui faire face et je suis soulagé qu'il dorme profondément. Mon regard est tout de suite attiré par les nombreuses marques que j'ai laissées sur son corps et la culpabilité apparaît car je ne sais pas comment il va pouvoir expliquer ça… ni sa disparition soudaine d'ailleurs.

    Je laisse mon index glisser sur l'une d'elle avant de sursauter quand Tay bouge dans son sommeil en marmonnant. Son bras me rapproche de lui et mon cœur accélère brutalement quand il dépose un baiser sur ma tempe. 

    — Je t'aime Tay…

    Je murmure et un instant je voudrais qu'il soit assez réveillé pour m'entendre et me répondre. Seulement après un autre petit soupir, il s'immobilise à nouveau. J'hésite un instant, puis je l'embrasse avec douceur sur les lèvres, ignorant le pincement au cœur quand il ne réagit pas, trop profondément endormi. 

    — Je te souhaite d'être heureux.

    Mon menton se met à trembler et je dois prendre une profonde inspiration pour ne pas craquer. Je voudrais rester dormir dans ses bras, je voudrais me réveiller à ses côtés et lui donner une chance de me retenir. Seulement, je sais comment se passent les après, comment lui va se montrer froid, distant et dire des choses qui vont forcément me blesser. Alors pour cette fois, pour cette dernière fois, c'est moi qui vais fuir, je vais préserver cette parenthèse intacte et m'y raccrocher pour continuer à vivre et peut-être un jour l'oublier. 

    Quitter son étreinte est plus difficile que je ne le pensais car il me tient fermement contre lui. J'ai froid quand je réussis à quitter le lit et je me rhabille rapidement, même si j'ai dégrisé, je sens que l'alcool coule encore dans mes veines et c'est peut-être ce qui me permet de partir plus facilement. Quand la porte se referme derrière moi, mon cœur se brise totalement et c'est en laissant les larmes couler le long de mes joues que je trouve un taxi pour rentrer chez moi.


    Il est encore très tôt, le soleil n'est même pas encore levé alors je suis surpris de trouver mon père debout au milieu de la cuisine. 

    — Ta mère a eu une crise, mais elle va mieux maintenant, répond-t-il à ma question muette tout en continuant de se préparer à manger. Je ne pensais pas que tu rentrerais cette nuit. Ton n'avait pas prévu des chambres ?

    Je me sens rougir à la question de mon père, j'étais bien dans une de ces chambres, seulement… je n'ai pas fait qu'y dormir. Il lève alors les yeux vers moi et fronce les sourcils. 

    — Tu n'as rien à me dire ?

    — Quoi ?

    Je rougis encore plus quand je baisse les yeux sur moi et comprends les regards que le chauffeur de taxi m'a lancé. Je suis complètement débraillé, les boutons de ma chemise sont accrochés en décalé, les deux premiers ne sont même pas accrochés, laissant mon torse apparaître et on peut y voir plusieurs suçons. 

    — Oh !

    — J'espère que tu t'es bien protégé, je ne veux pas d'un petit enfant hors mariage.

    Je souffle en l’entendant, ce n'est définitivement pas la conversation que je veux avoir maintenant. Je sais qu'il est seulement à moitié sérieux. Il nous demande de faire attention, mais il n'attend pas forcément que l’on se marie pour avoir une vie. Seulement, j'ai bu et je ne suis pas très stable émotionnellement.

    — Papa, arrête,  ça ne pourra pas arriver.

    Je ne réfléchis pas vraiment à ce que je viens de lui dire. Habituellement, je fais très attention, je ne veux justement pas, je ne veux pas mettre la puce à l’oreille de ma famille. Là, je veux juste aller prendre une douche et me coucher et je n'ai vraiment pas les idées claires.

    — Comment ça ne pourrait pas arriver ? J'ai lu des études, ce n'est pas toujours fiable et…

    J'ai mal à la tête et mon père je le connais, il va se lancer dans un long monologue où il va me lister toutes les manières de me protéger lors de rapports avec une femme. Je veux juste qu'il arrête, il va encore me forcer à mentir, à cacher qui je suis vraiment et je n’y arriverai pas. Donc, c’est sans réfléchir que je l'interromps en haussant le ton et en le regardant droit dans les yeux.

    — C'était un homme papa… j'aime les hommes et je ne peux pas tomber enceinte.

    Il repose lentement le verre d'eau qu'il tient dans sa main alors que le silence tombe entre nous. Il hausse les sourcils, attendant sûrement que j’éclate de rire et que je lui dise que c’est une blague. Je pourrais le faire, mais je n’en ai plus envie, pas quand le soulagement se répand en moi. Je n’avais pas conscience de combien ce mensonge me pesait.

    — Tu te moques de moi, c’est une blague ?

    Sa voix tonne alors qu’il frappe du poing sur le plan de travail et je tressaille légèrement. Je passe ma main dans mes cheveux en essayant de trouver les mots pour lui expliquer, mais il ne m’en laisse pas le temps.

    — Je ne suis pas le père d’une pédale, tu m’entends ?

    Mon coeur se serre, je le savais pourtant que ma famille ne supporte pas l’existence des homosexuels, seulement, j’espérais que pour moi, ils changeraient.

    — Papa… ce n’est pas comme ça… dis doucement en m’approchant de lui, espérant pouvoir l’apaiser et lui faire comprendre que mon homosexualité ne change pas qui je suis. Je suis toujours moi, papa, je…

    La douleur est fulgurante et il me faut une seconde pour comprendre qu'il vient de me gifler. 

    — Tu me mens depuis des années… tu es malade et tu oses me dire que tu es toi. hurle-t-il hors de lui, mais j'arrive à soutenir son regard pour lui montrer que je n’ai pas honte, seulement ses mots sont plus dévastateur que tout. Va faire tes valises, je ne veux pas de toi sous mon toit tant que tu ne seras pas revenu à la raison.

    J'ouvre la bouche pour tenter de le raisonner, mais je vois à son regard qu'il serait prêt à me mettre dehors tout de suite par la peau du cou si je venais à insister. Cette soirée a été de véritables montagnes russes, je suis en train de tout perdre.

    Sans un mot, je le dépasse, me rends dans ma chambre et sans bruit, je rassemble les affaires qui me semblent les plus importantes, je ne sais même pas si je pourrai revenir prendre le reste. Je prends le temps de me changer, essayant de ne pas regarder les nombreuses marques sur ma peau.

    Je ressors de la petite pièce qui a été mon jardin secret pendant des années à peine vingt minutes plus tard. Mon père n'a pas bougé,  il semble plongé dans ses pensées et ne me regarde pas quand je passe près de lui.  J'hésite à nouveau à lui parler, avant de soupirer doucement, j'ai toujours su que ça finirait comme ça, que mon père puis le reste de ma famille me tourneraient le dos, je dois l'accepter.

    — Ne compte pas revenir dans cette famille tant que tu ne seras pas normal. D'ici là, c'est comme si tu étais mort pour nous.

    Il prend la parole au moment où je vais passer la porte et ses derniers mots sont pires que tout. Je prends une profonde inspiration pour tenter de contrôler ma voix, je ne veux pas m'effondrer devant lui, je veux rester fort et solide. 

    — Au revoir Papa.

    C'est sûrement un affront pour mon père de m'entendre l'appeler de cette manière alors qu'il vient de me renier, mais je n'attends pas sa réaction. Je m'avance dans la rue, quittant la maison qui m'a vu grandir avec seulement un sac à dos et deux valises contenant ce que j'ai pu emmener avec moi. Je marche un long moment sans savoir où je vais, je me contente d'avancer, la tête vide, encore sous le choc.

    Ce n'est que quand les premiers étudiants quittent leur maison pour rejoindre leurs écoles que je réalise que je n'ai plus rien. Je me laisse tomber sur un banc, en moins de douze heures, j'ai perdu l'homme que j'aime et ma famille.

    J'ai besoin de m'éloigner, de faire le point sur qui je suis et ce que je veux réellement.  Je pourrais aller chez Ton, mais je me souviens qu'elle est enceinte et elle n'a pas besoin de mes problèmes et puis, c'est prendre le risque de croiser Tay. 

    Je me lève soudainement, je sais où je dois aller et c'est déterminé que je quitte le banc, hèle un taxi et me rends à la gare routière. Krist est mon ami depuis de longues années et même si on n'est plus vraiment en contact depuis le déménagement de sa famille, je sais que je peux compter sur lui. De plus, quitter la ville me semble être une très bonne idée. 

    Le trajet a été assez court, j'en ai profité pour dormir un peu et quand je quitte le bus une fois arrivé dans cette petite ville inconnue, je me sens un peu plus reposé. Un taxi m'emmène là où je sais qu'il vit et j'espère juste qu'il sera chez lui, j'ai besoin de me poser pour de vrai, d'avoir une présence amicale près de moi.

    Je prends une profonde inspiration avant de toquer à la porte de celui que je n'ai pas vu depuis près de quatre ans. Un instant, je n'entends aucun bruit et je me dis qu'il n'est pas là et l'impression de me noyer se fait plus forte. Heureusement, quelques secondes plus tard, la porte s'ouvre sur un Krist plus grand, plus costaud et surtout l'air ahuri de me trouver soudain sur le pas de sa porte. 

    — New ?

    — Je… murmuré-je mais la tension redescend, les larmes montent et je me sens craquer. Je ne savais pas où aller.

    Il ne pose pas plus de questions, se contentant de m'attirer contre lui et de me tapoter doucement le dos en attendant que la crise passe.

    Il finit par réussir à me faire entrer mes bagages et moi dans sa maison, puis il me guide vers le canapé. Plus je pleure et plus je me sens plus léger, comme si j'évacuais le silence, les mensonges et les sentiments non partagés à travers mes larmes.

    Krist m'apporte des mouchoirs, un verre d'eau avant de s'asseoir à côté de moi. Il se passe un petit moment où il se contente de me regarder avant de finalement me poser une question.

    — Tu leur as enfin dit ?

    Je sursaute avant de me tourner vers lui en le regardant les yeux ronds et la bouche entrouverte. Ma sexualité, je n'en ai jamais parlé et même si Ton se doutait de quelque chose, je pensais qu'elle était la seule.

    — Tu es au courant que… que.. je…

    — Que tu aimes les garçons ? Bien sûr que je le sais. Tu es mon ami et je voyais comment tu le regardais.

    J'avale difficilement ma salive quand il me répond. Moi qui pensais avoir été assez discret, je me suis clairement trompé et au vu du sourire amical qu'il m'adresse, j'aurais pu lui en parler il ne m'aurait pas tourner le dos ou juger et mon fardeau n'aurait peut-être pas été aussi difficile. 

    Lentement, je commence à tout lui raconter, comment je suis tombé amoureux de Tay, notre étrange relation, l'annonce de son mariage puis la nuit que l'on a passé ensemble. Contre toute attente, ce qui me brise le plus le cœur, c'est la réaction de mon père.

    Il passe sa main dans mes cheveux en les frottant vigoureusement avant de me tapoter l'épaule.

    — Il te regardait beaucoup tu sais, toujours quand il était sûr que tu ne le regarderais pas. Je pense qu'il ressent aussi quelque chose de fort pour toi.

    — Ne dis pas de bêtises, il va se marier. Je ne sais pas si c'était juste de la curiosité de sa part, mais… il n'a jamais eu de sentiments pour moi.

    — Comme tu veux New, mais je suis sûr qu'il sera malheureux comme un pou avec ce mariage car c'est toi qu'il veut.

    Je ne peux pas m'empêcher de pouffer et je me sens bien, pour la première fois depuis longtemps je me sens en paix avec moi-même. Soudain Krist se lève et empoigne ma valise la plus proche. 

    — Allez viens, je te montre ta chambre. Tu vas prendre une douche, venir manger un peu et ensuite tu iras faire une bonne nuit.

    — Oh tu n'es pas obligé, je peux aller à l'hôtel.

    Je me lève aussitôt, prêt à récupérer mon bagage, mais il m'en empêche d'un simple regard. Merde ! Je ne me souvenais plus qu'il était capable de ce genre d'expression flippante.

    — New, tu sors d'une relation compliquée, tu t'es embrouillé avec ta famille. Alors pour l'instant, tu as juste besoin d'écouter ton ami, d'accord ?

    Il prend mon sac à dos et sans attendre de réponse de ma part, il se dirige vers l'étage et les chambres. Je n'ai pas d'autres choix que de le suivre, mais je suis bien content de ne pas être seul, de ne pas être jugé, mais compris et soutenu.

    Je soupire, montant les escaliers et je me rends compte que je suis à un tournant de ma vie. Je dois laisser derrière moi ces sentiments non rendus et mes secrets pour enfin vivre la vie que je rêve de vivre, même si elle ne sera pas totalement celle que je voulais, il ne tient qu'à moi de la vivre à fond pour ne plus jamais avoir de regrets.



  • Commentaires

    1
    Dimanche 12 Décembre 2021 à 11:50

    Un vrai ascenseur émotionnel! J'adore cette histoire! cool

    J'adore retrouver tes fanfics chaque matin ;D

    Bises <3

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