• Chapitre 19 : Parfait

    Chapitre 19
    Parfait

    Kuea Keerati se réveille dans le lit de Gilayn Wang.

    Il a mal à la tête et aux yeux à cause de la crise de larmes qu'il a vécue. Depuis quand est-il devenu si faible ? C'est comme si beaucoup de choses le poussaient à pleurer. Il est fatigué... Même respirer est épuisant.

    — Nu-Kuea, comment tu te sens ?

    Hia-Lian est là, appuyé contre la tête de lit à côté de lui. Voyant que Nu-Kuea se réveille, il lui touche le front avec sa main chaude.

    — Hia… je...

    — C'est bon, Nu-Kuea... Ne pense à rien pour l'instant. Tu as faim ? Tu veux de l'eau ? Je vais aller en chercher.

    — Non... Je... Je veux te faire un câlin, murmure Kuea tout doucement, sans même croiser le regard de Hia-Lian. 

    Il baisse légèrement les yeux, se sentant perdu et ne sachant où aller. Et... et Hia-Lian est la seule personne en ce moment qui le fait se sentir en sécurité.

    Gilayn Wang se déplace et s'allonge à côté de Kuea Keerati, son bras puissant attire le plus petit contre son torse. Il ne parle pas et ne pose pas de questions qui pourraient troubler Nu-Kuea. Sa main chaude lui caresse gentiment le dos, son nez pointu effleure les cheveux touffus. L'humidité sur sa poitrine suggère que Nu-Kuea pleure à nouveau, mais pas aussi violemment qu'avant de s'évanouir.

    — Nu-Kuea, je suis ici avec toi. Tout va bien se passer. 

    Au bout d'un moment, Nu-Kuea s'arrête de pleurer. Ses yeux sont gonflés, son nez rougi, ses deux mains agrippées à la chemise de Lian, comme s'il avait peur que ce dernier disparaisse.

    — Hia… j'ai peur...

    — Hmm ? De quoi tu as peur ? Dis-moi.

    — J'ai vu le document sur ton bureau. Le titre de propriété des Keerati... Je ne voulais pas être indiscret, mais j'étais curieux... Hia... il dit que tous les biens des Keerati t'appartiennent. Les Keerati n'ont plus rien.

    Gilayn Wang n'est pas du tout choqué par les propos de Nu-Kuea. Il a toujours voulu parler de ce document avec lui. Mais il n'avait jamais pensé que Nu-Kuea le verrait en premier, car il ne voulait pas qu'il soit choqué et brisé comme ça... C'était une erreur de Lian.

    — Tu me fais confiance, Nu-Kuea ?

    — Je te fais confiance. Tu n'as pas... de mauvaise intention à l'égard des Keerati, pas vrai ? Tu ne ferais jamais ça.

    — Je ne ferais jamais ça. Si je faisais quelque chose de terrible... la première chose que je perdrais pour toujours, ce serait toi. Cela fait des années que j'attends patiemment d'être ici avec toi.

    Le regard soulagé de Nu-Kuea rassure Gilayn Wang. Au moins, il s'agit de problèmes financiers et non d'un malentendu.

    — Maman est-elle au courant ? J'ai vu le nom de mon grand-père, puis le tien.

    — Elle le sait. J'ai acheté toutes les propriétés des Keerati, mais les titres de propriété originaux sont conservés par Lady Kewalin en Autriche. Je ne peux rien faire sur ces terres sans eux.

    — Je ne comprends pas. Si tu ne peux pas utiliser les biens que tu as achetés, tu... perds ton argent pour rien.

    — C'est plus une promesse significative que du business. Mon père est très inquiet pour les Keerati, et je suis très inquiet pour toi. Personne ne voulait que cela arrive, mais... les Keerati ont dû vendre leurs actifs à cause de problèmes commerciaux. S'ils les avaient vendus à quelqu'un d'autre, ils ne pourraient jamais les reprendre. C'est pourquoi mon père et moi les avons achetés.

    Pour Kuea, l'explication de Hia-Lian n'est pas du tout compliquée. Hia-Lian a toujours été comme ça. Il a une façon de tout lui expliquer simplement, comme lorsque Hia-Lian l'aidait à faire ses devoirs quand ils étaient plus jeunes, lorsque Hia-Lian lui racontait des histoires, ou même lorsque Hia-Lian lui disait qu'il l'aimait... qu'il voulait tout faire pour qu'il soit fier de lui.

    Dans chaque seconde qu'ils ont partagé, sauf quand Hia-Lian se met en colère parce que Kuea lui cache des secrets, Hia-Lian n'a jamais fait douter Kuea de sa propre valeur. Pas une seule fois... Hia-Lian est parfait dans tous les domaines. Maintenant, il s'avère que Kuea n'est bon à rien.

    Le problème de l'entreprise en est la raison, et c'est compréhensible. Kuea n'est pas assez ignorant pour ne pas remarquer que personne n'a géré les affaires des Keerati depuis des lustres. Sa mère vit avec son père en Europe, et celui-ci est un ambassadeur qui se concentre sur son travail gouvernemental sans se mêler des affaires des Keerati. Il l'a compris en un clin d'œil. C'est juste que... Kuea ne s'y est jamais intéressé auparavant.

    — C'est beaucoup d'argent. Les terres sont situées à Bangkok. Je ne connais pas le prix exact, mais... pourquoi tu as dépensé autant d'argent pour les acheter ?

    — Je ne veux pas que les Keerati tombent. Les Keerati sont ta famille. Quand c'est arrivé, tu n'étais encore qu'un lycéen. Je ne voulais pas que tu aies une vie difficile, alors je t'ai aidé autant que j'ai pu. Je n'avais pas les moyens d'acheter beaucoup de terres, mais je voulais à tout prix devenir propriétaire du manoir Keerati.

    — Hia... tu n'as pas besoin de penser à moi à ce point. J'ai vécu ma vie en m'amusant et je n'ai jamais pensé à la fatigue que tu devais ressentir.

    — Est-ce que je commence à ressembler à un héros maintenant ?

    Le sourire chaleureux de Hia-Lian fait également sourire Kuea.

    — Tu... es mon héros depuis longtemps.

    Gilayn Wang serre son fiancé dans ses bras, qui paraît encore plus petit face à ce problème. Il ne veut pas que Nu-Kuea s'occupe de cette question. C'est un problème qu'il a tout le temps de régler, du moins dans trois ans. Même si les choses ne sont pas résolues, il peut continuer à travailler pour le moment.

    — Repose-toi et ne pense plus à ça pour l'instant. Quand tu seras prêt, on pourra régler ça ensemble, d'accord ?

    — Est-ce que j'ai mon mot à dire ? Je n'y connais pas grand-chose.

    — Tu as ton mot à dire sur tout. Dans notre relation, personne n'est supérieur... Tu n'es pas mon subordonné. Quand nous nous marierons, tu seras mon partenaire de vie et moi le tien. Si nous rencontrons des difficultés, nous les réglerons ensemble.

    Ce n'est pas vrai. Comment Kuea, qui ne sait rien, peut-il être un partenaire fiable pour Hia-Lian, qui a plus d'expérience ? Pourtant, Hia-Lian protège les sentiments de Kuea quand il n'en a pas besoin.

    — Hia... tu ne fais pas tout ça parce que tu as pitié de moi, n'est-ce pas ? Je... je ne veux pas te causer d'ennuis. Si tu veux rompre… hum...

    Avant que Kuea ne puisse terminer, Hia-Lian soulève son menton avec sa grande main et embrasse ses lèvres. Hia-Lian mord même la lèvre de Kuea de manière taquine, ce qui lui fait un peu mal. Et quand Hia-Lian se retire, il pince la joue de Kuea.

    — Il y a deux sortes de personnes qui dépensent des centaines de millions pour des terres, par pitié, parce qu'elles sont presque ruinées : La première, c'est un fou. La deuxième, un homme tellement fou d'amour qu'il en perd la raison. Félicitations, Kuea Keerati. Ton fiancé est l'un et l'autre. Maintenant, il est un grand endetté.

    Gilayn Wang taquine son fiancé, mais les yeux de Nu-Kuea s'écarquillent et il éclate à nouveau en sanglots,

    — Waaah... Tu as des dettes ? Non, hic… Je… Je ne le permets pas. N... Non, tu seras fauché. Waaaaah, je ne veux pas de ça.

    Lian adore Nu-Kuea et se sent coupable en même temps. Il plaisante toujours sur les affaires avec ses amis, sur la façon dont les amis proches se comportent les uns envers les autres. Il a oublié que Nu-Kuea est encore sensible, comme un bambin qui apprend à marcher.

    — Si je suis fauché, tu voudras toujours être avec moi ? Si je dois travailler à la fabrique de glace comme avant et me battre pour joindre les deux bouts ?

    — Oui, je serai avec toi. Je ne te quitterai jamais. Je paierai cette dette avec toi.

    La grande main essuie les larmes sur la joue lisse. Lian sourit en regardant ses yeux gonflés, ses petites lèvres rouges et son nez. Tout cela est adorable. Les yeux résolus de Nu-Kuea font palpiter son cœur.

    —  Tu veux bien être mon petit ami ?

    — Oui... Attends, ton petit ami ?

    — Oui, mon petit ami. En plus d'être mon fiancé, peux-tu être mon petit ami aussi ?

    — N... Ne souris pas. Nous ne sommes pas... pas en train de parler de ça.

    Gilayn rit tandis que le garçon rougissant enfouit son visage dans sa poitrine. La petite oreille est si visiblement rouge qu'il est persuadé que le visage et le cou de Nu-Kuea doivent être rouges comme ils le sont toujours lorsqu'il rougit.

    — Je crois que nous parlons de ça... mon petit ami.

    — Tu fabules.

    — Quelqu'un a promis d'être avec moi et de m'aider à payer ma dette... Les petits amis ne font pas ça, Nu-Kuea. C'est une affaire de mari et femme.

    Gilayn Wang plaque le rougissant sur le lit, se décale pour passer par-dessus et enferme Nu-Kuea entre ses bras. Les cils mouillés et les joues rouges et pincées lui réchauffent le cœur. Nu-Kuea lève ses yeux timides pour rencontrer ceux de Lian avant de les baisser, les lèvres serrées en se détournant... Nu-Kuea est tellement adorable.

    — Je peux embrasser ta joue ?

    — N… Non.

    Ignorant sa réponse, Lian presse fortement son nez sur la joue lisse.

    — Je peux embrasser tes lèvres ?

    — J'ai dit… ummm.

    Les lèvres douces de Kuea sont à nouveau scellées. Les dents acérées de Hia-Lian mordillent les petites lèvres jusqu'à ce que Kuea ouvre la bouche et laisse Hia-Lian glisser sa langue à l'intérieur pour jouer avec la petite langue. Ses mains se posent sur les joues impeccables de Kuea pour lui donner un baiser plus fervent que jamais.

    Hia-Lian lui vole son souffle... Le corps de Kuea tremble en réponse à une sensation inconnue, indescriptible. Kuea Keerati n'est pas doué pour exprimer ses sentiments. Il ne sait même pas ce qu'il ressent en ce moment. Il veut juste... juste que Hia-Lian le prenne dans ses bras.

    — Hia...

    Les yeux de Hia-Lian rendent le corps de Kuea brûlant... Sa respiration s'accélère de façon incontrôlable. Kuea veut se rapprocher de Hia-Lian. Il veut être pris dans ses bras... Il veut... il veut être possédé par Hia-Lian.

    — Hia... Je... Je...

    Kuea entoure ses bras autour du cou puissant tandis que Gilayn Wang se penche et embrasse son cou clair. Ses grandes mains caressent tout le corps mince de Kuea. Les sanglots et les doux gémissements font perdre patience à Lian.

    Lian n'a pas l'intention d'aller si loin. Nu-Kuea est encore faible et sensible... mais ses yeux... L'innocence séduisante de son fiancé de vingt ans est trop difficile à supporter.

    — Hia aime Nu, chuchote Lian avant de grignoter l'oreille rouge avec ses dents pointues. 

    Il ramène son nez vers le cou de Nu-Kuea et le suçote jusqu'à ce que des marques de baisers apparaissent, incapable de se retenir. Lian déboutonne la chemise d'atelier et la jette par terre avant de soulever le maillot de Nu-Kuea sur sa poitrine... puis Lian s'abaisse pour jouer avec ces jolis tétons roses.

    — Ah... Hia, Hia...

    Le corps doux de Nu-Kuea tremble en essayant de repousser Lian, mais ce dernier lui saisit les poignets et lèche les petits mamelons jusqu'à ce qu'ils durcissent. Le doux gémissement de Nu-Kuea appelant "Hia... Hia…” à plusieurs reprises est plus agréable que tout ce que Lian a jamais entendu.

    — Nu-Kuea... Je peux être à toi ?

    Lian se penche pour rencontrer les yeux timides, prend la main de Nu-Kuea et la place sur le côté gauche de sa poitrine, là où son cœur bat aussi vite. Bien qu'une seconde paraisse une heure, Lian continue d'attendre la permission de Nu-Kuea, ne voulant pas que cela se produise parce qu'ils se sont laissés emporter. Nu-Kuea se sent faible... et Lian est tout sauf un saint en ce moment.

    — Hia... Tu seras seulement à moi ?

    — Pour toujours.

    Bien qu'il ne sache pas de combien de temps il s'agit, Kuea acquiesce et glisse ses bras autour du large dos de Hia-Lian, qui se penche à nouveau. Les mains claires de Kuea se promènent innocemment sur le corps musclé, comme Hia-Lian l'a fait avec lui... jusqu'à ce qu'il tire les mains de Kuea vers les boutons de sa chemise. Les mains de Hia-Lian tremblent un peu, mais elles sont toujours aussi chaudes.

    Kuea Keerati déboutonne lentement la chemise de Gilayn Wang, un par un, à un rythme irrégulier, tout en se faisant embrasser avec tant d'ardeur que ses lèvres lui font mal. Hia-Lian est tellement doué pour embrasser... Il l'a toujours été.

    La chemise se détache enfin. La vue de Hia-Lian s'asseyant à genoux sur le corps de Kuea et retirant sa chemise est terriblement... sexy. Kuea n'a pas pu regarder Hia-Lian clairement cette nuit-là. Ce soir, la lumière de la pièce est tellement forte qu'il peut voir les épaules solides de Hia-Lian, son torse épais... et ses abdominaux. Les fins poils sous son nombril descendent sous le bord du sous-vêtement Calvin Klein qui dépasse du pantalon que porte Hia-Lian.

    La respiration de Kuea s'emballe lorsque Hia-Lian dégrafe le bouton de son pantalon... Quelques secondes plus tard, tous les vêtements de Kuea sont jetés par terre, ne laissant que son corps nu.

    — Mon Nu-Kuea est mignon.

    La lumière permet à Hia-Lian d'explorer chaque centimètre du corps de Kuea. Il rougit tellement, mais Hia-Lian ne le laisse pas détourner le regard. De plus, Hia-Lian lui prend les mains et l'oblige à l'aider à déboutonner et à dézipper son pantalon... Les paumes de Kuea effleurent la partie chaude et palpitante plus grande que la sienne. Avant qu'il ne puisse retirer ses mains, Hia-Lian les presse contre cette partie à travers le sous-vêtement.

    — Ah...

    Le visage de Kuea brûle car Hia-Lian utilise sa prise pour tirer le sous-vêtement vers le bas jusqu'à ce que cette partie rebondisse et frappe sa main... La fermeté veineuse et tendue est brûlante dans ses paumes.

    — Cette partie de Hia... appartient aussi à Nu.

    Kuea recule ses mains, ce qui fait rire Lian.

    — Je... Idiot !

    Kuea voudrait aboyer un mot plus dur, mais c'est tout ce qui lui vient à l'esprit. Et… pourquoi Hia-Lian lui parle-t-il encore si gentiment ? Il ne l'appelle même pas 'Nu-Kuea', mais seulement 'Nu' et 'Hia'. Le changement de vocabulaire rend Kuea timide et renforce son désir d'être pris dans les bras de Hia-Lian. Cette nuit-là... la nuit où il est devenu la propriété de Hia-Lian pour la première fois, il... a également ressenti cela.

    Les jambes lisses de Kuea sont écartées. Hia-Lian se penche pour prendre le gel lubrifiant sur la table de nuit et en presser un peu dans la paume de Kuea. Kuea devient si timide qu'il espère se cacher sous le lit lorsque Hia-Lian enroule ses doigts glissants autour du sexe chaud. La main chaude fait monter et descendre la main claire. Un faible gémissement s'échappe de la gorge de Hia-Lian, dont le corps se tend visiblement... Hia-Lian ressent-il la même chose... ?

    Sous sa timidité se cache un sentiment particulier... Hia-Lian comble le cœur de Kuea et le fait gonfler. La façon dont Hia-Lian le regarde est pleine d'amour... d'adoration... Il n'a plus à craindre que Hia-Lian le déçoive... Il aime Hia-Lian de tout son cœur.

    — Serre Hia, s'il te plaît.

    Kuea Keerati crie quand Hia-Lian entre en lui. C'est douloureusement serré. Ses deux mains poussent sur le ventre de Hia-Lian, mais ce dernier ne bouge pas. Il ajoute le gel lubrifiant sur la partie légèrement connectée de leurs corps.

    — Hia, je... je ne peux pas.

    Hia-Lian l'embrasse. Sa voix chuchotant encore et encore des mots d'amour et son étreinte chaleureuse plongent Kuea dans un état de rêverie qui lui permet de le faire entrer petit à petit dans son corps... Hia-Lian est très patient... Il réconforte Kuea jusqu'à ce qu'il le prenne entièrement.

    Hia-Lian place sa main chaude sur le ventre de Kuea, sentant la dureté qui pousse contre sa paume de l'intérieur. La sensation est telle que Kuea ne peut que gémir le nom de Hia-Lian tandis qu'il entre et sort. Hia-Lian va de plus en plus vite jusqu'à ce que les hanches de Kuea se soulèvent au-dessus du matelas. Hia-Lian saisit ses jambes et les accroche autour de ses hanches puissantes.

    — Hic... Hia, embrasse... embrasse Nu.

    Kuea admet sans honte que Hia-Lian n'est pas le seul à aimer embrasser... Kuea aime aussi les baisers de Hia-Lian. Il aime être embrassé et touché par Hia-Lian. Ce que Hia-Lian a dit sur le fait que se toucher ainsi est un privilège d'amoureux, Kuea le comprend maintenant... Cela ne peut pas être avec n'importe qui. Ce doit être avec Hia-Lian seulement.

    — Bébé... mon bébé.

    — Eiah...

    Quand Hia-Lian appelle Kuea bébé, son corps flotte. Sa vision se brouille, aveuglée par les larmes qui l'empêchent de voir clairement. Kuea ne sent que le corps en sueur qui le serre contre lui. Le corps de Hia-Lian est chaud... Kuea voudrait se noyer dans son étreinte.

    Un cri s'échappe des lèvres de Kuea pour la dernière fois. Il enfonce ses ongles dans le large dos de Hia-Lian et projette sa semence laiteuse sur son torse pâle. Kuea pense que c'est fini, mais non... Hia-Lian est toujours en action...

    — Encore un peu, s'il te plaît...

    Un petit peu pour Kuea et Hia-Lian semble différent. Hia-Lian soutient les jambes de Kuea sur ses épaules avant de frapper plus fort, faisant rebondir la tête de Kuea. Tout s'arrête lorsque Hia-Lian s'enfonce une dernière fois et reste ainsi. Chaque goutte de son amour... remplit l'intérieur du corps de Kuea.

    — On peut aller en Autriche demain ? Je ne veux plus être le petit ami de Nu-Kuea. Je veux être ton mari.

    Kuea frappe de ses poings les épaules solides de Hia-Lian. Ce dernier le taquine en bougeant un peu plus sa taille et se retire après que Kuea ait poussé un cri de protestation... Le jus de Hia-Lian s'écoule en même temps. Kuea le sent. Ses joues rougissent tellement qu'elles ne peuvent pas être plus rouges que ça.

    Hia-Lian s'effondre à côté de Kuea et le prend dans ses bras. Il fredonne une chanson familière dans sa gorge et sa main chaude caresse le dos de Kuea pour l'endormir. Fermant ses jolis yeux, Kuea se blottit contre Hia-Lian jusqu'à ce qu'il n'y ait plus d'espace entre eux. Le bourdonnement se transforme en une voix grave qui lui chante à l'oreille...

    “Parce que nous n'étions que des enfants quand nous sommes tombés amoureux

    Sans savoir ce que c'était

    Je ne t'abandonnerai pas cette fois

    Chérie, embrasse-moi doucement, ton cœur est tout ce que je possède 

    Et dans tes yeux, tu tiens les miens

    Bébé, je danse dans le noir avec toi entre mes bras

    Pieds nus dans l'herbe en écoutant notre chanson préférée

    Quand tu as dit que tu avais l'air en désordre, j'ai murmuré dans mon souffle

    Mais tu l'as entendu chérie... tu es parfaite ce soir.”

    (Duo parfait - Beyoncè, Ed Sheeran)



  • Commentaires

    2
    Vendredi 22 Mars à 15:27

    Merci pour ce nouveau chapitre. 

    1
    Mercredi 20 Mars à 18:58

    Merci beaucoup pour ce nouveau chapitre 

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