• Love You More (LoveSick : Phun & No)

    Love You More

    L’alcool coule dans ma gorge, la brûlant pendant qu’il continue son chemin vers mon estomac. Je n'aime pas cette douleur et pourtant elle fait du bien également.

    Combien de verres est-ce que j’ai bu ce soir ? 

    J'ai perdu le compte autour du septième et pourtant je sais que ce n'est pas encore assez. Je veux juste oublier, boire jusqu'au point de rupture, pour ne plus vivre avec ses images.

    Le bruit du bar est toujours omniprésent autour de moi. Je n'arrive pas à comprendre ce que les clients racontent, c'est devenu un bruit de fond. Un brouhaha qui me donne mal à la tête, mais qui me rassure en même temps.

    La brûlure dans ma gorge et mon estomac se diffuse avant de s'estomper et disparaître lentement et je grogne. J'ai besoin de cette douleur, de l'ivresse qu'elle apporte et du réconfort de savoir que bientôt j'oublierai.

    Un sanglot étouffé remonte dans ma gorge et je pose ma main sur ma poitrine, mes doigts agrippent le tissu de mon t-shirt comme si cela allait m'aider à ne pas craquer.

    Malgré tous les verres, chaque fois les souvenirs reviennent comme pour me narguer. Mes yeux se remplissent de larmes quand je me rappelle ce qui s'est produit plus tôt dans la journée.

    Je grimace apaisé quand je finis le fond de mon verre et pousse un petit soupir. Aussitôt, je fais un signe au barman, je veux un autre verre, je veux encore sentir cette brûlure qui anesthésie la douleur, qui tient éloigné les souvenirs et qui, peut-être, réussira à m’enlever ces images de la tête.

    Ce n’est vraiment pas mon jour de chance cela dit, car l'homme derrière le bar me scrute quelques secondes avant de secouer lentement la tête. Pourquoi il ne veut pas me servir ? Il pense peut-être que je n'ai pas assez d'argent ?

    Les mains fébriles, je vide mes poches, posant mes maigres possessions sur le comptoir. Sans compter je sors tous les billets en ma possession et les pose devant l'homme qui ne me quitte pas des yeux.

    — Je peux payer… je veux boire.

    J'ai du mal à articuler, mais je suis sûr qu'il a saisi ce que je voulais dire.

    — Tu as assez bu petit. Rentre chez toi.

    Son visage est sévère, mais il y a de la douceur quand il s'adresse à moi, presque de la pitié. J'ai un éclat de rire froid et incontrôlé. Je me surprends moi-même car je n'ai jamais entendu ce genre de son sortir de ma bouche. Je suis quelqu'un de solaire, toujours joyeux et positif, tout le contraire de l'image que je renvoie actuellement.

    Je frappe le bois du plat de la main quand je comprends qu'il ne veut pas de mes billets et j'essaie de regarder en même temps toutes les personnes qui se ressemblent étrangement derrière le bar.

    — JE VEUX BOIRE.

    Je veux engueuler celui qui se permet de crier si fort à côté de mon oreille, mais je suis tout à fait d'accord avec lui. Je veux tourner la tête pour chercher qui a crié, mais elle se fait lourde. Mon corps ne veut plus me répondre et j'ai à peine le temps de penser que finalement j'ai assez bu que je m'effondre. Ma tête tombe lourdement contre le bois du bar dans un bruit assourdissant et surprenant.

    Je devrais avoir mal, mais je ne ressens rien et je ne peux pas m'empêcher de sourire en grand. J'ai réussi, j'ai anesthésié la douleur et c'est tout ce qui compte. Je tente d'ouvrir les yeux pour regarder autour de moi, pour dire à tous ses clients bruyant que j'ai réussis, mais mes yeux refusent de le faire.

    Je lutte un instant, puis comprends qu'enfin c'est l'inconscience que je recherche depuis le début. Je l'accueille à bras ouverts sur que ce sont les ténèbres qui m'attendent. Cela dit, ce n'est réellement pas ma journée, puisque même dans mes rêves d'ivrogne je revi la pire journées de ma vie. 

     

    Quand je réussis enfin à sortir de chez moi, je me rends compte qu'il fait plus frais que je ne le pensais. J'ai bien envie de faire demi-tour pour récupérer la veste de Phun pour me tenir au chaud, mais je suis déjà super en retard. J'ignore donc le petit frisson qui me parcourt, je remets correctement mon sac sur mes épaules et je me mets à courir. Une manière comme une autre de me réchauffer et peut-être aussi d'espérer arriver à l'heure en classe.

    Malgré tous mes efforts j'arrive avec près de vingt minutes de retard. La porte de la classe est fermée et si avec un autre professeur je serais rentré en m'excusant, là je ne le fais pas. Ce professeur est à cheval sur les horaires et j'ai pitié pour celui qui s'aventurait à entrer une fois l'heure dépassée. 

    Je souffle à plusieurs reprises pour reprendre une respiration normale puis je pars m'assois sur un banc près de la salle pour attendre qu'il sorte de cours. Je sors mon téléphone et souris quand je vois tous les messages qu'il m'a envoyé. 

    Phun : Noh tu arrives bientôt

    Phun : Il est bientôt l'heure tu es où ?

    Phun : Noh tout va bien ? Réponds moi.

    Phun : Mon cœur le cours à commencé. Je suis inquiet envoie moi un message.

    Phun : Je vais te botter les fesses quand je vais te trouver. Tout vas bien pas vrai ?

    J'ai un petit rire quand je lis le dernier message avant de lever les yeux vers la porte comme s'il allait soudain apparaître devant moi. Rapidement je lui envoie un message pour le rassurer. Je vais bien, je me suis juste levé en retard comme à chaque fois que Phun ne peut pas dormir avec moi car c'est lui qui réussit à me faire lever le matin.

    Phun est devenu le centre de mon univers, pourtant au départ rien ne nous destinait à tomber amoureux. Je ne comprends d'ailleurs pas comment on a réussi à se mettre ensemble car on n'a absolument rien en commun. C'est du moins ce que je me répète tout le temps alors que lui s'évertue à me dire tout le contraire. 

    Il est beau, intelligent, sûr de lui et vient d'une famille riche. Bon je suis beau aussi, mais à part pour la musique, je ne suis pas passionné par les études, je ne suis pas réellement intelligent et ma famille bien que aisée n'est pas riche non plus.




    Jamais je n’aurais pu imaginer que cet homme deviendrait le centre de mon univers, on n’a pas grand chose en commun, enfin, ça c’est ce que je me répète tout le temps, mais lui s’évertue à me dire tout le contraire. J’ai un petit sourire en coin et je suis tellement perdu dans mes pensées, que j’entends la jeune femme qui m’appelle qu’au bout de la troisième fois.

    — P’Noh ? 

    Je tourne la tête vers elle et elle me fait un petit sourire qui doit se vouloir charmant, mais il est tellement froid et calculateur que je n’arrive même pas à répondre à son wai. 

    — Je peux te poser une question ? Tu es vraiment le petit ami de P’Phun ?

    Cette question, ce n’est pas la première fois qu’on me la pose, mais comme toujours, je suis surpris quand quelqu’un le fait. Phun et moi, on ne s’est jamais cachés, certes on n’est pas le genre à aimer les grandes effusions en public, mais il n’est pas rare qu’il me tienne la main ou la taille quand on est sur le campus. 

    — Oui on est ensemble.

    Mon ton est peut-être un peu sec, mais vraiment, elle me met mal à l’aise et je voudrais qu’elle parte maintenant qu’elle a la réponse. 

    — Pfff, c’est quand même dommage, Phi Phun mérite mieux quand même. 

    Je la regarde choqué, je dois dire que sa réaction n’est pas la première dans le genre, mais rare ont été celles et ceux qui se sont montrés si francs. 

    — Une femme belle et sensuelle serait bien plus convenable pour lui et … il est du même avis tu sais.

    Heureusement, je ne suis pas jaloux, heureusement, je sais qu’il m’aime depuis près de trois ans maintenant. Alors même si ses paroles m’énervent et me donnent envie de lui hurler dessus, je me contente de rester immobile et silencieux, ce qui semble la déstabiliser un instant avant qu’elle ne se mette à rire. 

    — Je vais te montrer que tu n’es rien pour lui, il me le susurre à chaque fois qu’il me serre dans ses bras.

    Mon poing se serre, ma mâchoire se crispe, ne pas répondre d’accord, mais là elle va beaucoup trop loin et je suis prêt à lui expliquer ma manière de penser. Seulement, je n’en ai pas le temps car elle se lève dans un nuage de parfum bon marché et s’éloigne en roulant des hanches.

    Ma colère est forte et je n’arrive pas à me calmer. Je sais qu’il ne me trompe pas, qu’il m’aime, mais je ne peux empêcher ses paroles de s’insinuer dans mon esprit, perfides et vicieuses, elles s’ancrent dans ma tête pour me revenir en boucle encore et encore. Je sursaute légèrement quand je sens deux bras s’enrouler autour de ma taille, me serrant contre un torse ferme alors que deux lèvres chaudes se posent sur ma nuque. Mon dos s’appuie un peu plus contre lui, alors que je sens mes muscles se détendre un à un et que la colère disparaît. 

    — Tout va bien Noh ? Tu as l’air énervé.

    Je soupire en repensant aux paroles de l’inconnue puis je secoue la tête. 

    — C’est rien, une de tes fans qui veut marquer son territoire.

    Je le sens rire doucement contre moi, sa réaction me rassure et plus encore quand il se laisse aller à déposer ses lèvres sur les miennes, là en plein milieu du hall, lui qui habituellement refuse de le faire.

    — Allez viens, il ne faudrait pas que tu rates ton prochain cours à cause d’une illuminée.

    Sa main s’entrelace à la mienne et il m’aide à me relever avant de me tirer vers notre prochain cours. Là maintenant, j’ai tout oublié de cette femme désagréable et je pense sérieusement que le reste de la journée sera agréable.

    Les cours sont terminés depuis un moment déjà, mais je suis encore à la faculté. Phun m’a dit qu’il devait aller chercher un truc, qu’il allait vite revenir, sauf que là, ça fait déjà quinze minutes que je l’attends et il n’est toujours pas revenu. Je décide d’aller à sa rencontre, il me manque déjà en fait, mais pareil, ça je ne le dirai jamais à haute voix ou sous la torture. Après avoir tourné quelques minutes, j’entends sa voix un peu plus loin et j’accélère le pas avec le sourire sans me rendre compte du silence soudain. Mon sourire disparaît petit à petit quand je le trouve dans un couloir sombre, il est appuyé contre le mur et… je sens tout de suite mes yeux s’humidifier quand mon esprit comprend ce qu’il se passe.

    Appuyé contre le mur, il porte une femme qui a enroulé ses cuisses autour de sa taille, faisant outrageusement remonter sa jupe courte contre celles-ci. Les mains de mon homme sont posées sur ses fesses pour la maintenir dans cette position et ils s’embrassent, enfin non à ce niveau-là, ce n’est plus un baiser, ils se dévorent l’un l’autre. 

    Une larme coule sur ma joue, suivit de bien d’autres, je veux détourner le regard, je veux fuir et pourtant, je suis comme hypnotisé par la scène. Un bruit sourd se fait entendre dans le couloir, les faisant sursauter tous les deux et Phun semble réaliser ce qui se passe car il la repousse plutôt violemment avant de se tourner vers moi. Un instant, je me demande ce qui a fait ce bruit salvateur et il me faut quelques secondes pour comprendre que c’est mon sac tombé au sol qui est le responsable.

    La femme, je la reconnais, elle me lance un regard espiègle, victorieux tout en essuyant la salive qui coule sur ses lèvres. 

    — Je te l’avais bien dit qu’il aimait mes formes plutôt que les tiennes.

     Elle éclate alors de rire, elle est heureuse de ce qui est en train de se passer alors que moi, je vois ma vie s’effondrer.

    — Noh !

     Phun ne fait plus attention à elle alors qu’il s’avance vers moi, il est inquiet, je vois la panique dans ses yeux, pourtant, là, je ne veux pas que ses bras me touchent. Ses calins qui m’avaient tant réconforté me semblent soudain répugnants et je veux juste m’éloigner de lui, sans réfléchir, je recule au fur et à mesure qu’il avance. 

    — Ce n’est pas ce que tu crois, je t’en prie écoute-moi.

    Un sanglot déchire ma poitrine quand je comprends que cette merveilleuse histoire n’est qu’une illusion, il disait m’aimer, même si j’étais un homme, pour lui, ça ne changeait rien, mais en fait, il allait voir des femmes pour se satisfaire. Je n’arrive pas à avoir les idées claires, je dois partir d’ici, je ne veux surtout pas me donner en spectacle devant elle.

    Soudain, je tourne les talons et je fuis le plus rapidement possible, je l’entends s’élancer à ma poursuite en m’appelant, mais l'adrénaline et la colère m’aident à le distancer alors que habituellement, j’en aurais été incapable. C’est comme ça que j’ai couru sans m’arrêter pendant longtemps, jusqu’à ce que mes jambes cèdent et que je m’effondre devant ce bar, m’égratignant les genoux au passage.

    Et c’est comme ça que j’ai commencé à boire, que j’ai laissé l’alcool m’aider à oublier, car je ne voulais pas y réfléchir, je ne voulais pas devoir prendre cette décision. Je ne peux me résoudre à le quitter, à le laisser s’éloigner de moi. Je suis pathétique, mais je l’aime tellement, que je ne veux pas faire ce qui est pourtant la solution la plus logique.

    — Ai Noh, réveille-toi… Noh je vais te ramener à la maison d’accord.

     Sa voix fait battre mon cœur un peu plus vite alors qu’une douce sensation de chaleur se répand dans ma poitrine. Pourtant, le fait qu’il me secoue est désagréable au possible, car j’ai un mal de tête carabiné. Je grogne pour lui faire comprendre de me laisser tranquille, que je veux replonger dans le sommeil. 

    — Je vais le ramener, merci de m’avoir appelé.

    Je le sens me tirer vers lui, je sens son corps se coller à moi ou plutôt, il me colle contre lui et sa chaleur est la bienvenue. J’ai toujours aimé être dans ses bras alors je le laisse m'entraîner vers la sortie du bar, ma tête repose contre son cou, je prends une profonde inspiration, laissant son parfum envahir mes narines et me rassurer. Il est là, près de moi, il m’installe dans la voiture et attache ma ceinture, pendant que j’émerge petit à petit. Ma tête me donne l’impression qu’un marteau piqueur est en train de creuser un trou jusqu’à ma cervelle, mon estomac se contracte douloureusement et j’ai l’impression que je vais vomir.

    Est ce que vomir dans sa voiture serait une bonne punition, une douce vengeance ? L’odeur imprimera les tissus et chaque fois qu’il montera dedans avec sa petite amie, il ne pourra que se souvenir de moi. Petite amie ! Rien que le dire dans ma tête me fait pleurer, je voudrais me montrer froid et sans coeur, mais c’est impossible, il me brise le coeur et je suis bien incapable de cacher mes émotions, encore plus quand j’ai bu.

    — Pourquoi tu as fait ça Phun ?

    Il soupire mais je vois son profil entre mes yeux entrouverts, il est tendu, triste peut-être. 

    — On en reparlera chez moi, repose-toi mon coeur.

    Ma poitrine se serre quand il utilise ce petit surnom, il ne le fait que lorsque l’on est tous les deux et j’aime quand il le fait. Sauf que là, j’ai un goût amer dans la bouche, ou alors, c’est juste le reste d’alcool que j’ai ingurgité toute la soirée. Mes yeux se ferment, tout seuls et je me rends compte d’une chose, j’ai bu bien plus que je ne le pensais.

    Je ne me souviens pas du reste de la nuit, de comment Phun m’a fait rentrer chez lui et m’a couché. Je sais juste que je me réveille le lendemain matin, avec un énorme mal de tête, la bouche pâteuse et nauséeux. Je suis allongé dans son lit, je sens ses bras autour de moi, ma tête est contre son épaule et ma main est agrippée à son t-shirt comme si j’avais peur qu’il disparaisse soudain. J’ouvre lentement les yeux, grognant à cause de la lumière trop vive et finalement, je cache mon visage dans son cou me laissant comme toujours apaiser par sa présence, malgré la situation.

    — Ce n’est pas ce que tu crois. 

    Je sursaute quand sa voix s’élève soudainement, brisant le silence matinal, mais je ne relève pas la tête. Moi qui pensait qu’il dormait, qui espérait pouvoir fuir le lit et son appartement sans qu’il ne s’en rende compte, c’est raté. Ses bras resserrent leur étreinte autour de moi comme s’il avait deviné mes pensées et voulait m'empêcher de fuir.

    — Je ne t’ai jamais trompé et je ne te tromperai jamais.

    Je ne peux pas empêcher le rire moqueur, sans joie de sortir de ma gorge, lui montrant que je ne le crois pas. Comment ose-t-il me mentir alors que je l’ai vu de mes propres yeux ? Pourquoi est-ce que je ne bouge pas ? Je devrais le repousser et partir, mais au lieu de ça, je reste caché contre lui, en l'écoutant parler, parce qu’au fond de moi, j’ai besoin de savoir. 

    — J’allais chercher un document que je pensais avoir oublié en classe ce matin, je ne l’ai pas trouvé donc j’allais venir te rejoindre quand elle est apparue à la porte. Elle m’a parlé de votre rencontre de ce matin, du fait que tu l'avais dragué et qu’elle trouvait ça injuste pour moi.

    Je me tends, je me souviens encore de notre conversation, de sa manière d’être et je n’arrive pas à comprendre à quoi elle voulait jouer. 

    — Je ne l’ai pas cru, parce que j’ai confiance en toi, je sais que tu ne regardes personne d’autre que moi, Noh. 

    Ses lèvres se posent sur ma tempe et je me rends compte que de nouvelles larmes sont en train de couler le long de mes joues.

    — Je l’ai repoussé, j’étais en train de revenir vers toi mais elle continuait à me donner des détails sur elle et toi. Je me suis arrêté pour lui dire ce que j’en pensais. C’est alors qu’elle m’a sauté dessus et qu’elle m’a embrassé.

    Il continue à me parler, ses lèvres contre ma peau et je veux le croire, son explication est tentante, je veux que ce soit la vérité.

    — J’aurais dû la repousser, je suis désolé, j’ai été surpris, je n’ai pas réagi et… et…

    Je relève la tête surpris, oubliant mon mal de crâne qui palpite toujours, quand j’entends des sanglots dans sa voix, Phun n’a jamais pleuré, il n’aime pas montrer ses émotions pourtant quand je croise son regard humide, je ne vois que la peur, le doute et les remords. 

    — Tu ne me trompes pas ?

    Il secoue alors la tête, incapable de parler, et je caresse doucement sa joue pour tenter d’effacer les larmes qui ne veulent plus s’arrêter de couler. 

    — Mais… pourquoi elle aurait fait ça ?

    Je n’arrive pas à comprendre pourquoi elle l’a fait ? Pourquoi elle a essayé de nous séparer ? Enfin, si, je peux imaginer finalement. Phun est tout simplement parfait, il est beau, tendre, gentil même s’il peut sembler froid et beaucoup de filles et de garçons lui ont déjà tourné autour depuis que l’on est ensemble. Il me regarde, un éclair de colère traverse soudain ses iris.

    — C’était un pari avec ses copines, séparer le couple gay. C’était pour s’amuser et passer le temps.

    Mon coeur se serre, on nous a insulté, pris à partie, on a essayé de nous taper dessus, mais ça c’est nouveau et tellement pas agréable. Je me serre contre lui, mes lèvres se posent contre son cou et il comprend mon désarroi en me serrant le plus possible entre ses bras. 

    — Je t’aime Phun

    Ma voix est un murmure dans le cocon de chaleur et d’amour qu’il a créé autour de moi.

    — Je t’aime plus que tout.

     Il me force à relever la tête, nos regards se croisent à nouveau, mais c’est maintenant avec tendresse. 

    — Ne pars plus jamais comme ça, j’ai eu tellement peur mon coeur. 

    Il m’embrasse, un baiser tendre et doux, un baiser de réconciliation. Puis son pouce glisse sur la peau de mon front me faisant grimacer et gémir de douleur. 

    — Ne bois plus autant Noh, tu as réussi à te blesser hier soir.

    J’arrive alors à rire, c’est un petit rire triste, mais cette fois-ci, il est plus chaleureux qu’avant. 

    — Je te le promets, mais Phun… j’ai tellement mal à la tête.

    Il éclate de rire, son rire franc qui me tord les entrailles à chaque fois. Il m’attire à nouveau à lui pour me serrer dans ses bras. 

    — Rendors-toi mon cœur, je veille sur toi.

     Je souris en me réinstallant confortablement pour laisser le sommeil m’envahir de nouveau, alors qu’il me murmure à l’oreille combien il m’aime.

     



  • Commentaires

    7
    Samedi 3 Octobre 2020 à 18:01

    en allant voir les aciennes news, je suis tombé sur ce petit texte, et comme j'adore Noh,  j'ai adoré :)
    merci :) 

    6
    Jeudi 20 Août 2020 à 01:00

    Mon coeur s'est serré, de voir P'Noh comme ça.. T_T 

    Toujours un plaisir de lire tes écrits ! <3

      • Jeudi 20 Août 2020 à 12:07

        Mon coeur s'est serré aussi en faite mdrrr merci beaucoup contente que tu aime

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    5
    Lundi 10 Août 2020 à 08:57

    Ouf juste un pari. Ils continuerons a être ensemble. Merci pour cette fics.

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    4
    Samedi 8 Août 2020 à 18:52

    Woauh j'adore ce genre de fic très bien écrite, sans faute d'orthographe, avec de l'angst mais un happy end à la fin(heureusement j'adore quand ça finit bien!!)et le Phun/Noh est mon premier couple BL thaï donc il aura toujours une place dans mon cœur donc tout ça pour dire que j'ai beaucoup aimé<3Et la pouffa a qu'a aller crever, séparer mon couple chouchou arghh le sacrilège 

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