• Chapitre spécial 7 : Si tu m'aimes, écoute-moi (2/2).

     

    Chapitre Spécial 7

    Wubin vit que XiaoMi ne mangeait pas beaucoup, alors il demanda, inquiet.

    "Pourquoi ? La nourriture ici ne correspond pas à tes goûts ?"

    XiaoMi secoua la tête .

    "Non, elle est délicieuse."

    "Alors tu dois manger plus."

    "Ok."

    "Que fais-tu maintenant ?" Wubin était curieux de tout ce qui concernait XiaoMi.

    "Je n'ai rien fait. Je reste à la maison et je joue."

    " Ce n'est pas ennuyeux ? Tu veux venir dans mon entreprise ? Mon entreprise a une place vacante."

    Cette fois, Wubin ne voulait pas lâcher XiaoMi. Mais il ne savait pas qu'il avait perdu XiaoMi depuis longtemps. XiaoMi était désormais un homme marié. L'anneau de XiaoMi était son trésor. D'habitude, il le gardait dans une boîte. Il ne le portait que pour les grandes occasions. Il s'inquiétait que le diamant ne scintille plus.

    "C'est bon. Ce n'est pas ennuyeux. J'aime jouer."

    XiaoMi se demandait s'il devait parler à Wubin de lui et de YanYan. S'il le disait, le détesterait-il immédiatement ? Et peut-être le dirait-il à tous leurs amis du collège, du premier au dixième, du dixième au centième. Cette fois, un appel de YanYan arriva. Anxieusement, XiaoMi décrocha le téléphone.

    "Salut, Yan."

    Avant que YanYan ne puisse dire quoi que ce soit, Wubin parla le premier.

    "Qui t'appelle ? Tu as l'air nerveux."

    Une fois que YanYan entendit la voix d'un homme, il se mordit la lèvre.

    "Rentre immédiatement à la maison."

    Après avoir dit cela, il coupa la ligne. Il n'aurait jamais cru qu'après leur dispute d'hier, XiaoMi ne l'écouterait plus. Avait-il trop dorloté XiaoMi. Il semblerait qu'il doive le discipliner avant que la situation n'empire. Penser que XiaoMi et un autre homme partageaient un repas ensemble rendit YanYan très nerveux. Il chiffonna le document qu'il tenait dans sa main.

    En entendant YanYan couper la ligne, XiaoMi fronça les sourcils. Pourquoi était-il encore en colère ? Il mangeait toujours avec YiYi et AuYang Jia, pourquoi ne pouvait-il pas manger avec son ami de collège ? Il se demandait s'il n'avait pas trop dorloté YanYan, ce qui aurait aggravé son tempérament. En effet, XiaoMi n'avait pas le droit de penser de cette façon.

    "Qu'est-ce que c'est ?”

    "Rien. J'ai rencontré un fou furieux." XiaoMi frappa fortement son téléphone sur la table. Il mangea une grosse cuillère après l'autre. Tu es en colère contre moi ? Laisse-moi te manger. Te Mordre. Te mordre.

    Maintenant, XiaoMi pensait que s'il parlait à Wubin de YanYan et lui, YanYan détestant tellement Wubin, le fait que XiaoMi soit au milieu serait très embarrassant. XiaoMi pensait que puisqu'il ne contacterait pas beaucoup Wubin dans le futur, il n'avait pas besoin de lui dire. 

    ----------------------------

    Après le repas, Wubin insista pour ramener XiaoMi chez lui. Une fois à la maison, Wubin voulut voir la maison de XiaoMi. Ce dernier regarda sa montre, YanYan n'était pas censé rentrer à cette heure-là. Il s'entêta donc à ramener Wubin au 30e étage. Une fois la porte ouverte, Wubin regarda partout. 

    "Tu ne travailles pas encore, tu peux te permettre de rester dans une si belle maison ?"

    "Oui."

    A ce moment-là, Wubin vit qu'il y avait deux paires de chaussures à la porte d'entrée. Puis il regarda partout dans la maison. Il ne semblait pas que XiaoMi vivait seul. Il avait un mauvais pressentiment.

    "Tu ne vis pas seul ?"

    XiaoMi pensait que ça ne pouvait pas rester caché plus longtemps. Juste au moment où XiaoMi allait lui dire, YanYan rentra plus tôt à la maison. Quand il vit que cet homme était dans sa maison, il fixa froidement Wubin et XiaoMi. Ce regard fit frissonner XiaoMi de partout. Pourquoi était-il si malchanceux ! Wubin fut le premier à parler.

    "C'est..."

    "Je ne suis personne. Continuez les gars."

    YanYan n'avait pas envie de dire quoi que ce soit. Comme XiaoMi se conduisait trop mal, pourquoi il se donnait encore du mal. En entendant YanYan dire de telles choses, XiaoMi fut contrarié. Il saisit rapidement YanYan et le serra dans ses bras par derrière.

    "Ne pars pas. Ne me laisse pas seul."

    Puis XiaoMi se tourna vers Wubin et lui dit.

    "C'est mon mari."

    "Mari ??" 

    Cette nouvelle était trop choquante pour Wubin. Il pensait que XiaoMi pourrait avoir quelqu'un qu'il aime ou une petite amie, mais un mari !

    "Je ne sais pas ce que j'ai fait de mal pour te mettre autant en colère. Mais s'il te plaît, ne me jette pas ta colère dessus. J'ai peur."

    XiaoMi colla fermement sa tête contre le dos de YanYan. Wubin regarda YanYan et sut qu'il avait perdu. Dans le coeur de XiaoMi, il n'y avait que cet homme. Maintenant, il regrettait de ne pas s'être confessé à XiaoMi pendant l'école. Si cela avait été le cas, la fin aurait-elle été différente ? 

    "Est-ce à cause de moi ?"

    XiaoMi regarda Wubin, surpris. Comment le savait-il ? YanYan regarda froidement Wubin.

    "Si ce n'est pas toi, alors qui ?!"

    "C'est de ma faute. Je ne savais pas que tu avais une relation. D'abord, j'ai pensé que j'avais encore une chance d'être avec XiaoMi. Maintenant, il semble que je n'en ai aucune. Est-ce que je peux te serrer dans mes bras pour une fois ?"

    Enfin, Wubin dit ce qu'il n'avait pas dit pendant toutes ces années.

    "Enlace ton putain de cul."

    YanYan gronda férocement. Cette fois, ce fut XiaoMi qui était sous le choc. Maintenant, il comprenait tout à fait. Il comprit que cette fois, il avait tort. Il avait ramené à la maison un homme qui l'aimait bien. Cela signifiait qu'il avait une liaison ! L'expression de XiaoMi donna une réponse à Wubin. Il sourit à contrecœur et haussa les épaules. 

    "Je pense que je devrais partir." 

    XiaoMi ne lui demanda pas de rester. Dans toute sa vie, il ne voulait qu'un seul homme pour rester avec lui. C'était YanYan.

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    Une fois Wubin parti, XiaoMi commença à jouer la scène des pleurs en serrant les pieds de YanYan.

    "Je ne savais vraiment pas qu’il m'aimait bien. Si je l'avais su, je t'aurais écouté. Je ne sortirai plus avec lui. Je ne le ramènerai plus à la maison. Tu sais que je ne suis pas doué pour observer les gens. Tu aurais dû me le dire directement. Je n'aurai jamais de liaison ! Tu dois me croire !"

    YanYan vira XiaoMi, enleva sa veste et la jeta par terre. Il alluma une cigarette et s'assit sur le canapé.

    "Viens ici."

    XiaoMi s'approcha.

    "Je t'ai dit de ne pas être avec lui, tu es allé prendre un repas avec lui. Tu l'as même ramené à la maison. Tu penses que tu vas simplement t'excuser comme tu le fais toujours, pour que je te pardonne ? Maintenant, ton attitude me fait me demander comment nous allons être à l'avenir. "

    Cette fois, YanYan avait décidé de ne pas laisser XiaoMi s'en tirer facilement. Pour éviter que la même chose ne se reproduise à l'avenir.

    "Ne me fais pas peur. Ne dis rien avant que ce soit aussi sérieux."

    Mais l'expression de YanYan était sérieuse. Ce n'était pas du tout une blague.

    "Rends-moi tout ce que je t'ai donné."

    "Je ne veux pas ! Je ne veux pas ! Je ne veux pas ! Je ne t'ai pas écouté une seule fois !"

    "Les vêtements, c'est moi qui les ai achetés pour toi. Enlève-les" YanYan ignora la demande de XiaoMi.

    "Mais..."

    XiaoMi regarda piteusement YanYan. Mais celui-ci ne s'en soucia pas. XiaoMi retira ses vêtements lentement. YanYan pointa le pantalon. Maintenant, il ne restait plus à XiaoMi que son sous-vêtement. YanYan montra son sous-vêtements. 

    "Il faut au moins que tu me donnes quelque chose pour me protéger du soleil !"

    " Retire-le."

    XiaoMi le retira à contrecœur. YanYan lui montra la porte.

    "Maintenant, tu peux y aller."

    XiaoMi pleurait fort. Il serra le cou de YanYan.

    "Tu peux me demander de faire n'importe quoi, mais s'il te plaît, ne me chasse pas ! C'est ma faute. Je ne devrais pas ne pas t'écouter. La prochaine fois que tu me demanderas de faire quelque chose, je ferai exactement ce que tu me diras".

    YanYan ne dit rien.

    "Je t'aime vraiment, Yan ! Je ne serai que ton Su XiaoMi. Seulement à toi."

    Le fait d'entendre YanYan était très émouvant. 

    "Si tu m'aimes, tu dois m'écouter. Compris ?"

    XiaoMi continuait de hocher la tête. YanYan le serra très fort dans ses bras.

    "Ne fais plus jamais rien qui puisse me rendre jaloux."

    Cette fois, XiaoMi était très fier.

    "Maintenant, tu sais à quel point c'est mauvais d'être jaloux. Et tu sais maintenant qu'il y a un petit groupe qui m'aime bien."

    "J'ai changé d'avis. Sors tout de suite." YanYan libéra le fier XiaoMi.

    "Tu ne m'as pas pardonné tout à l'heure ? Je dis juste que tu es un peu en colère ? Petit enfant."

    "Sors de là ."

    XiaoMi, nu, fit des grimaces à YanYan.

    "YanYan est un enfant. YanYan est un enfant. YanYan est un enfant."

    "Tu viens de te faire confisquer deux mois d'argent de poche."

    Maintenant, XiaoMi se mit en colère.

    "YanYan est un enfant."

    "Quatre mois."

    "Alors, tu peux aussi bien me tuer."

    "Je l'ai toujours voulu."

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    Après quelques jours, une nuit, les deux couchèrent dans le lit.

    "Yan, tu vois, tu vois."

    XiaoMi remonta sa chemise. YanYan posa les yeux sur la taille de XiaoMi et son visage changea de couleur. Il n'avait jamais pensé que XiaoMi ferait un tatouage en forme de coeur sur sa taille. A l'intérieur du coeur se trouvaient leurs deux noms. YanYan avait vraiment peur de ce genre de choses bizarres. Mais XiaoMi était heureux. Alors il ne dit rien. S'il le faisait maintenant, ce serait un scandale.

    "Oui."

    "Tu trouves que ça a l'air bien ? Dis-moi. J'ai dû supporter la douleur toute la journée. J'ai failli mourir de douleur. Mais quand je pense à toi, même si je suis fatigué, je peux encore me retenir."

    "Hé, XiaoMi."

    "Oui ?”

    "Demain, va enlever ce tatouage au laser."

    XiaoMi ouvrit grand les yeux et fixa YanYan.

    "Pourquoi ? Pourquoi ? C'est la preuve de notre amour"

    "C'est affreux."

    "Vraiment si affreux ? Peut-être que tu t'y habitueras après l'avoir regardé plusieurs fois. De plus, ce tatouage est sur mon corps et pas sur le tien."

    YanYan savait que ce soir, il ne pourrait peut-être pas se reposer. Il mit son pantalon, se retourna et voulut dormir.  XiaoMi continua de le harceler et de secouer YanYan.

    "Dis correctement, je ne peux pas dormir si tu ne dis pas correctement."

    "C'est trop horriblement tatoué."

    Cela écrasa en effet la fierté de XiaoMi.

     

    Chapitre spécial 4 : Si je ne t'ai pas...


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