• Chapitre spécial 4 : Si je ne t'ai pas...

     

    Chapitre Spécial 4

    XiaoMi avait trop dormi, il n'avait pas pu préparer le petit déjeuner pour YanYan. Tout ce qu'il pouvait faire, c'était de continuer à dire qu'il était désolé.

    "Je suis désolé ! Je suis désolé ! C'est de ta faute, hier tu m'as dérangé, aujourd'hui tu m'as fait dormir. Je vais sortir pour t'acheter le petit déjeuner."

    "Pas besoin." YanYan enleva son pyjama et mit son costume de travail. "Je me l'acheterai moi-même."

    "Si tu ne me laisses pas l'acheter, je me sentirai coupable de ne pas bien jouer mon rôle d'épouse."

    XiaoMi, tout nu, regarda pitoyablement YanYan.

    "Alors, il vaut mieux que tu ailles en acheter."

    Ces ruses de XiaoMi fonctionnaient toujours.

    "Tu me conduis là-bas."

    En entendant l'accord de YanYan, il se leva rapidement et s'habilla.

    "Je te conduis pour acheter le petit déjeuner puis on revient manger et je vais au travail ? Je ne suis pas malade."

    "Je n'ai pas dit que je voulais rentrer. Aujourd'hui, je t'accompagne au travail. Yan, ça fait un moment que je n'y suis pas allé. S'il y a de nouveaux employés qui sont beaux, je ne le saurai pas. Si je ne sais pas, je pense à toutes sortes de choses à la maison. Plus je pense, moins je peux rester tranquille. Je vais perdre ma concentration et mon coeur sera amer. Alors j'aurai l'esprit faible..."

    "Je te permets de venir, d'accord ? Garde juste ta bouche fermée." 

    " Tu espères toujours que je me taise, en fait, à quel point je suis bruyant ? "

    "Ne me force pas à te frapper." dit YanYan avec force et il partit. XiaoMi ferma la bouche et le suivit discrètement.

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    Après avoir acheté le petit déjeuner, XiaoMi commença à manger dans la voiture. Parfois, il obligeait YanYan à manger un morceau de son hamburger. Puis il utilisa sa main grasse et alluma la radio de la voiture. A la radio, après avoir joué une chanson, voilà une voix de femme douce.

    "Vivez-vous une vie heureuse ?"

    " Heureuse. "

    XiaoMi avec la bouche pleine de hamburger répondit à la radio. YanYan fit semblant de ne pas entendre.

    "Avez-vous un partenaire ?"

    "J'en ai un." 

    "Avez-vous déjà pensé, à quoi ressemblerait votre vie si vous n'aviez jamais rencontré celui qui est avec vous en ce moment ? Seriez-vous heureux avec une autre personne ? Ou profiteriez-vous d'une vie de célibataire ? Écoutons maintenant le titre de Karen Mok <Si je ne t'avais pas.>" 

    XiaoMi baissa la tête. Il réfléchit à ce sujet. Alors qu'ils étaient sur le point de descendre, XiaoMi commença à parler.

    "Yan~ je n'ai jamais réfléchi avant à comment serait le monde sans toi. Parce que si ce monde est sans toi, alors je deviendrai inutile. "

    XiaoMi serra sentimentalement le cou de YanYan. Celui-ci sentit que cette personne était totalement folle. Mais il n'avait pas l'intention de le repousser. XiaoMi pressa ses lèvres sur celles de YanYan. Il sortit sa langue et l'embrassa profondément, YanYan lui enlaça la taille. Alors qu'ils s'embrassaient passionnément dans la voiture, au point d'en faire un spectacle, Lu YiYi frappa à la portière de la voiture. Cela sépara les deux, YanYan ajusta sa chemise, ouvrit la porte de la voiture et descendit. YiYi fixait XiaoMi.

    "En effet, tu es un homme tellement immoral ! En plein jour, avec des gens qui se promènent ! Tu séduis YanYan !"

    " Comment je le séduis ? Nous sommes mari et femme ! C'est légal ! De toute façon, tu dois m'appeler la femme du patron. Femme puante !"

    YiYi roula des hanches et poursuivit YanYan.

    "Yan~ je veux bien être ta maîtresse, laisse la dame au visage jaune (1) rester à la maison ! Pourquoi le faire venir ?"

    "Il voulait venir." Répondit YanYan.

    XiaoMi se fâcha "Tu veux dire que tu admets que je suis la femme au visage jaune ? Tu gâches ma confession à l'instant."

    "Yan, tu es marié depuis si longtemps, XiaoMi se confesse encore à toi ?" dit doucement YiYi.

    "Presque tous les jours." répondit YanYan sans détour.

    "Oh, tu dois travailler dur." 

    "Vous me prenez pour un sourd ?"

    Une fois arrivé au bureau, YanYan regarda un document sur sa table. XiaoMi était sage et lisait des magazines sur le canapé. Puis il commença à s'ennuyer. Il se faufila hors du bureau. Puis il se comporta fièrement en femme du patron. Il leva la tête bien haute. 

    "Excusez-moi, laissez passer, la femme du patron arrive."

    Chaque fois qu'il se présentait au bureau, il agissait de la sorte. Son intention était de rappeler à ceux qui travaillaient pour YanYan que sa femme était venue les voir.

    "Celle-là, celle-là, n'utilisez pas l'heure de travail pour retoucher votre maquillage. Attention, je vous signale à mon mari. Il le déduira de votre salaire."

    En effet, il cherchait des gens pour les corriger. Les gens du bureau étaient déjà habitués à XiaoMi. Personne ne prenait ses paroles au sérieux. XiaoMi n'échappait jamais à ce destin.

    "Pourquoi ta jupe est-elle aussi courte ? Je peux carrément tout voir."

    "Voyons, si tu oses, toi aussi porte une jupe !"

    AuYang Jia finit par parler après avoir tenu dix minutes et trente-deux secondes. 

    "Ce n'est pas que je ne veux pas en porter, car une fois que j'en porterai, je te le dis, non seulement YanYan, mais toi aussi tu auras un saignement de nez."

    "Tu es vraiment une farce."

    "Qu'y a-t-il de si drôle ? Qu'y a-t-il de si drôle ?"

    "Je ris de ce que tu dis, mais n'ose pas faire."

    "Moi, Su XiaoMi, je ne me contente pas de parler."

    "Alors, tu en mets une et on voit. Si c'est vrai, que ça me fait saigner du nez ou que ça fait saigner quelqu'un, je te donnerai cet argent."

    AuYang Jia sortit une pile d'argent puis les jeta sur la table. XiaoMi était stupéfait. Son cerveau commença à réfléchir. Il n'avait jamais porté de vêtements de fille. Peut-être qu'après les avoir mis, il serait vraiment beau ? Que YanYan tombera amoureux de lui une fois de plus ? En effet, depuis l'époque où XiaoMi avait appelé YanYan "mari" à l'école et qu'il avait saigné du nez, il n'avait plus jamais saigné du nez, même quand il était nu. En effet, il était nécessaire que ça change. Peut-être que cette fois-ci, cela apporterait de bons changements.

    "Deal !"

    XiaoMi prit un chemin sans retour. YiYi ne savait plus où elle l'avait eu, mais elle trouva une tenue et c'était une tenue de bureau. Elle était de couleur noire. Il s'agissait d'une coupe très ajustée. Elle dessinait toutes les courbes et tous les détails. XiaoMi prit les vêtements et alla dans les vestiaires. Il avait plutôt confiance en lui, mais d'où venait cette confiance ?

    Quand XiaoMi mit la tenue, il se rendit compte qu'il ne pouvait absolument pas la boutonner. Pourquoi était-ce si petit ? Tout ce que XiaoMi pouvait faire, c'était de se mettre torse nu avec la veste par dessus. Il portait une jupe bien serrée. Il se regarda dans le miroir des toilettes. Il peigna un peu ses cheveux, il était satisfait. Quand il sortit, tout le monde se tût, puis on rit beaucoup. YiYi et AuYang Jia rirent jusqu'à ce qu'ils ne puissent plus se tenir droits. 

    "Qu'est-ce qu'il y a de si drôle ? Avez-vous tous le sens de la beauté ?"

    XiaoMi ne pouvait toujours pas accepter ce fait. YiYi utilisa le dos de ses mains et essuya ses larmes.

    "XiaoMi, va vite te changer. Je n'en peux plus."

    "Vous ne saisissez absolument pas ce qu'est la mode. Un groupe de personnes âgées, je vais chercher YanYan."

    Enfin, à cause du bruit extérieur, YanYan ne pouvait pas se concentrer sur son travail. Il ouvrit la porte du bureau avec un visage noir et vit cela. Un homme torse nu avec une veste, les endroits qui ne devraient pas être vus, exposés. La jupe en dessous trop serrée, et cette personne était son amant. Il ne voulait absolument pas le reconnaître.

      "Yan~ ils m'intimident." 

    YanYan fit quelques pas en arrière.

    "Yan~ AuYang Jia a parié avec moi que si je peux te faire saigner du nez ou faire saigner quelqu'un d'autre ici, il me donnera beaucoup d'argent. À la fin, ils se moquent tous de moi... "

    XiaoMi était bouleversé.

    "Tu veux que je saigne du nez ou que je vomisse ?"

    YanYan se mit en colère et retira sa veste pour la mettre sur XiaoMi. Ce crétin ne pouvait pas le laisser tranquille.

    "Pourquoi vous riez tous ? Retournez au travail !"

    YanYan gronda et regarda tout le monde d'un air furieux. À la vitesse de la lumière, chacun retourna à son travail. XiaoMi se sentit heureux et dit.

    "Tu vois, tu vois, Ils se moquent de moi ! J'ai rendu ta vie horrible ! N'est-ce pas ? Pas vrai ?"

    "Entre."

    YanYan poussa XiaoMi dans le bureau. Il le regarda de haut en bas. Il abandonna, il ne voulait rien dire. Même s'il parlait, cela ne servirait à rien pour XiaoMi. YanYan retourna à sa place.

    "As-tu une réaction en me voyant comme ça ?"

    "Non.

    "Pourquoi ? Je suis comme ça parce que j'ai peur qu'on perde l'étincelle."

    "C'est pour ça que tu portes des vêtements de fille ?"

    "Je veux que tu aies le sentiment de ne pas pouvoir attendre pour me toucher... Ce genre de sentiment." 

    "Qu'est-ce que c'est que ce genre de sentiment ? Va vite te changer. "

    XiaoMi était déçu, tête basse, il alla trouver YiYi et lui demanda ses vêtements. YiYi lui serra la main.

    "Je pensais que tu ne les porterais plus. Je les ai jetés. Mais j'ai le costume que tu as porté pour la fête à thème la dernière fois, le costume de chaton."

    "Il vaut mieux porter ça plutôt que ce costume de chaton."

    "Veux-tu toujours que Yan ait envie de te toucher ?"

    "Putain ! Tu écoutes notre conversation ?!"

    "Je te demande si tu le veux toujours ?"

    "Je le veux."

    "Alors, mets ça."

    XiaoMi prit le costume, mais il ne comprenait pas ce que YiYi avait dit.

    "Alors, retourne-toi, ne regarde pas."

    "Juste toi et ton petit jouet, je m'ennuierais avec quelque chose de si petit."

    XiaoMi s'empêcha de riposter, il se consola en se disant qu'il était un gentleman. Juste au moment où XiaoMi enleva ses vêtements et se préparait à enfiler le costume de chaton. YiYi déchira ses sous-vêtements.

    "Ce genre de choses ne devrait pas être porté."

    "Tu es cinglée ?"

    XiaoMi se changea rapidement.

    "Et maintenant ?"

    YiYi remonta ses manches et commença à déchirer le costume. A part les oreilles et la queue qui étaient en bon état, toutes les autres parties étaient déchirées. Les parties secrètes étaient toutes exposées. Ensuite, YiYi aida XiaoMi à mettre la veste de YanYan. Puis elle le poussa hors de la pièce. XiaoMi regarda attentivement si quelqu'un regardait. Confirmant qu'il n'y avait personne, il se précipita rapidement dans le bureau de YanYan. 

    "Tu t'es changé ?"

    YanYan se retourna et ne releva pas la tête.

    "Maître~~~"

    XiaoMi l'appela tendrement. Il enleva la veste et la lança à YanYan. YanYan attrapa la veste. Juste au moment où il voulut le gronder, il vit XiaoMi, son expression pitoyable et ce costume séducteur.

    "Yan~ ton nez saigne ! Est-ce que ça va ? !"

     

    1- un nom pour les femmes mariées qui restent à la maison pour s'occuper du foyer

     

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