• Chapitre 95 : La tendresse d'une épouse.

     

    Chapitre 95

    XiaoMi se demandait si YanYan n'avait pas déjà oublié sa promesse. Quatre jours après la remise des diplômes, YanYan n'avait toujours rien dit à ce sujet. De plus, ces jours-ci, YanYan rentrait très tard à la maison. Quand il revenait, il était toujours épuisé. Même si XiaoMi continuait de se dire qu'il fallait être patient, mais est-ce qu'ils allaient se marier ou pas ?!?

    Aujourd'hui, YanYan revint à 21h. XiaoMi réchauffa les plats,

    "Récemment, tu sembles fatigué."

    "Quelque chose dont je dois m'occuper."

    "Qu'est-ce que c'est ? Cela fait quelques jours maintenant, la dernière fois que j'ai senti que ton travail était un peu relâché, est-ce que nous sommes au bord de la faillite ?"

    YanYan fixa XiaoMi, et ce dernier ne dit plus rien. Ils continuèrent à manger. XiaoMi pensait, peut-être était-ce comme ce qu'il avait dit. YanYan était sur le point de faire faillite. Il n'y avait plus d'argent. Ils ne pourraient peut-être pas payer la maison. Et certainement pas être en mesure de payer pour leur mariage. C'est pourquoi il hésitait à l'épouser. Il aurait dû le lui dire. Il pouvait aussi s'occuper de cette famille. Le moment était venu pour lui de faire son devoir d'épouse. Lorsque YanYan était confronté à des difficultés, il devait être solidaire et tendre. XiaoMi pensait ainsi. Il était assis à côté de YanYan qui mangeait.

    "Yan frère~~~"

    Le riz dans la bouche de YanYan fut propulsé à l'extérieur.

    "Qu'est-ce que tu fais ? Qui t'a permis de m'appeler frère ici ?"

    XiaoMi rit. "Rien, mange, mange."

    "Ne rigole pas, dis ce que tu as à dire maintenant."

    "Tu me comprends mal. Je n'ai pas de demande, j'attendais juste que tu finisses de manger, je veux faire la vaisselle. Tu veux que je mélange l'eau chaude pour ton bain ?"

    Cela rendit YanYan encore plus bizarre que XiaoMi. Ce dernier était tranquillement assis à côté de YanYan et attendait qu'il finisse son repas. Ensuite, il fit la vaisselle.

    Lorsque YanYan finit de prendre son bain, XiaoMi prépara la chaîne de télévision que YanYan aimait le plus. Lorsque YanYan s'assit devant la télévision, XiaoMi mit la cigarette dans la bouche de YanYan et l'alluma.

    "XiaoMi, tu as eu des problèmes dehors ?"

    "Pourquoi tu continues à penser à moi de cette façon ? Je veux juste prendre soin de toi."

    XiaoMi eut le cœur brisé en voyant YanYan essayer de faire comme si de rien n'était. Si tu veux pleurer, tu peux pleurer dans mes bras~

    "N'utilise pas ces yeux pour me regarder."

    "Je n'ai pas~ tu m'as mal compris. Viens, on va regarder la télé ensemble."

    Aujourd'hui, XiaoMi était particulièrement calme. Il accompagna YanYan toute la nuit. YanYan se sentait étrange. Très étrange. Mais il ne pouvait pas en trouver la raison.  Pendant son sommeil, XiaoMi serra YanYan très fort dans ses bras. 

    "Yan, peu importe que tu sois riche ou pauvre, je serai avec toi."

    "Qu'est-ce que tu dis ?"

    "Rien. J'exprime juste mes pensées."

    Puisque YanYan ne voulait pas le lui dire, il ne l'avait pas forcé.

    "Fou." réprimanda YanYan.

    "Gronde-moi. Viens ! Répands ta colère sur moi. Plus tu grondes, plus je suis heureux."

    "Comme ça, tu te sens plus fort ?" YanYan glissa ses mains dans le pantalon de pyjama de XiaoMi et tint son Junior.

    XiaoMi fit un son doux, il n'avait jamais pensé qu'en un tel moment YanYan se souviendrait encore de le réconforter. XiaoMi sentit le mouvement et serra YanYan très fort.

    "Yan~ c'est bon. Ne te force pas."

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    Juste comme cela, il s'était écoulé cinq à six jours. En regardant la télévision, YanYan demanda soudain à XiaoMi.

    "Je t'ai promis qu'après ton diplôme, je t'emmènerais en vacances à l'étranger, non ? "

    Parce que YanYan disait toujours des choses soudainement, XiaoMi ne sut pas quoi répondre immédiatement. Ils étaient au bord de la faillite, ils ne pouvaient même pas se permettre de se marier, et pourtant YanYan voulait l'emmener en vacances. XiaoMi pensait que YanYan était trop insistant. En voyant XiaoMi qui se sentait déprimé, YanYan demanda.

    "Tu ne veux pas y aller ?"

    "Non, je veux ! Mais ça t'apportera beaucoup de fardeau."

    "Tu es toujours mon fardeau."

    "Comment peux-tu dire ça ?"

     

    Chapitre 95 : La tendresse d'une épouse.


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