• Chapitre 90: Pas de ‘et si’

     

    Chapitre 90

    Les choses n’étaient pas si faciles à résoudre. Comme, par exemple, le problème cette fois-ci. Aujourd'hui, dimanche, XiaoMi avait des yeux de panda, il était assis sur le canapé et serrait l'oreiller, la télévision était allumée mais il ne la regardait pas. Il regardait l'horloge sur le mur. YanYan n'était pas rentré du travail depuis hier.

    Vers 22 heures, YanYan avait appelé à la maison pour l'informer qu'il devait faire des heures supplémentaires, mais lorsqu'il s'était mis à tarder, XiaoMi avait appelé YanYan, mais le téléphone était éteint. XiaoMi avait été torturé par sa propre imagination pendant toute la nuit. Il avait vraiment eu l'impression de devenir fou.

    Il n'était que 6 heures du matin. La tête de XiaoMi n'arrêtait pas de demander où pouvait être YanYan. Etait-il avec cette fille ? L'avaient-ils fait hier ?

    XiaoMi ne pouvait pas le supporter, il prit la cigarette de YanYan et se mit à fumer. Chaque fois qu'il prenait une bouffée, il toussait. Cette fois, la sonnette retentit. XiaoMi pressa la cigarette dans le cendrier et courut vers la porte.

    "Yan~ où es-tu allé ?"

    Mais une fois qu'il ouvrit la porte, la personne à la porte fut GaoMei. Elle regarda dans la maison.

    "Est-ce que mon cousin est là ?"

    XiaoMi secoua la tête. GaoMei lui toucha le menton et marmonna.

    "C'est étrange. Hier, TianTian n'est pas rentrée à la maison non plus."

    Après avoir fini de dire ça, GaoMei regarda XiaoMi, avec un visage innocent.

    "Tu veux dire qu’ils ont été ensemble pour la nuit ?"

    A cet instant, le visage de XiaoMi devint pâle. Impossible. C'était impossible. YanYan venait de me le promettre. Il ne le ferait pas. Yan ne me ferait pas ça. A ce moment-là, GaoMei reçut un message, l'ouvrit et le lit. Puis elle regarda XiaoMi.

    "Tu vois, j'ai dit qu'ils étaient ensemble. C'est exactement comme je l'ai dit. Ils sont enfin de nouveau ensemble. Ils sont maintenant à LE, de toute façon, le premier amour est le meilleur. Ce n'est pas facile à oublier."

    Ce que GaoMei dit, XiaoMi l'entendit à peine. Tout ce qu'il voulait, c'était chercher YanYan. Il descendit à la vitesse de la lumière et prit un taxi pour LE.

    *****

    Dans le taxi, XiaoMi essuya ses larmes avec ses manches. Pourquoi les larmes continuaient-elles à couler ? Même le chauffeur ne comprenait pas pourquoi XiaoMi pleurait.

    Une fois arrivé à LE, XiaoMi demanda au comptoir.

    "Avez-vous un client nommé YanYan enregistré ici ?"

    "Je suis désolé, nous ne pouvons pas révéler les informations concernant nos clients."

    Su XiaoMi perdit patience. "Je suis son ami." Si vous ne me le dites pas, je devrai frapper à chaque chambre."

    Le responsable du service clientèle ne pouvait rien faire d'autre que de le dire à XiaoMi. XiaoMi courut jusqu'à la porte d'entrée, il ne cessa de frapper et de pleurer.

    "YanYan, sors de là ! Sors et explique-toi !"

    Après un moment, la porte s'ouvrit, YanYan portait une robe de chambre. Ses yeux donnaient l’impression qu'il venait de se réveiller.

    "Pourquoi es-tu venu ?"

    XiaoMi ne pouvait pas croire que c'était vrai. Il ne voulait pas. Mais YanYan se tenait vraiment devant lui, ce YanYan, ce YanYan qu'il aimait si profondément.

    En fait, XiaoMi voulait prouver que GaoMei avait menti, que YanYan ne serait pas là. Il l'avait attendu toute une nuit à la maison, il avait seulement fait des heures supplémentaires au travail. Mais maintenant, la vérité était juste devant lui. XiaoMi ne pouvait pas accepter cela. Étant dans une situation que XiaoMi ne pouvait pas gérer, il voulait s'enfuir. Il pleura.

    "Tu es un menteur ! Tu me promets de tout me donner et maintenant tu me les enlèves !"

    Après avoir dit cela, il s'enfuit rapidement. YanYan cria après lui.

    "Attends ! Su XiaoMi ! Reviens ! Écoute-moi !"

    XiaoMi ne pouvait pas l'écouter. YanYan frappa la porte, retourna dans la chambre et se changea. Après s'être habillé, il alla à la porte d'à côté et frappa. TianTian sortit de la chambre voisine. Voyant que c'était YanYan, elle lui céda le passage.

    "Entre."

    "Pas besoin. Rends-moi mon téléphone, maintenant !" YanYan était en colère.

    TianTian lui rendit son téléphone.

    "Je le dit clairement maintenant."

    YanYan ne voulait pas perdre de temps. XiaoMi était déjà en fuite. Chaque fois qu'il y avait un problème, il s'enfuyait et n'attendait pas qu'il finisse sa phrase.

    "J'en ai assez des plans que GaoMei et toi avez élaborés. Maintenant, tu la suis jusqu'à la ville A. Je ne veux pas te voir ici. Compris ?"

    "Yan, tu n'as vraiment aucun sentiment pour moi ? Tu aimes cet homme ? Et nous, la dernière fois ?" TianTian supplia YanYan.

    "Ne parle pas toujours du passé. La dernière fois, je ne savais pas ce qu'est l'amour. Je jouais juste avec toi. Tu comprends ?"

    Tiantian était pâle. "Je ne peux pas imaginer que tu dises de telles choses ! Tu as peur que je fasse du mal à Su XiaoMi ? As-tu pensé que maintenant tu me fais du mal ? Même si tu le nies maintenant, nous avons eu de l'amour autrefois, c'est la vérité.”

    "Tu le demandes. Tu me forces à te traiter ainsi. Je veux t’avertir, ne cause plus de problèmes ici. Je ne t’aime pas maintenant, je ne t’ai jamais aimé avant. Est-ce que c'est clair ? Maintenant, fais tes valises et rentre chez toi."

    Après avoir dit ça, il quitta TianTian qui était sur le point de pleurer et appela GaoMei.

    "Je te le dis, je suis très en colère maintenant, tu devrais en connaître les conséquences. Tu as eu de la chance que je te pardonne la dernière fois, mais là, je ne laisserai pas tomber. Retourne dans la ville A, ne me le reproche pas si je te déteste. Et retourne dire à ce vieux renard que s'il continue à être comme ça, qu’il ne me blâme pas si je lui arrache ses 40% d’actions, le laissant totalement ruiné. On n'a rien fait de mal. Aucun d'entre vous ne peut faire pleurer XiaoMi !"

    Après avoir terminé, YanYan coupa le téléphone. Puis il l’éteint. YanYan jeta son téléphone dans la voiture, il conduisit jusqu'à tous les endroits où il pourrait trouver XiaoMi. Il pensa aux deux yeux gonflés de XiaoMi, son coeur était douloureux.

    *******

    Après avoir quitté LE, XiaoMi tomba sur SunHui, il s'entêta à ramener XiaoMi chez lui. XiaoMi pleura pendant tout le trajet. Il ne pouvait pas supporter cette douleur.

    Arrivé à la maison de SunHui, celui-ci versa une tasse d'eau pour XiaoMi et s'assit à côté de lui. Il regarda XiaoMi avec une expression du genre "je le savais".

    "Même si tu veux que j'abandonne, et j'ai pensé à abandonner, mais je ne peux vraiment pas lâcher prise. C'est pourquoi je suis allé à l'appartement pour t'attendre. A la fin, je t'ai vu sortir en pleurant. Alors je t'ai suivi. Je te l'ai déjà dit, n'est-ce pas ?”

    "Je ne veux pas t’écouter maintenant. Peux-tu me laisser tranquille ? Prends-le comme si je te suppliais."

    SunHui n'en dit pas plus. Il voulut se rapprocher pour essuyer les larmes de XiaoMi, mais XiaoMi l’évita. Il enlaça ses jambes, sans bouger. Ce sentiment était très étrange. En effet, il était en colère contre YanYan, mais quand il regarderait son téléphone, il voudrait savoir ce que YanYan voudrait lui dire. XiaoMi trahit donc sa propre émotion, et alluma son téléphone. Une fois allumé, il continua de vibrer. C'était tous les messages de YanYan.

    10h20

    Su XiaoMi, où es-tu ? Je te cherche partout.

    11h33

    Su XiaoMi, pourquoi ne m'as-tu pas écouté finir ma phrase au lieu de courir ? Pourquoi tu cours toujours ?

    12h14

    Combien de temps veux-tu que je te cherche ?

    14h20

    Putain ! Où es-tu ? J'ai cherché pendant toute la journée !

    15h10

    Je suis fatigué. Tu peux aller où tu veux. Je ne te dérange pas.

    17h45

    Reviens, XiaoMi !

    20h10

    Au moins, dis quelque chose. Fais-moi savoir que tu vas bien.

    En lisant ces messages, XiaoMi se remit à pleurer. Il avait l’impression que ses larmes n'allaient jamais finir de couler. Il réfléchit, et s'endormit sur le canapé. Il continua à faire des rêves qui impliquaient YanYan.

    SunHui à côté, voyant XiaoMi qui dormait, ressentit un chagrin d'amour. Il s'assit par terre, près du canapé. Il toucha légèrement le visage de XiaoMi qui avait des traces de larmes séchées.

    Cette fois, le téléphone de XiaoMi sonna. SunHui vit que c'était YanYan. L'appel ne réveilla pas XiaoMi. SunHui le regarda, puis décrocha le téléphone et répondit.

    "Il dort maintenant. N'appelle plus."

    Après avoir dit ça, il raccrocha et éteint le téléphone.

    Et si nous pouvions revenir en arrière, je te suivrais tous les jours, je ne te laisserais pas la chance de faire quoi que ce soit qui pourrait me blesser. Mais tu as toujours dit qu'il n'y avait pas de "et si".

     

    Chapitre 90: Pas de ‘et si’


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