• Chapitre 58 : C'est peut-être la période de rébellion pour cet enfant.

     

    Chapitre 58

    A la fin, grand-mère emprunta un lit aux voisins et les deux dormirent dedans pendant quatre jours. Ils étaient sur le point de partir mais, XiaoMi se sentait mal de quitter ces belles journées qu'ils avaient eues. En attendant le bus, XiaoMi parla doucement à YanYan.

    "Yan, pouvons-nous rester quatre jours de plus ? Ce style de magnifique vie à la campagne, je ne m'en lasse pas."

    "Tu appelles magnifique, cet endroit où les oiseaux ne pondent même pas d’oeufs ?"

    "Comment peux-tu le dire de cette façon ? J'ai vraiment le cœur gros de partir."

    Mais une fois rentré chez lui, XiaoMi oublia rapidement cette belle campagne. Car chaque soir, ZhuGang et la bande amenaient XiaoMi dehors pour s'amuser. Quand XiaoMi étudiait, YanYan le surveillait de près pour que le gang n'ose pas l'inviter pour sortir, mais maintenant XiaoMi était en vacances à la maison, alors ils étaient devenus courageux.

    Parce que cela faisait trop longtemps qu'il n'avait pas traîné avec eux, XiaoMi aussi était devenu courageux. Tous les soirs, ils allaient faire un barbecue ou un karaoké. Il s'amusait à chanter avec le gang, quand il vit que YanYan l'appelait, alors XiaoMi se cacha dans les toilettes pour répondre à l'appel.

    "Salut."

    "Où es-tu ?"

    XiaoMi faillit plonger dans la panique mais contrôlait toujours ses émotions.

    "Je suis à la maison en train de dormir... J'attendais ton appel et tes messages."

    "C'est vrai ?"

    "S'il te plaît, crois-moi."

     "Je te préviens, Su XiaoMi. Ne fais pas de bêtises dehors. J'ai entendu dire par YiYi que ces derniers jours tu as été très joueur. S'amuser pendant un ou deux jours, c'est bien. Mais si tu continues à faire ça, ne me blâme pas."

    Cette commère de YiYi !

    "Non... Yan, pourquoi tu écoutes cette YiYi ? Tu devrais m'écouter."

    "J'espère que c'est le cas."

    Puis YanYan coupa la ligne. XiaoMi tira la langue au téléphone. Peu importe, il ne le découvrira pas de toute façon. XiaoMi voulait profiter de ces quelques jours avant la réouverture de l'école pour en profiter au maximum.

    Quand il retourna dans leur chambre, il y avait quelques filles de leur école assises à l'intérieur. XiaoMi s'assit à côté de ZhuGang.

    "Comment sont-elles arrivées ici ?"

    "Nous sommes tous camarades de classe, donc nous les appelons juste pour qu'elles traînent avec nous."

    "Si YanYan l'apprend, je suis mort."

    "Il ne le saura pas, il n'y a pas tant de coïncidences. On ne t'a rien fait faire. Pourquoi tu t'inquiètes autant ? A moins que tu ne veuilles faire quelque chose..."

    ZhuGang fit un sourire diabolique à XiaoMi qui lui repoussa le visage.

    "Tu t'assieds entre nous. Je ne veux pas laisser cette fille s'approcher de moi."

    "Tu réfléchis trop. Personne ne veut s'approcher de toi."

    Cette nuit, ils rentrèrent paisiblement chez eux. Mais XiaoMi sentit ses paupières trembler. Il donna des coups de pied aux pierres sur le chemin du retour tout en fredonnant une mélodie.

     " Tu oses faire des folies jusqu'à cette heure ? "

    Xiaomi leva rapidement les yeux en entendant cette voix, son visage était pâle comme du papier. Puis il vit le visage furieux de YanYan. Il fumait une cigarette et se tenait tout près. Il avait attendu jusqu'à présent. XiaoMi secoua alors la tête, ce n'était pas le moment de penser à tout cela.

    "Yan, tu, moi, viens, dis-moi." Dit Xiaomi, la langue nouée...

    YanYan resta calme avant de s'approcher de XiaoMi, il se pencha et renifla les vêtements de XiaoMi.

    "Cigarette, alcool et femmes."

    XiaoMi saisit la main de YanYan.

    "Yan, s'il te plaît, laisse-moi t'expliquer. Ce n'est pas ce que tu penses. "

    YanYan écarta froidement la main de XiaoMi.

    "Maintenant, je ne veux plus rien entendre. Rentre et dors."

    Il retourna à sa voiture, et s'en alla. En voyant YanYan partir, XiaoMi fut dévasté. 

    "Oh non... Merde. Il est vraiment en colère. J'avais bien senti que quelque chose n'allait pas aujourd'hui. Si je l'avais su plus tôt, j'aurais demandé des conseils d'astrologie avant de sortir."

    XiaoMi, allongé sur son lit, appela YanYan. Une fois l’appel passé, le destinataire le coupa aussitôt... Il appela encore et encore, à chaque fois que ça coupait. À la fin, il n'y eut que l'opérateur qui dit. "Le numéro que vous appelez est éteint, veuillez rappeler ultérieurement."

    XiaoMi étreignit son téléphone et s'endormit, impuissant.

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    Le lendemain, XiaoMi partit à la recherche de ZhuGang, il entra dans la pièce et étrangla le cou de ce dernier.

    "Tout est de ta faute. Si je suis mort. je voudrais que tu t'enterres avec moi."

    Le visage de ZhuGang devint rouge et il chercha de l'air.

    "XiaoMi... XiaoMi, lâche-moi d'abord. Ensuite nous parlerons."

    XiaoMi le libéra et ZhuGang toucha son cou.

    "De quoi il s'agit ?"

    XiaoMi, le visage amer, regarda ZhuGang et commença à tout lui raconter.

    "XiaoMi, comment peux-tu me blâmer. Si tu avais été honnête avec lui dès le début, tu aurais peut-être eu droit à une réprimande. Je ne t'ai pas demandé de lui mentir."

    Après avoir terminé, XiaoMi voulut l'étrangler une fois de plus mais il s'arrêta. "Attends ! Attends ! Tout ce que tu as à faire, c'est de l'expliquer à YanYan et de lui promettre de ne jamais recommencer. C'est un homme, si tu essaies de le supplier un peu, de le séduire, ce sera facile à régler."

    "Est-ce que c'est facile ?"

    "Pourquoi est-ce que je te mentirais ? Et je suis un joueur expérimenté, tu sais ?" ZhuGang se tapota la poitrine pour montrer sa fiabilité.

    "Tu as raison. Je ne devrais pas perdre mon temps ici."

    XiaoMi partit et se dirigea vers la maison de YanYan. Il atteignit la porte d'entrée, sortit la clé pour ouvrir, mais échoua. Essaya à nouveau. Il échoua. La clé n'arrivait pas à ouvrir la porte. YanYan avait-il changé la serrure de la porte ? Il était sérieux ? XiaoMi paniqua et continua de frapper à la porte.

    "Yan ! Ouvre la porte... Ouvre la porte ! Ne m'enferme pas dehors !"

    "Il fait froid dehors, laissez-moi entrer."

    "Yan, Yan, Yan, Yan, Yan, Yan."

    Sa main devint rouge à force de frapper. Il n'y eut aucune réponse de l'intérieur de la maison. XiaoMi se laissa glisser et s'assit sur le sol. Sa main frappa encore à la porte sans grande force.

    "Yan, laisse-moi entrer."

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    YanYan était à la salle de billard avec YangHui et Liu YingXing. YangHui savait ce qui se passait et il taquina YanYan qui était de très mauvaise humeur. 

    "Yan, j'ai entendu dire qu'un enfant qui grandit jusqu'à un certain point aura des périodes de rébellion. Peut-être que ton XiaoMi fait face à cette phase. Peut-être que dans cette phase il apprendra à fumer et à embrasser une fille aux gros seins par-dessus le marché."

    "Il ose !!!!"

     

    Chapitre 58 : C'est peut-être la période de rébellion pour cet enfant.


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