• Chapitre 30 : La méchante femme de l’histoire apparaît.

     

    Chapitre 30

    Soudain, il commença à pleuvoir lourdement. XiaoMi tenait ses livres en regardant par la fenêtre, rêvant éveillé. Les gouttes de pluie tapotaient sur la vitre. Il était normal qu’une chaude journée soit marquée par une forte pluie soudaine. Peut-être qu’après un certain temps, elle s’arrêterait. La main de XiaoMi tenait sa tête. Mais après un certain temps, la pluie n’était pas devenue plus douce et il commença à faire plus lourd ! Et il y eut même du tonnerre. XiaoMi n’avait pas peur du tonnerre, mais il était si bruyant qu’il pouvait à peine se concentrer dans son étude. Par conséquent, il bascula devant la télévision et attendit que la pluie s’arrête.

    Soudain, il pensa à quelque chose. Il prit un parapluie et quitta la maison à la hâte. Il courut jusqu’au bureau de YanYan, poussa la porte et essaya d’émouvoir YanYan en disant.

    "Yan, je t’ai apporté un parapluie ! Est-ce que tu es touché ? Penses-tu que je mérite d’être aimé ?"

    YanYan jeta un bon coup d’oeil de haut en bas sur XiaoMi. Il avait les habits complètement trempés par la pluie. YanYan fronça des sourcils.

    "Je conduis, je n’ai pas besoin de parapluie. Mais pourquoi es-tu trempé comme ça, alors que tu tiens un parapluie ?"

    Après avoir parlé, YanYan appuya sur le bouton de l’interphone et ShenQing entra dans le bureau. XiaoMi se demanda, pourquoi la garde robe de cette fille devenait de plus en plus courte. 

    "Patron, vous voulez quelque chose ?"

    "Apporte-moi une serviette."

    "Très bien."

    Peu après, ShenQing vint en tenant une serviette et la passa à YanYan. Il la prit et la jeta sur le visage de XiaoMi, elle lui couvrit totalement la tête.

    "Essuis-toi vite. Je ne veux pas aller à l’hôpital trois fois en un été."

    XiaoMi pensa, je suis venu jusqu’ici pour t’apporter un parapluie. Mais tu es si féroce avec moi ! Si j’avais su, j’en aurais ramené un qui attire les éclairs. De sorte qu’il te frappe, homme cruel et sans coeur. XiaoMi le maudissait en utilisant la serviette pour essuyer ses cheveux et d’autres parties de son corps.

    "Je peux attendre ici jusqu’à ce que tu aies fini de travailler?" Demanda XiaoMi.

    "Ok. Je termine ça et nous pourrons y aller. Tu ferais bien d’être un bon garçon et de m’écouter."

    XiaoMi hocha la tête et s’assit sur le canapé. Après dix minutes, il commença à gigoter. Sur le canapé, il sautillait. À la fin, il ne put vraiment pas rester immobile et il alla se faire du café.

    Alors qu’il faisait du café, ShenQing marcha jusqu’à lui. Elle se fit du café en se tenant à côté de XiaoMi. Quand il partit, ShenQing l'appela.

    “Hey ! Su XiaoMi ?”

    XiaoMi se retourna "Oui ?"

    "J’ai entendu dire que pendant les vacances d’été, tu restais à la maison du patron pour des cours particuliers."

    "Oui" Répondit XiaoMi avec joie.

    “Pas étonnant que ces jours-ci le patron soit rarement venu au bureau. Il y a des choses qu’il doit régler. Nous, le personnel, même si nous sommes inquiets nous n’osons rien dire." ShenQing fixait directement XiaoMi.

    Su XiaoMi n’était pas totalement stupide. Il comprit ce que ShenQing essayait de lui dire. Puis il se rappela. Pendant toutes les vacances d’été, YanYan ne s’était presque pas rendu au bureau parce qu’il l’aidait à étudier à la maison. Il pensait toujours que YanYan était très libre, mais maintenant il le voyait. YanYan avait en faite mis de côté la compagnie pour l’accompagner. Plus il y pensait et plus il avait la tête qui tournait.

    “C’est bien qu’il soit finalement venu au bureau, mais tu es venu jusqu’à lui. Je sais que dire cela n’est peut-être pas poli mais même si tu es son bon ami, si tu continues de le tirer vers le bas, ce n’est pas une bonne chose non plus. Tu es aussi un homme. N’as-tu rien d’autre à faire ? Pourquoi dois-tu venir le voir ? Je vois que tes habits ne sont pas ceux d’une famille riche. Tu ne penses pas que le fait de rester proche du patron t’apportera tous les avantages ?”

    XiaoMi fixait les lèvres de ShenQing, qui s’ouvraient et se fermaient. Sa tête semblait être prise de vertige. Ses pensées continuaient de répéter ce que ShenQing venait de dire. Il n’était pas ennuyé par le fait qu’elle dise qu’il restait près de YanYan pour obtenir des avantages, parce qu’il savait qu’il n’était pas ce genre de personne. Mais tirait-il vraiment YanYan vers le bas ? Est-ce qu’il l’empêchait de progresser ?

    Pendant qu’il tenait son café, XiaoMi se rendit à l’intérieur du bureau de YanYan. Il se souvint à l’instant de toutes les fois où YanYan avait arrêté son travail et l’avait aidé à étudier. Mais lui faisait chaque jour beaucoup de bêtises. Plus il y pensait, plus il était déçu de lui-même. Il marcha jusqu’à YanYan et posa le café.

    "Je pense que c’est mieux pour moi d’y aller en premier." 

    "Tu n’as pas dit que tu voulais m’attendre ?" YanYan leva les yeux et observa la tristesse de XiaoMi.

    "Je veux juste rentrer à la maison."

    XiaoMi finit de parler et sortit directement du bureau. Il se fichait qu’il pleuve dehors. Tout ce qu’il voulait, c’était rentrer chez lui. Sous la pluie, il continua de courir. Et courir. Bien que c’était l’une des nombreuses scènes dans lesquelles il souhaitait jouer, il était maintenant tellement contrarié qu’il pouvait à peine penser. Tout ce qu’il savait, c’était qu’il devait courir vers l’avant. Jusqu’à ce qu’il soit fatigué et ne puisse plus courir. Il s’arrêta et s’accrocha au pilier sur le côté de la route. Le haut du corps baissé, il essayait de reprendre son souffle.

    "Pourquoi tu cours, Su XiaoMi ?"

    XiaoMi entendit une voix derrière lui, il fut choqué et se retourna. Il vit YanYan debout non loin de lui, également essoufflé, et lui aussi était trempé par la pluie. Lentement il se rapprocha. A la fin, il se tenait devant XiaoMi qui le regardait.

    "Yan, est-ce que je suis un obstacle pour toi ?"

    Après avoir fini de parler, XiaoMi tomba dans les bras de YanYan, serrant sa chemise.

    “Qui te l’a dit? Ou est-ce que c’est ce que tu ressens ?”

    En fait, YanYan savait déjà que Xiaomi ne s’en rendrait jamais compte de lui-même. Parce qu’il n’était pas assez intelligent pour comprendre une question si compliquée. Il essayait simplement de faire répondre XiaoMi, mais il gardait la tête baissée sans dire un mot.

    "Dis-le."

    Voyant que XiaoMi commençait à frissonner tout en saisissant sa chemise, peu importe comment il demandait XiaoMi ne répondrait pas, YanYan analysa tout le monde dans son bureau. Puis il demanda.:

    "C’est ShenQing ?"

    "Comment... comment tu le sais ?"

    “Elle ? Qui pense-t-elle être ? Elle ose te parler ainsi ! Je te le dis aujourd’hui, Su XiaoMi, quels que soient les tours que tu fais ou à quel point tu es désobéissant, tu penses vraiment que tu as assez d’influence pour être mon obstacle ? Que je ne peux pas avancer ? Je te le dis, même si tu me tires les jambes, je te traînerai et j’avancerai.”

    Quand XiaoMi entendit tout cela de YanYan, ce qui l’inquiétait jusqu’à maintenant disparut, il s’éloigna de YanYan.

    “Qu’entends-tu par là ? Tu veux dire que je ne suis pas capable de te faire tomber ? On dirait que c’est moi….”

    "Et si je te rabaisse ? .. Ok.. Combien de temps veux-tu rester tremper sous la pluie ? Rentrons."

    Ils rentrèrent tous les deux trempés par la pluie.

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    Le lendemain, tôt le matin, YanYan utilisa sa jambe et donna un coup de pied à XiaoMi.

    "Réveille-toi."

    "Pourquoi ?"

    XiaoMi prit son oreiller et couvrit ses fesses pour se protéger avant de continuer à dormir.

    "Suis-moi au travail."

    XiaoMi l’entendit, se rappelant tout de suite ce que ShenQing avait dit. Il tira la couverture et se couvrit le visage.

    "Je n’y vais pas! Vas-y tout seul."

    "Plus vite, lève toi." YanYan enleva la couverture.

    "Mais je ne veux vraiment pas y aller."

    "Tu ne veux pas y aller, mais tu dois le faire quand même."

    YanYan sortit les vêtements de XiaoMi et les jeta sur lui. XiaoMi céda et les enfila avant de suivre YanYan jusqu’au bureau.

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    Dans le bureau, YanYan appela ShenQing. Quand XiaoMi la vit, il cacha son visage en regardant vers le bas, observant ses propres chaussures.

    "ShenQing, il y a une chose dont je dois encore t’informer. Tu ne connais toujours pas la relation entre XiaoMi et moi."

    YanYan s’appuya contre son bureau, fixant froidement ShenQing. Elle n’osa pas parler, mais elle devina que XiaoMi devait l’avoir poignardé dans le dos.

    "Viens." YanYan tira XiaoMi qui se tenait à côté de lui dans ses bras. "Il est la femme du patron."

    Après avoir entendu cela, XiaoMi rougit. ShenQing était stupéfaite. Son visage devint pâle. Tout ce qu’elle pouvait faire était de fixer son patron qui enlaçait XiaoMi. En fait, elle voulait séduire YanYan, maintenant son rêve était anéanti. Elle continua de s’excuser.

    "Désolée, je suis tellement désolée... je... je ne sais pas.. je n’oserai plus le faire."

    "Il n’y aura aucune chance pour ça. Tu peux emballer tes affaires."

    YanYan fit un signe d’adieu à ShenQing. XiaoMi pensa que cette punition était plutôt sévère. Il tira la manche de YanYan, mais quand il le fixa, Su XiaoMi n’osa pas dire un mot.

    ShenQing voulut aussi dire quelque chose mais après avoir vu l'expression féroce de YanYan, elle n'osa pas et s'éloigna. XiaoMi pensait qu’ils allaient s’étreindre et pleurer, mais il  sentit que ça n’arriverait pas maintenant. Il demanda.

    "Pourquoi devais-tu agir si durement avec ShenQing?"

    "Elle ? Elle montre toujours son visage autour de moi et cherche de l'attention en flirtant, je ne m'en soucie pas, maintenant elle va de mal en pis. Ce type de personne, ça ne sert à rien de la faire rester."

    "Elle flirte toujours avec toi ?"

    Une fois qu’il entendit cela, XiaoMi se fâcha et fit des allers-retours dans le bureau avec colère.

    "Cette salope éhontée ! Pas étonnant que je remarquais que sa jupe devenait de plus en plus courte ! Elle ne mettait presque jamais de pantalon pour travailler ! Je ne peux vraiment pas imaginer ! La mauvaise femme dans notre histoire est finalement apparue."

    "Il n’y a pas grand-chose à faire ici. Rentre chez nous."

    "Tu me fais partir après m’avoir utilisé ?"

    "Rentre."

    "Très bien."

    XiaoMi répondit avec un peu de colère. Quand il s’approcha de la porte, il s’arrêta et dit.

    "Encore une chose, je ne suis pas la femme du patron.. Quoi qu’il en soit, je peux être l’homme du patron."

    "Tu es mon homme ?" YanYan leva les yeux et regarda XiaoMi.

    "Mais je ne suis pas ta femme."

    YanYan prit une pile de documents sur la table et la jeta à XiaoMi. Celui-ci s’échappa à la vitesse de la lumière et se précipita à la maison.

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    Une fois arrivé à la maison, XiaoMi ouvrit la porte et appela YanYan. Il parla d’un ton pleurant.

    "Yan, je dois te dire une chose, ne te fâche pas. Et ne me blâme pas. Je suis vraiment innocent."

    "Dis."

    "Quand je suis sorti tout à l’heure, je pense que j’ai oublié d’éteindre la télévision. Je pense qu’elle a été frappée par la foudre."

    Dit XiaoMi doucement, mais avant qu’il puisse finir.

    "Très bien, Su XiaoMi, très bien."

    YanYan coupa la ligne.

     

    Chapitre 30 : La méchante femme de l’histoire apparaît.


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