• Chapitre 3

    Chapitre 3

    J’ai passé une très bonne nuit, une des meilleures depuis bien longtemps. C’est peut-être aussi, parce que j’ai encore en tête celle de la veille qui a été horrible et que là, je me suis senti en sécurité. En tout cas, contrairement à ce que j’ai cru, je n’ai fait aucun cauchemar. J’ai dormi paisiblement et quand j'émerge tranquillement de mon sommeil, je me sens totalement reposé. Pourtant, je n’ai absolument pas envie de bouger, je n’ai pas envie de quitter le cocon de chaleur qui m’entoure. Je n’ouvre pas les yeux, mais je ressens le besoin de me lover encore plus à l’intérieur et sans réfléchir, je me tortille pour m’en rapprocher. J’ai un léger sourire aux lèvres et je savoure la douce odeur qui flotte près de moi. Bouboum bouboum. Je fronce un instant les sourcils en entendant ce bruit étrange contre mon oreille, mais là encore, au lieu de m’inquiéter, ce bruit me réconforte, m’apaise et plutôt que de m’en éloigner, je cherche à m’approcher davantage. Bouboum, bouboum, bouboum, le rythme accélère légèrement et je me demande pourquoi, c’est étrange. 

    Mon bras s’étend, touche une surface plane, molle et chaude et je sens un léger picotement sous mes doigts quand la pulpe l’effleure doucement et que le rythme du bruit accélère encore. Et soudain, tout semble se remettre en place. Hier, j’ai été sauvé par un homme qui m’a soigné, nourri et que j’ai laissé dormir avec moi, donc de toute évidence, ce que je serre dans mes bras c’est lui, ce que j’entends contre mon oreille, c’est son cœur et… je déglutis alors doucement, ce que je sens contre ma cuisse est son sexe durci. Je me rends compte que ma cuisse est par dessus son bassin, ma tête sur son torse et ma main caresse doucement son ventre. Dans cette position, je sens donc pleinement son érection, tout comme il doit sentir la mienne contre sa hanche.

    Je me sens rougir furieusement quand je comprends la situation dans laquelle je me trouve et je croise les doigts en espérant qu’il dort toujours, ainsi, je pourrai me reculer et il ne se rendra compte de rien. La première chose que je fais, c’est d’ouvrir lentement les yeux. Sans le vouloir, la luminosité me fait pousser un petit grognement alors que je les referme vivement puis je les fais cligner à plusieurs reprises avant de réussir à les garder complètement ouverts. Sans mouvement brusque, je lève la tête jusqu’à pouvoir voir son visage et… croiser son regard. Il est pleinement réveillé, je me demande depuis combien de temps, et il attend patiemment mon réveil alors que je me suis servi de lui comme un oreiller géant. 

    Je rougis encore plus. Il semble aussi gêné que moi à cet instant. 

    — Je suis désolé…

    Je suis juste capable de murmurer ces quelques mots alors que lentement, je me détache de lui. Mon genou frôle son sexe quand je retire ma jambe et je le sens frémir. Sa réaction fait louper un battement à mon cœur et je me mordille soudain la lèvre inférieure tout en reculant pour laisser un espace raisonnable entre nous. 

    — Tu es réveillé depuis longtemps?

    J’ai soudain peur qu’il soit fâché contre moi, il n’a pas répondu à mes excuses et se contente de me fixer droit dans les yeux. Son expression est intense, son regard est sombre et un instant, j’ai l’impression d’y voir du désir. Seulement, il s’éclaircit la gorge à cet instant précis, laissant un bâillement s’échapper et s’étirant un long moment avant de finalement prendre la parole. 

    — C’est rien ne t’inquiète pas et ça fait un petit quart d’heure seulement.

    Sa voix est rauque, encore légèrement enrouée par le sommeil et je sens une pointe d’excitation se loger dans mon bas ventre. Je peux le dire, même si j’ai honte, la situation m’excite plus que je ne peux l’imaginer. J’avale difficilement ma salive, préférant garder mon regard fixé sur son visage alors que je meurs d’envie de le laisser dériver sur son corps. Je ne veux pas passer pour un pervers, je n’en suis pas un, loin de là. Pourtant, jamais au cours de ma courte vie, je n’ai ressenti une attraction aussi grande pour quelqu’un. 

    Je m’éclaircis la gorge et hoche la tête rapidement pour lui montrer que je l’ai entendu, alors que lui finit par s’asseoir au bord du lit. 

    — Il est encore très tôt, mais je dois aller faire quelques relevés avant le petit-déjeuner. Recouche-toi et dors encore un peu. Je reviendrai pour manger et pour te soigner. 

    Il se lève alors et  se dépêche de quitter le camping-car. Je me rallonge alors complètement sur le dos, je ferme les yeux, essayant de calmer la tempête qui se déroule dans mon corps. Je me force à respirer, à me calmer et surtout à oublier ce qui vient de se passer. Je me concentre tellement bien, que je finis par me rendormir sans même m’en rendre compte.

    Mon deuxième réveil est tout aussi étrange que le premier, je sens une main plonger dans mes cheveux, une voix m’appeler doucement près de mon oreille. 

    — War, réveille-toi, le petit déjeuner t’attend.

    J’ouvre les yeux pour le trouver près de moi, sa main secouant doucement mes cheveux, un léger sourire sur ses lèvres et je ne peux pas m’empêcher de lui sourire à mon tour.

    — J’ai dormi longtemps ? 

    — Je dirais deux heures environ. Tu te sens mieux ?

    Je m’étire longuement, cherchant les douleurs qui irradiaient mon corps la veille et je suis surpris de voir que, mis à part quelques raideurs dans les bras et les jambes, je vais bien, enfin, à part les blessures un peu plus graves, qui elles sont encore douloureuses.

    — Je vais bien, mis à part mon poignet et mon pied.

     Je m’assieds alors au bord du lit en soupirant et surtout, je me rends compte que je meurs littéralement de faim. Dans ma tête, je me dis que c’est plutôt bon signe d’avoir de l’appétit. 

    — Allons manger dehors, ensuite je te soignerai.

    — Ok.

    Je me relève et il me laisse faire, il ne veut peut-être pas se montrer trop intrusif ou peut-être qu’il veut voir si je peux me déplacer tout seul. Je fais un premier pas qui me fait grimacer, un deuxième qui me fait grogner et au troisième je manque de tomber. La douleur est forte et je ne comprends pas vraiment ce que j’ai pu me faire pour avoir mal à ce point.

    — Laisse-moi t’aider.

    Sans attendre, il passe un bras autour de ma taille, me forçant à passer le mien autour de son cou. Il me rapproche de lui, collant un peu trop nos corps, mais je ne dis rien, me contentant une nouvelle fois de rougir. Je le laisse m'entraîner hors du camping-car pour m’amener vers le feu de camp. Le petit déjeuner se passe dans le silence, je savoure la nourriture, mais je ne peux pas m’empêcher de lui jeter de fréquents coups d'œil. 

    Il reste focalisé sur le feu et ne tourne pas la tête une seule fois vers moi. Je ne sais pas si je me sens frustré par ce fait, ou bien si je suis soulagé. Je finis de manger et je prends mon assiette de ma main valide, bien décidé à l’aider et ne pas continuer à me faire servir. Je me lève dans l’idée de nettoyer notre petit-déjeuner. J’avais juste oublié que mon pied était blessé, je manque de tomber mais, une fois de plus il me rattrape et me colle contre lui.

    J’ai le souffle court, mais je ne pense même pas à la douleur qui irradie mon pied, je suis focalisé sur son visage qui est très proche du mien à cet instant. On se fixe droit dans les yeux et l’attraction que je ressens envers lui depuis notre rencontre revient fortement. Je ne comprends pas vraiment ce qui m’arrive, je n’ai jamais été réellement attiré par quelqu’un et encore moins par un homme. Pourtant, je ne suis pas rebuté par ses mains qui maintiennent mon corps contre le sien, par son souffle qui percute le mien et je me surprends même à en vouloir bien plus.

    J’ai le cœur qui tressaute à plusieurs reprises et je ne trouve rien à dire, je reste là, la bouche entrouverte, attendant qu’il comble les quelques centimètres qui nous séparent. Seulement, il ne le fait pas, au contraire, il pose ses mains sur mes épaules et me repousse en douceur. 

    — Fais attention, tu vas te faire encore plus mal.

    Il me fait un petit sourire et se relève avant de m'entraîner vers une chaise qui se trouve un peu plus loin. 

    — Laisse-moi te soigner.

    — D’accord.

    J’ai une petite voix et je ne me reconnais pas vraiment. Finalement, peut-être que je suis en état de choc et que c’est la raison pour laquelle je me sens si étrange en sa compagnie. Il s’éloigne rapidement, je le suis des yeux, sa silhouette élancée, sa démarche… sexy et je sens mon pouls faire une violente embardée. 

    Il revient vers moi avec le matériel de premiers secours et je me sens rougir quand nos regards se croisent. S’il ne pose aucune question, je peux les lire dans ses yeux. Pourquoi mon corps réagit-t-il comme ça en sa présence ? Je ne le connais même pas, alors je ne devrais pas me sentir si apaisé et en même temps tellement excité quand il est proche de moi.

    C’est en silence qu’il me soigne. Il commence par mon poignet, il est bien bleu, mais pas aussi gonflé que je ne le pensais. Je grimace à plusieurs reprises quand il me manipule, mais il est aussi doux que possible et rapidement, il repose un bandage. Il prend le temps de désinfecter les petites plaies sur mes bras et mes genoux avant de s’attaquer à ce qui me fait le plus peur, mon pied.

    — Je vais faire aussi doucement que possible.

     Je n’ose même pas répondre, je ne fais que hocher la tête. Il prend son temps pour enlever le bandage qui protège la plaie et je me crispe à plusieurs reprises. Je n’arrive pas à retenir une exclamation de surprise quand enfin je vois l’étendu des dégâts. Mon pied… est une plaie géante, je n’arrive même pas à comprendre ce qu’il s’est passé, mais la majeure partie de la plante de mon pied jusqu’à assez haut sur mon talon est à vif et en sang. Je me sens blanchir, imaginant déjà qu’il faudra sûrement m’amputer le pied et je passe nerveusement ma main sur ma bouche en me demandant si je ne vais pas rendre mon petit déjeuner. 

    — Tes chaussures étaient neuves et pas vraiment faites pour la marche. Tu as énormément marché et avec la pluie qui a mouillé tes chaussures, ta peau s’est ramollie. Tu as eu de nombreuses ampoules et elles ont quasiment toutes éclaté. Il faudra du temps pour que ça guérisse complètement, mais bientôt, tu pourras marcher sans problème.

    J’ai du mal à quitter mon pied des yeux et à croire ce qu’il est en train de me dire. Ma poitrine se serre, je me rends enfin compte que ce que je viens de vivre ce n’était pas rien, pas juste une ballade en forêt qui a un peu mal tourné. J’ai failli mourir entre ces arbres, si je n’avais pas trouvé Yin, alors… mon corps serait en train de pourrir dans un coin, mon frère n’aurait jamais su ce qui m’était arrivé et … J’éclate soudain en sanglots, la réalité m’a rattrapé et je ne peux pas lutter.

    — Hey, War.

    Yin, qui était en train de s’occuper de mon pied, n’a pas vu mon expression changer. Il ne s’inquiète qu’au moment où il entend le premier sanglot, celui qui me déchire la poitrine. Avec délicatesse, il repose mon pied, faisant attention à ne pas le mettre dans la poussière. Il se redresse sur ses genoux avant de m’attraper le visage entre ses mains et il me regarde droit dans les yeux. 

    — Calme-toi. Tout va bien, je te le promets.

    — J’ai… j’ai failli mourir Phi… si tu... ne m'avais pas... retrouvé, je serais... toujours seul... là-bas.

    J’ai du mal à respirer et plus encore à parler, il ne cherche pas à me réconforter avec des mots, il sait peut-être que pour le moment je n'entendrais pas vraiment, alors brusquement, il m’attire à lui, il me serre dans ses bras aussi fort que possible et moi je m’accroche à lui comme un noyé après une bouée. Chaque fois que je cligne des yeux, l’image de mon cadavre m'apparaît et je frissonne.

    — Tu ne dois pas penser à ça, je t’ai retrouvé, tu vas rentrer chez toi et tout ça ne deviendra plus qu’un mauvais souvenir.

    Il me caresse lentement le dos, essayant de m’apaiser autant qu’il le peut alors que mes doigts s'agrippent à son t-shirt pour ne pas perdre pied. Je prends de profondes inspirations, sentant l’odeur de son gel douche à chaque fois et mon ventre se contractant fortement quand je me rends compte de notre position. Je suis assis sur cette chaise, il est à genoux entre mes jambes et nos corps sont étroitement collés l’un à l’autre. Mon torse rencontre le sien à chaque inspiration que je prends.

    Je me sens rougir, mais je sens aussi l’attraction, le désir et c’est comme si soudain, mon esprit s’était envolé. Je me redresse lentement, la peau de nos visages s'effleure, comme si on avait besoin d’être en contact. Comme si on avait pensé à la même chose en même temps, on se rapproche et nos lèvres se rencontrent, tout ce que l’on entend maintenant ce sont nos respirations qui se font fortes et qui s’élèvent dans le petit campement. 

    Sa main est posée sur ma nuque, pour m’empêcher de le fuir, mais je ne fuis pas, bien au contraire, alors que nos lèvres dansent ensemble, je tire sur son t-shirt pour l’approcher encore plus de moi. Jamais je n’aurais imaginé un premier baiser si passionné et je grogne légèrement quand sa langue vient me demander l’accès à ma bouche.

    Je n’hésite pas et entrouvre mes lèvres, le laissant m’envahir avec satisfaction. Nos langues se trouvent et se découvrent, sa main glisse sur mon torse et je me sens fiévreux, j’ai l’impression que je suis en train de m'enflammer juste grâce à ses lèvres.

    Qui sait ce qui se serait passé après ce baiser si nous n’avions pas été interrompus, mais soudain, une envolée d’oiseaux juste à côté de nous, nous fait reprendre nos esprits. Je sursaute légèrement et après m’avoir embrassé presque chastement une dernière fois, Yin se redresse. Je me rends alors compte de notre position, nos bassins sont collés et cette fois, je suis aussi dur que lui, sa main s’est presque glissée totalement sous mon t-shirt et je suis complètement fasciné par ses lèvres maintenant rouges et humides.

    Je devrais être gêné, pourtant, je ne le suis pas, je veux juste qu’il m’embrasse encore une fois. Seulement, il s’éclaircit la gorge et s’éloigne de moi en évitant mon regard. 

    — Je vais finir de te soigner.

    Sa voix chaude et rauque m'envoie des décharges électriques, je ne réfléchis plus vraiment clairement.

    — Hmm

    C’est tout ce que je peux répondre, car j’ai peur de ne pas du tout contrôler ma voix. Il y a une forte tension dans l’air, mais on essaie de ne pas y penser en se concentrant sur mon pied. Il s’excuse à voix basse à chaque fois que je siffle de douleur. Je me sens blanchir au fur et à mesure de ses soins et je me demande même si je ne vais pas tourner de l'œil au moment où il finit par enrouler mon pied dans un bandage propre.

    — C’est fini, tu devrais aller te reposer, j’ai encore du travail à faire.

    Nos yeux se croisent avant de se détourner tout aussi rapidement. J’ai bien dormi, mais il a suffit de manger, qu’il me soigne et… bref, cela a suffi à me fatiguer et je sens mes paupières se baisser toutes seules. 

    — Je te ramène à l’intérieur.

    Et cette fois, je ne me débats pas pour marcher seul, j’ai beaucoup trop mal. Je m’appuie sur lui plus que d’habitude, mais il ne râle pas, il me tient fermement contre lui et m’aide à avancer, je pense même qu’à certains moments, il me porte plus qu’il ne me soutient. Je soupire quand enfin j'atterris sur le lit, moi qui pensais récupérer rapidement, je me rends compte que cette malheureuse expérience m’a atteint plus que je ne le pensais et qu’il me faudra du temps pour être de nouveau au meilleur de ma forme. 

    — Merci.

    Je ne le remercie pas juste pour m’avoir ramené au lit, mais pour tout, pour m’avoir sauvé, pour m’avoir soigné, pour le temps qu’il perd à prendre soin de moi. Enfin, nos regards se croisent alors qu’il pose une bouteille d’eau près de moi et qu'un petit sourire naît sur ses lèvres. Il s’assoit à côté de moi en soupirant et passe la main dans mes cheveux.

    — Tu n’as pas à me remercier, tu vas bien, c’est le principal.

    Il se penche alors vers moi et un instant, je pense, j’espère, je veux qu’il m’embrasse. Je ferme les yeux quand ses lèvres touchent ma peau et je fais tout pour retenir le soupir de frustration quand il m’embrasse sur le front. 

    — Repose-toi, tu en as besoin, je reviens tout à l’heure. Et ne force pas sur ton pied.

    On se regarde un instant, il semble hésiter à rajouter quelque chose, mais finalement, il se lève et quitte le camping-car sans un mot.

    Je prends une profonde inspiration et essaie de trouver une position confortable. Je ferme les yeux et pense que je vais rapidement m’endormir, après tout, je suis encore fatigué et la journée passera bien plus vite comme ça. Seulement, dès que je ferme les yeux, la sensation de ses lèvres sur les miennes revient puissante, et mon cœur s’emballe. J’ouvre les yeux en regardant le plafond métallique et soupire, parce que finalement, la journée risque d’être beaucoup plus longue que prévu.

    J’ai réussi à dormir un peu, mais comme je l’avais pensé, la journée s’est écoulée lentement, alors que toutes mes pensées étaient tournées vers cet homme et ce baiser. Est-ce qu’il est possible d’éprouver une attirance aussi forte en si peu de temps ? Est-ce que je ne mélange pas tout ce que je ressens à cause de ce que j’ai vécu ? Est-ce que je veux qu’il m’embrasse encore ?

    Ces questions tournent en boucle dans ma tête, encore et encore, mais elles trouvent une réponse quand, en fin de journée, alors que la nuit tombe lentement, il entre dans le camping-car. Il n’est pas forcément à son avantage, il a passé la journée à parcourir la jungle, son corps est couvert de transpiration, de poussière et de boue et pourtant, mon cœur fait un bond dans ma poitrine.

    Je sais maintenant que oui, c’est possible de se sentir attiré par une personne que l’on vient de rencontrer, que non ce n’est pas parce qu’il m’a sauvé la vie que j’ai envie d’être proche de lui et qu'au fond de moi, je veux bien plus que des baisers de sa part. Je ne sais pas si on peut dire que je suis tombé amoureux de lui, c’est trop tôt, mais son visage doux, ses gestes tendres, son engouement pour ses recherches et sa voix légère m’attirent entièrement.

     

     



  • Commentaires

    4
    Dimanche 31 Décembre 2023 à 01:42

    Merci pour ce chapitre et ce merveilleux baiser. 

     

    3
    Mardi 7 Septembre 2021 à 12:07

    ouahhhhh, quel beau premier baiser..... <3

    2
    Jeudi 19 Août 2021 à 22:16

    Encore 1 fois, super chapitre cool Tu as bien réussi à nous transmettre cette attraction entre les 2 persos ;D

    Vivement le prochain chapitre :)

    Bises ❤

    1
    Jeudi 19 Août 2021 à 10:55

    Merci pour ce superbe chapitre ^__^

    bonne continuation pour la suite et à la prochaine ;)

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