• Chapitre 2 - Accepting Each Other’s Fears

    Chapitre 2

    Je suis surpris par moi-même depuis que j'ai rencontré Frank. Je travaille un minimum en classe, je n'ai plus aucune envie de sortir faire la fête. Et surtout, je ne vois personne d'autre que lui. Avant, je pensais être incapable de me fixer avec quelqu'un, mais maintenant, je n'arrive pas à m'imaginer avec une autre personne que lui. 

    — M. Ayutthaya, avez-vous écouté ce que je viens de dire ? 

    Je me redresse brusquement quand le professeur m'interpelle. J'ai un petit sourire gêné en lui faisant un Waii car je ne suis pas sûr que la réponse à sa question lui plaise vraiment. Perdu dans mes pensées je n'ai pas écouté un traître mot de son cours.

    Je suis d'accord et motivé à travailler plus, mais seulement quand mon professeur c'est Frank. Avec lui tout me paraît simple et puis, il a un système de récompense vraiment très plaisant. 

    — Désolé professeur.

    Je marmonne rapidement. Elle semble sur le point de dire autre chose, elle va peut-être même me donner une punition. Heureusement pour moi, la sonnerie annonce la fin de journée, je me dépêche de ranger mes affaires et de quitter la classe. J'ignore complètement mes camarades de classe et ils me le rendent bien. Je n'ai aucune affinité avec eux, surtout quand je sais que la plupart d’entre eux ont laissé Frank se faire harceler sans rien dire.

    Rapidement, je rejoins la grille du lycée et comme toujours je me sens bien mieux une fois que je suis sorti. Je rejoins le petit muret qui est juste en face, il n’est pas très haut et je m’assois rapidement dessus. Je sors mes écouteurs afin d’écouter de la musique le temps que je vais passer à attendre mon petit ami. 

    Si moi, je quitte le lycée le plus vite possible, ce n’est pas son cas. Il discute avec les professeurs, parfois, il fait des recherches à la bibliothèque pour ses devoirs et deux fois dans la semaine, il donne des cours particuliers. Autant dire qu’il n’est pas rare que je l’attende une bonne heure avant que, finalement, il ne pointe le bout de son nez.

    Je chantonne doucement, écoutant au moins la vingtième chanson de ma playlist quand une main se pose sur mon épaule. Je lève la tête en souriant, sachant déjà qui se trouve à côté de moi. On reste quelques secondes à se regarder dans le blanc des yeux avant que Frank ne prenne la parole.

    — Qu'est-ce que tu écoutes ?

    Sans répondre et sans le lâcher du regard, je retire un de mes écouteurs et le lui tends. Il est ainsi forcé de s'approcher de moi pour découvrir la musique qui passe actuellement. Le sentir si proche est alors autant une torture qu’un soulagement et je dois faire preuve de contrôle pour ne pas l’enlacer.

    — Tu aimes ? 

    Je le questionne d’une voix basse. Il reste un moment silencieux, en écoutant la musique. Sa tête est baissée, mais je le vois se mordiller la lèvre. Quand enfin il me regarde avec un petit sourire, les pommettes légèrement rouges, j'ai encore plus de mal à ne pas lui sauter dessus. Mon cœur saute dans ma poitrine à plusieurs reprises quand il me répond car je n'ai pas l'impression qu'il parle de la musique.

    J'aime énormément.

    J’ai une nuée de papillons qui s’envole soudain dans mon estomac. On se regarde un instant et la tension qui apparaît entre nous est tout sauf innocente. Je suis celui qui détourne les yeux en premier, sans quoi plus rien ne pourra me retenir et je m’éclaircis la gorge. 

    — Rentrons. 

    Ma voix est rauque quand je me lève quittant le petit muret sans un seul regret. J’ai hâte de rentrer, car je sais que lorsque l’on sera dans ma chambre, je pourrai l’embrasser de tout mon saoul. Son regard étincelle avant qu’il ne hoche vivement la tête. J’aime savoir que tout comme moi, il est pressé de pouvoir nous retrouver pour de vrai. 

    Le trajet est tranquille, on parle de notre journée, de tout de rien en prenant toujours bien soin de laisser nos mains s’effleurer régulièrement. Quand on arrive chez moi, je constate que mes parents sont encore absents mais si avant, cela me pesait, aujourd’hui, je suis heureux d’être seul à la maison. A peine la porte d’entrée refermée et nos chaussures enlevées, j’attrape sa main, nos doigts s’entrelacent et je le guide en silence vers ma chambre. 

    La chaleur de sa paume contre la mienne me détend tout de suite, même s’il a été avec moi une partie de la journée, il m’a manqué quand même. Je monte rapidement les escaliers, je ne tiens plus. Je sais que la maison est vide et que je pourrais apaiser le désir de le toucher tout de suite. Seulement, lui n’est pas à l’aise à l’idée que quelqu’un pourrait débarquer à l’improviste. Il est détendu quand on est enfermé dans nos chambres. J’ai attendu ce moment de longues heures, alors je peux patienter quelques secondes de plus. 

    Ma chambre est plongée dans la pénombre, ce matin, j’étais en retard et je n’ai pas complètement ouvert les rideaux. Elle est légèrement en chantier, mais depuis que Frank y vient tous les jours, je fais des efforts pour la garder propre, qu’elle soit plaisante pour lui et les moments que l’on y passe ensemble. Cependant, je ne lui laisse pas le temps d’admirer mon intérieur car dès que la porte claque dans son dos, je me retourne, le plaque contre celle-ci et capture ses lèvres.

    On soupire de concert quand nos lèvres se retrouvent enfin, quand je peux lui montrer mon amour sans avoir peur du regard des autres. Mes mains sont crochetées à sa nuque, je l’empêche de reculer. Je n’ai pas de crainte à avoir, car il s'agrippe à ma taille et tire dessus pour que je me rapproche de lui. 

    J’ai l’impression de faire un tour de montagne russe, quand sa langue vient timidement chercher la mienne. Je prends une profonde inspiration quand elles se retrouvent et se caressent. L’envie de sentir son corps entièrement contre moi se fait bien plus présente, alors notre étreinte se fait plus serrée, plus intense. Je ne sais pas lequel d’entre nous a fait le premier pas, mais sans cesser de nous embrasser, on se dirige lentement vers le lit.

    On se laisse tomber dessus, je suis à moitié allongé sur lui. Le baiser ne semble pas vouloir trouver de fin et s’intensifie encore un peu. Ma main glisse lentement sur son torse et si la première fois que je l’ai touché, l’absence de forme m’a paru étrange. Aujourd'hui, elle me paraît délicieuse et excitante. Il frémit entre mes bras quand j’appuie ma caresse sentant son téton à travers le tissu de sa chemise.

    Je libère sa bouche pour mieux m’attaquer à son cou. Il couine doucement quand je dévore sa peau. Le désir enflamme mon bas ventre, ma main glisse jusqu’à ses fesses et d’une pression je colle nos bassins l’un contre l’autre. Nos membres sont dressés et on gémit tous les deux sous la sensation que cela crée quand ils se frottent. 

    — Dr..Drake, attends…

    Sa voix est faible, mais je l’entends clairement. Je m’arrête sans réfléchir, posant mon front contre son cou. Je prends plusieurs grandes inspirations pour calmer l’envie de reprendre mes caresses. Je relâche ses hanches et m’éloigne légèrement.

    — Désolé…  

    Je murmure à son oreille avant d’embrasser sa tempe en douceur. Je bascule sur le lit pour ne plus le dominer et prend une profonde inspiration. Je tourne la tête vers lui en lui faisant un petit sourire contrit et je l’attire dans mes bras. Cette fois, je ne cherche pas à aller plus loin, je lui fais juste un câlin, je profite de sa présence.

    — Non, c’est moi… je suis désolé… 

    Sa voix tremble quand il essaie d’endosser la responsabilité. En soupirant, il enfouit son visage contre mon torse. Il ne doit pas vouloir me montrer ses joues rouges ou l'appréhension dans son regard. On est ensemble depuis trois mois maintenant et on a commencé à parler de sexe il y a quelques semaines maintenant. 

    Il sait que j’ai une certaine expérience avec les femmes, là où lui est encore vierge. Il aimerait que l’on fasse l’amour, il en a envie, mais pour le moment quelque chose le retient. Cependant, il se met la pression, il pense que si mes besoins ne sont pas comblés, alors je finirai par le quitter. J’ai beau lui dire que je respecte sa décision et que je ne suis pas pressé, il a dû mal à y croire.

    J’attrape son visage et le force à me faire face, je lui souris avec tendresse avant de déposer un baiser sage sur ses lèvres. 

    — Frank, tu n’as pas à t'excuser. Je ne te forcerai jamais et je peux attendre, crois-moi. 

    Je lève légèrement les yeux au ciel, espérant dédramatiser la situation. 

    — Tu me manques trop la journée, c’est pour ça…

    — On se voit souvent, ne dis pas n’importe quoi. Sur le trajet, à la cantine, aux récréations, sur…

    Il me liste rapidement tous les moments que l’on partage dans la journée, mais il sait où je veux en venir. Alors quand il voit que je vais répliquer, il me devance en se redressant. 

    — On ferait mieux de faire nos devoirs.

    Je grogne légèrement pour montrer mon désaccord. Je voudrais le garder un peu plus longtemps contre moi. Je gigote un instant dans tous les sens avant de m’assoir à mon tour. L’école et moi ce n’est pas l’amour fou, mais sortir avec lui veut dire faire des efforts là-dessus.

    Je quitte le lit pour récupérer mon sac et aller sagement m’asseoir au bureau où il finit par me rejoindre quelques secondes plus tard. Je réussis à rester concentrer ce qui me semble être un long moment, mais finalement, mon cours d'histoire me semble beaucoup moins passionnant que l’homme à côté de moi. 

    Je pose doucement ma main sur sa cuisse, savourant les petits picotements sous mes doigts quand j’effleure sa peau. Il sursaute, mais ne dit rien, restant concentré sur ses révisions, alors que moi je n’y pense même plus. Je suis focalisé sur ma main qui monte et descend lentement. J’ai un petit sourire aux lèvres et une fois de plus, l’appel de sa peau est trop fort. Je me penche sans un mot et laisse un baiser sur son cou, son frisson est visible et mon sourire s’agrandit. Mes bras entourent sa taille et je laisse une myriade de baisers partout où sa peau est découverte. 

    — Drake, arrête ! 

    Il tente de m’empêcher de continuer, mais il rit et tend son cou en même temps. Sa concentration s'est envolée, de nouveau la tension réapparaît. Pas aussi forte que tout à l’heure, mais bien présente. Frank finit par se tortiller, rigolant de plus en plus alors qu’il essaie de s’échapper de mon étreinte.

    — Non, je ne veux pas, tu m’as trop manqué. Toute la journée sans pouvoir te prendre dans mes bras et t’embrasser, c’est trop long.

    J’explique la raison, mes paroles entrecoupées de baiser sonore.

    — Mais tu sais pourquoi…

    Il rit, pourtant, sa voix est on ne peut plus sérieuse. Je me fige, les lèvres posées sur sa peau. Je soupire fortement, nous revoilà avec cette discussion, la seule ombre à notre histoire. Je me redresse légèrement pour pouvoir le regarder dans les yeux espérant que cette fois, la fin de la conversation soit différente de toute les autres fois.

    — Ça ne se passerait pas comme avec lui… je ne les laisserais pas faire tu le sais ? 

    J’essaie de mettre le plus de conviction et de confiance possible dans ma voix pour le convaincre. Je voudrais juste pouvoir être avec lui sans avoir à me cacher. Seulement, je sais qu’il est traumatisé par ce qui est arrivé à son ami, je l’accepte, mais je ne peux pas m’empêcher d’en parler encore une fois. 

    — Tu penses que j’ai envie de te voir te battre en permanence. Je ne veux plus avoir peur d’aller au lycée, tu comprends ?

    Sa voix se fait plus forte, son beau visage se ferme complètement alors que la peur se lit dans ses yeux.

    — Mais je ne veux pas avoir à me cacher pour être avec toi.

    Je n’ai pas réfléchi à mes paroles et leur portée. J’ai soudain l’impression de le mettre devant un choix à faire alors que pas du tout. Je sais que même si la situation me déplait et que je le pousse à prendre confiance. Je ne le forcerai pas à faire quelque chose qu'il ne veut pas. 

    Malheureusement, lui ne l’entend pas de cette façon. L’ultimatum résonne clairement dans sa tête. Il se lève brusquement me forçant à le lâcher. Son visage est complètement fermé alors qu'il commence à ranger ses affaires. 

    — Frank attends…

    Je murmure en posant ma main sur la sienne mais il la repousse d'une secousse.

    — Si tu ne peux pas accepter ça… si tu es avec moi juste pour m’embrasser et essayer de coucher avec moi, alors on ferait mieux d’arrêter là. 

    Sa voix est froide, distante, mais je vois la douleur dans ses yeux alors qu’il fait demi-tour en se dirigeant vers la porte.

    Non tu sais que…

    Je n’ai pas le temps de finir ma phrase que ma porte de chambre claque faisant trembler le chambranle. Je me retrouve seul, abasourdi, je me demande comment on est passé d’un instant câlin, à ce moment où Frank quitte ma chambre à toute vitesse. 

    Je reste une seconde figé avant de me lever et de le suivre. Je suis bien décidé à ne pas laisser un malentendu s’installer et risquer notre relation. Malheureusement, il est rapide et à déjà quitté la maison. 

    J’envisage un instant de lui courir après, mais je sais d’instinct, que mettre les choses au claires dans la rue ne fera qu’envenimer les choses. Je me ferai pardonner demain, je lui ferai comprendre que je l’aime lui tout entier et que je ne suis pas avec lui juste pour coucher avec. 

    C’était donc l’idée, tout arranger le lendemain. Seulement, Frank ne m'attend pas devant chez moi quand je quitte la maison. Il ne m’a pas retrouvé non plus pour que l’on passe la récréation ensemble. Il était aussi absent au réfectoire le midi. Après les cours, je l’ai attendu devant le lycée, mais une étudiante m’a appris qu’il avait été parmi les premiers à quitter l’établissement.

    J’ai dû me rendre à l’évidence, Frank a passé toute la journée à me fuir et cette mascarade a continué chaque jour de la semaine qui a suivi. Je n’ai pas réussi à lui parler.

    La situation est intenable, il me manque beaucoup trop et je suis déterminé à récupérer mon petit ami aujourd’hui. Pour ça, j’ai séché ma dernière heure de cours et j’attends de pied ferme devant sa classe. Je regarde ma montre toutes les deux secondes, impatient d’enfin le revoir. 

    Enfin, la sonnerie retentit à travers tout le lycée. Il faut que je patiente quelques secondes supplémentaires avant que la porte ne s’ouvre et que les premiers étudiants quittent la classe. 

    C’est sans surprise que Frank est le dernier à sortir. Il est seul, la tête basse et mon cœur se serre car je sais que même si j’ai arrêté celui qui s’en prenait à lui, il reste quand même mis à l’écart des autres élèves. Les yeux fixés au sol, il ne me voit pas quand je m’approche de lui, il ne les lève que quand je saisis son poignet. Je vois alors ses yeux rougis, ses cernes sombres et son teint pâle, je soupire bruyamment.

    — Viens avec moi. 

    Je lui parle d'une voix douce mais ferme. Il ne dit rien, il me suit simplement sans chercher à ce que je lui lâche le poignet. Les couloirs sont déjà vides, mais je ne veux pas prendre de risque, alors je le conduis à l’endroit où notre histoire a commencé et où je refuse qu’elle se termine. Quand enfin on se retrouve sur le toit du bâtiment, je lâche sa main et m’approche du bord lui tournant le dos en croisant les bras. 

    Je veux juste prendre quelques secondes pour reprendre mon souffle, pour trouver la meilleure manière de lui dire ce que je ressens, pour ne pas faire un nouvel impair. Je ne m’attendais sûrement pas à ce qu’il pose sa tête entre mes omoplates, que ses bras entourent ma taille et qu’il se colle contre moi.

    — Je suis désolé…

    Il murmure la voix tremblante. Une nouvelle fois, il s’excuse et moi je me sens stupide. Je me retourne tout en restant dans ses bras pour pouvoir lui rendre son étreinte. Mes mains caressant son dos, savourant juste le fait de le tenir dans mes bras. On se détend tous les deux et je suis heureux que l'on ne se batte pas plus.

    — Un jour, je veux pouvoir dire au monde entier que tu es l’homme que j’aime, mais ce sera quand tu auras suffisamment confiance. Je serai patient. 

    Je veux le rassurer, alors je me livre sans vraiment réfléchir. Sa réaction est étrange car il se recule, les mains posées sur mes épaules et il me fixe la tête légèrement inclinée. 

    — Qu’est-ce que tu as dit ?

    Il me questionne surpris, mais en ayant du mal à cacher son sourire. Je me redresse en fronçant les sourcils, je ne comprends pas pourquoi il a l’air si surpris par ce que je viens de dire. Je ne l’ai jamais forcé à faire quoi que ce soit qu’il ne voulait pas. Je réponds en hésitant, pas sûr de la réponse qu’il veut entendre. 

    — Que je serai patient pour…

    — Non pas ça… avant.

    Il m'interrompt rapidement et son sourire s'agrandit. Il me fixe droit dans les yeux attendant patiemment que je lui réponde. Son visage est complètement détendu et des rougeurs sont apparues sur ses pommettes.

    J'entrouvre ma bouche quand je comprends soudain ce qu'il attend, quand je me souviens de ce que je lui ai dit. Je me sens rougir à mon tour, je n’aurais jamais imaginé lui dire de cette façon pour la première fois. 

    — Je t’aime Frank. 

    Je lui répète une nouvelle fois, espérant faire passer les émotions que je ressens dans ma voix. Ma main caresse sa joue et il capture mes lèvres dans un baiser gourmand qui allège le poids présent sur mes épaules depuis une semaine. 

    — Je t’aime aussi Drake… tellement. Je… je peux faire un effort, ici quand on est que tous les deux, on peut… se faire des câlins

    Je prends une grande inspiration mes joues me faisant mal à force de sourire quand il me déclare son amour. Il est hésitant, je sais combien ça lui coûte. Il a peur de ce qui pourrait se passer si notre couple venait à être découvert. Je sais que s'il fait ça, c'est pour moi, pour m'apaiser et je sens une bouffée d'amour me saisir à la gorge. Je le serre fort contre moi avant d'embrasser sa tempe.

    — Seulement si tu ne parles plus jamais de me quitter.

    Je ne veux plus jamais revivre ça, je préfère vivre dans l'ombre que vivre sans lui. Il fait un petit sourire timide avant de hocher la tête à plusieurs reprises. Je prends son visage entre mes mains et je l'embrasse en douceur. Je suis tellement heureux de pouvoir voler quelques instants comme ceux-ci au lycée. 

    —Viens dormir chez moi ce week-end. Mes parents ne seront pas là. 

    Je murmure contre ses lèvres, je n'ai pas vraiment réfléchi à ce que je viens de lui demander. Il n'hésite pas une seule seconde avant de me sourire en hochant la tête fortement. 

    — Je viendrai.

    C’est lui qui vient chercher mes lèvres, comme moi, cette séparation même courte a été difficile à vivre pour lui.

     



  • Commentaires

    1
    Vendredi 4 Mars 2022 à 19:20

    Le "je t'aime" résous tous les problèmes......Ils sont vraiment trop mignonyes

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