• Chapitre 13 : Dessous

    Chapitre 13

     

    “Fuse, tu n’as pas cours ?”

    Bien sur, c’était Ai’Tee.

    J’arrêtais de respirer et je voyais qu’il tenait un sac de gâteau S&P à la main. “Je vais y aller.” Bien que les cours étaient presque terminés.

    “Oh ! Je t’ai vu courir si vite que je pensais que tu séchais les cours et que l’enseignant te poursuivait.” Oh, il avait visé juste, il pouvait lire dans mes pensées ou quoi ?

    “J’avais quelque chose d’autre à faire… Depuis un petit moment... Laisse tomber !” Je ne voulais plus penser à ça, trop terrible. “Et alors toi, qu’est ce que tu fais là ?”

    “Je retourne en classe maintenant, l’enseignant m’avait demandé d’aller acheter un gâteau.” Tee soulevait le sac en plastique transparent, me montrant ce qui ressemblait à un délicieux gâteau aux fraises et à la crème.

    “Il y en a tellement, tu partages avec moi ?”

    “Désolé, je ne peux pas, c’est une récompense pour ceux ayant obtenu les notes les plus élevées de la classe. Mais je ne pense pas pouvoir le manger en entier car mon estomac risque de ne pas le supporter”. Merde ! Il se vantait maintenant, il était agaçant.

    “Oui, oui petit futé, je connais tes capacités… Tu peux tout manger tout seul et t’étouffer avec, ton estomac ne craint rien, alors profites en bien !” Je fronçais les sourcils en le repoussant.

    Je ne savais pas ce qui me rendait aussi marrant mais il s’était mis à rire aux éclats…

    “Alors tu aimes le gâteau à la fraise, si tu veux, je peux le partager avec toi. Laisse moi t’en garder pour plus tard, d’accord ?”

    “Ce n’est pas nécessaire, je rigolais, tu peux le manger toi même”

    “Ha ha, tu parles comme si tu m’autorisais à le faire...”

    Ouais, et alors, on en rigolait ensemble, tellement étrange... Dés qu’il souriait, je me sentais mieux. Comme si la caresse du vent dissipait mes sentiments négatifs. 

    “Alors je vais retourner en classe sinon le professeur va penser que je me garde le gâteau....” Hoh ! Tu peux toujours plaisanter avec ça.

    “Hum… A plus tard.” Je lui faisais un signe de la main et me retournais pour me dirigeais vers ma salle de classe. Je devais trouver une excuse à mon absence en cours. Peut être lui dire que j’avais eu la diarrhée et que j’étais allé à l’infirmerie ? Ou lui dire une vérité (disons une moitié de vérité). J’étais en fait allé chercher un enseignant pour lui faire signer le livret. J’étais sûr que le professeur comprendrais. Ouais… 

    Mais quelle excuse sonnait le mieux ?

    “Fuse, attends…” J’entendais quelqu’un m’appeler et me retournais instinctivement.

    L'impression de déjà vue avec  Ai’Tee censé ne plus être là, qui se trouvait près de moi, me surprenait. Il avait sauté sur l’occasion et m’embrassait la joue.

    “Hé… Hé Tee !” J'ouvrais la bouche et le regardais avec incrédulité. Il affichait un sourire sournois. Qui savait ce que serait son prochain tour. J’étais toujours sous le choc, Oye !!!

    “Étudie bien, d’accord.” me dit-il dans un murmure près de mon oreille quand il m’embrassait soudainement l’autre joue. Le coupable se dépêchait de partir en me laissant debout, le visage écarlate.

    “Ah...Hé ! “ Je ne savais pas quoi dire...

    Bâtard ! Tellement compliqué de savoir avec lui quand il allait me taquiner. Je jetais un oeil autour de moi de peur d’avoir été vu. Je touchais ma joue qui me brûlait tout entier. Puis je souriais lentement, même si ce n’était pas le moment de sourire. 

    “Étudie bien, d’accord.”

    “Étudie bien, d’accord.”

    “Étudie bien, d’accord.”

    Ce qu’il venait de dire résonnait lentement dans mon esprit , de plus, je ne pouvais m’arrêter de sourire. Hé, j’étais dans une situation critique là ! Qu’est ce que je foutais ? S’il te plait Fuse, arrête de sourire ! J’inspirais profondément et grimpais les escaliers du bâtiment N° 9 pour calmer mon coeur qui battait très fort.

    Je me dépêchais pour mettre fin à ce chaos et étudier dur.

    En arrivant dans la salle de classe, je pensais à une centaine d’explications à donner à l’enseignant pour mon absence. Mais quand j’ouvrais la porte de la salle de cours, la voie était libre. Mes amis étaient bruyants que sur un marché ce qui voulait dire que le professeur n’étais pas là.

    “Où étais-tu ? Ai’Mo et moi on t’as envoyé des messages Line, mais tu n’as jamais répondu. Idiot !” Ai’Frame poussait un cri quand je m'asseyais près de l’ordinateur, il semblait contrarié alors qu’il jouait à DotA devant l’écran du pc plutôt que de parler de ses problèmes avec moi. “Ah Ah, Merde ! Tu joues Fuse ? Ah Ah Ah ! Non ! NON ! Juste une seconde Fuse, Merde ! Meurs ! Meurs !” Là je ne m’étais pas trompé quand je disais qu’il était plus préoccupé par le jeu que par moi, alors que ces doigts tapaient sur le clavier, tout en maudissant les monstres avec un regard excités.

    “Je ne voulais pas partir si longtemps au début, mais je n’avais pas envie d’étudier. Bon, quels sont les devoirs ?” demandais-je en levant les yeux pour m’apercevoir que personne ne les faisait.

    “Nous devons faire une recherche pour le rapport… Pense que je ne sais pas faire… Mais peut importe mec ! C’est à rendre pour la semaine prochaine. Nous allons simplement nous détendre pendant que le prof est absent.” Il se tournait vers moi pour me parlait pendant qu’il jouait. Quoi qu’il en soit, j’étais content de savoir que je n’avais pas à rendre mes devoirs cet après midi. J’étais sauvé. “Ai’Fuse, vite, allume un ordinateur ou bien la classe sera fini d’ici là.”

    “Juste attends ! Je vais me foutre de ta gueule.”

    “Si c’est comme ça… Hé bâtard ! Comment peut-on frapper ce monstre Ai’Bot ? Qu’est ce que tu combats ?”

    Je secouais la tête, j’en avais marre de ces joueurs fous quand j’allumais un ordinateur.

    Au même moment, Ai’Mo vient s’asseoir à côté de moi. “Tu étais où ? Je ne t’ai pas vu dès le début des cours.” Mais ne crie pas aussi fort pour me demander ça !

    “J’ai séché la classe idiot !” Ai’Mo se retournait et me donnait un coup dans le pied, je réussissais à l’esquiver à temps et je lui tirais même la langue !

    “Regarde toi, fleurir si joyeusement, hé hé hé hé hé hé… Ne me dis pas ça.” Il continuait de rire et inspirait soudainement ! “Je suis sûr que tu ne veux pas avoir d’ennuis, alors dis le moi.” me murmurait doucement Ai’Mo jusqu’à ce que je penche la tête en le fixant, confus.J’espérais surtout qu’il ne me parle pas de ce que je pensais.

    “Qu’est ce que tu racontes ! Il n’y a rien !” Je tournais rapidement la tête vers l’écran feignant de saisir le mot de passe de connexion calmement, mais il me demandait  de nouveau sans raison vraiment pertinente.

    “Je mourrais d’envie de pisser tout à l’heure, mais les toilettes à l’étage sont hors service.  “Ok; pourquoi tu me parles de tes problèmes de vessie ?”

    “Oye, oye, oye… Tu as un problème de vessie, alors fait dans ton pantalon et parles en au professeur. Je ne veux pas entendre ça.” Il riait toujours, mais continuait.

    “J’ai donc dû utiliser les toilettes du deuxième étage ! On peut dire que le deuxième étage est pleins de perspectives et donne une bonne vue d’ensemble.” Il me regardait avec une expression vraiment particulière, j’avalais ma salive, alors que mes paumes commençaient à devenir moites, ne… me dite pas … qu’il…

    “Hum… et ensuite ?” Je me détachais au maximum, même si mon coeur chancelait déjà... 

    “J’ai donc eu le plaisir de voir deux garçons s’embrasser.” J’avais la sensation de faire un saut en parachute sans parachute... 

    Je recouvrais sa bouche avant qu’il n’en dise plus. Jusqu’à ce que Ai’Mo ait du mal à respirer et repousse mes mains. Je voulais me plaindre de mes mains moites et salés, mais ce n’était pas le point important.

    “Tu as vu ? N’en parle à personne d’accord ? Je t’en supplie ! Je t’en supplie sérieusement, s’il te plait, Ai’Mo.” Je m’agenouillais, le suppliais les yeux brillants  mais il n’en avait rien à faire...

    “Je ne le dirais à personne ok.” Oh ! Hé ! Vraiment ? Il m’écoutait comme un animal domestique mignon et obéissant, mais pourquoi ?

    “Je te remercie, vraiment ! Ici ! Un bisou pour te remercier.” Son visage se crispait et il m’évitait rapidement. Pourquoi ? Ce quelqu’un ne voulait que t’embrasser pour t’exprimer sa gratitude, vraiment.

    C’est affreux, je suis pétrifié, même s’il n’y a pas à réfléchir, car j’ai déjà une réponse...

    “Je ne dirais rien aux autres, mais… Tu dois m’expliquer… Quelle est ta relation avec Tee ?”  C’était affreux, je me sentais mal à l’aise avec des questions aussi simples que celles-ci. Je ne pensais rien car la réponse était déjà claire. 

    “On est juste amis.”

    Lookmo me fixait et essayait de savoir si je mentais ou pas. “Et les amis font ce genre de chose entre eux ?” Oh, je suis coincé, pourquoi me demander ça ?

    “Comment… Quel genre de chose ?”

    *Tap* Il me frappait brutalement l’arrière de la tête...

    “Idiot ! Ne fais pas semblant ! Tu essaies de me forcer à te dire tout ce que j’ai vu ?”

    “Ah, non… Ne le dis pas, s’il te plait ! S’il te plait !”

    “Alors tu vas me répondre ou pas ?” Rugit-il. Je m’éloignais de lui, quelle frayeur.

    “Je...Je… avec lui” Je baissais la tête, parlais lentement, perdu dans mes pensées.

    Ai’Mo m’avait alors dit de ne pas me sentir coupable de faire avec Ai’Tee ce que des amis ne faisaient pas normalement ensemble. Ce n’était pas normal pour la société non plus que deux garçons fassent ça ensemble. Et pas seulement ce qui c’était passé la dernière fois mais presque tout ce qui se passait entre nous. Dormir avec des garçons ou serrer d’autres garçons dans mes bras ne me posaient pas de problème car ils étaient des amis. Si j’embrassais d’autres garçons, je verrais ça comme une blague avec l’impression d’embrasser un arbre. Je pensais vraiment que seule une femme aussi sexy et charmante que Jean pouvait m’exciter. Mais personne ne faisait battre mon coeur comme ça. Mais c’était vraiment bizarre car au moment de ma rencontre avec Ai’Tee, ce n’était qu’une lointaine connaissance qui est devenue aujourd’hui une partie de ma vie sans prévenir.

     

    Je pensais à ce qu’il s’était passé tout à l’heure... Ai’Rodtang et Ai’Tee étaient tous les deux mes amis, mais ils n’étaient pas comme mes amis ordinaires. Je sais me retenir face aux taquineries de Rodtang mais pour Tee… Mon coeur pouvait s’emballer sur ses paroles et ses actes et me secouer...Je n’avais jamais eu envie de le rejeter. Je me devais d’admettre que mes sentiments pour Tee ne sont pas ceux d’un ami pour un autre. Mes sentiments sont plus que de l’amitié et ils grandissaient encore et je ne savais pas jusqu’où ils m’emmèneraient.

    Même s’il n’y avait pas de mot qui pouvait nous définir plus que…

    “... juste des amis, vraiment.” Je levais les yeux et fit face à l’écran de l’ordinateur, mais mon coeur était vide.

    “Vraiment ?”

    “Bien…” Je n’étais toujours pas sûr. Le visage de Tee apparaissait et remplaçait maintenant l’écran. Evidemment, il n’était pas là, mais pourquoi son image était-elle si persistante. 

    “Hé, si tu es si sûr, alors à toi de suivre ton coeur.” Son visage semblait triste et je pensais que ma réponse n’était vraiment pas celle de mon coeur.

    “Quelle est la nature de la relation entre Tee et moi d’après toi ? Je sors toujours avec Jean.” Même si le temps passait et que j’avais l’impression qu’elle s’effacait de ma vie peu à peu, nous étions toujours un couple.

    “Peu importe ce que tu fais ou ce que tu veux faire. Tu dois réfléchir par toi-même avant de prendre une décision. Je ne vais pas m’impliquer, c’est ta liberté… Je veux juste te dire que les choses doivent se faire une par une. Ne mélange pas tout car ce n’est pas clair et je ne sais pas quelle est la nature des problèmes et s’il y en a beaucoup.” L’épaisse main de Mo’ me serra doucement l’épaule en levant un sourcil. Je lui souriais.

    “Ouais, merci.”

    “S’il y a quoi que se soit, dis le moi et tu pourras compter sur moi. A part si tu as  besoin d’argent car là c’est une autre histoire.... A part pour de l’argent, c’est une autre histoire. Ha ha ha ha.” Hé ce bâtard. L’ambiance était ruinée, je lui donnais un coup de pied à la jambe mais il m’avait fait tomber. Ça fait mal…

    “Hé, Pourquoi vous chuchotez tous les deux ? Laissez moi participer aussi !”

    “Ouais, pourquoi tant de secret ? Nous ne sommes que deux à ne pas être au courant.” C’était les voix très stressantes d'Air Wit et Ai’Top qui tentaient de nous attaquer. Nous faisions peut être trop de mesbasses ce qui était inhabituel pour Mo et moi. Il commençaient à douter.(Nous parlions habituellement très fort.) J’avais jeté un coup d’oeil à Ai’Mo le suppliant de ne rien dire à personne, il m’avait regardé une fois. Un sourire diabolique se répandait sur ses lèvres, Oh non !

    S’il te plait, ne le dis pas, s’il te plait… Ne le dis pas.

    “Mais quel secret, sérieusement ? Je lui parlais de nos devoirs, je ne peux pas ?” Je soupirais de soulagement.

    “Oh, Ai’Mo tu me traites de fouineur ?”

    “Oui oui, allez. Déjà faisons nos sacs. On en discutera plus tard.”

    “Qu’est ce que… Je pense qu’il se passe quelque chose de bizarre.” Déprimés, ils retournaient tous les deux à leurs propres tables. Ai’Mo me faisait un clin d’oeil juste avant de se pencher pour tout remettre dans sa trousse. Hé, il avait sérieusement du potentiel en tant que grand acteur.

    Peu importe, je sais que Mo’ sera toujours à mes côtés.

     

    Il était maintenant 17 h, le soleil ne tape pas trop et le vent est frais. La cours de l’école était très animée. Les gardes d’honneur étaient présents pour la répétition du défilé. De longs gradins étaient placés jusqu’au bout du terrain, où les juniors encourageaient leurs amis. Les clubs encourageaient leurs aînés accompagnés de chants de l’école et de cris d’encouragement. Leurs voix fortes montraient bien l’esprit de l’école et je me demandais pourquoi j’étais ici.

    Je devais m'entraîner au tambour bâton comme je l’avais à Ai’Nine. Ah oui, je venais de le voir là-bas sauter sur place.

    “Ai’Nine ! Hé ! Ai’ Nineeeeeee ! Quel idiot, Ai’NINE !”

    Je criais son nom à plusieurs reprises, mais de toute évidence, il ne m’entendait pas avec la  musique forte et les acclamations. Et moi j’étais trop paresseux pour continuer à l’appeler, alors je courais vers lui.

    “Oh, Fuse tu es réellement venu.” Il m’avait salué dès qu’il m’avait vu.

    “Ao, tu m’as dis de venir. Tu vas me laisser m'entraîner ?” Je n’avais pas vu la personne qui lançait le sceptre sur le terrain, où était-il allé ?

    “Désolé, aujourd’hui tu ne peux pas t'entraîner. Le major tambour est absent.” Je voyais le visage d’Ai’Nine se décomposer pour m’avoir demandé de venir pour aider. Parce qu’aujourd’hui je voulais mettre toute mon énergie dans mon entraînement. “Je t’ai fait venir ici pour rien, je suis vraiment désolé pour ça. C’est un vrai imbécile, il n’est pas là où il devrait être et ne nous a rien dit. Je l’ai appris il y a quelques minutes. Je voulais qu’il t’entraîne, mais s’il est absent comme ça, je ne sais pas quoi t’enseigner.” Ai’Nine bafouillait en essayant de me fournir une explication. Son visage indiquait qu’il se sentait vraiment coupable à ce sujet. En fait, on s’entraînait dans l’école, ce n’était donc pas comme si j’avais pris l’avion de l’Antarctique à ici.

    “C’est bon, pourquoi tu t’excuses ? Le vice-président du club devient un chamallow, les juniors ne le respecteront plus.” Je vais m’asseoir ici et vous regarder pendant que tu les formes ok. Ça sera marrant de voir les juniors travailler dur et se faire bousculer.

    “Tu es réellement un sadique. Fais comme tu veux.”

    “Ouais, dis moi quand je devrais répéter. Mais laisse moi un peu de temps pour m’entraîner. Le lancer de bâton est embarrassant... 

    L’expression de son visage changeait une fois mon laïus terminé. Je me doutais bien qu’il n’avait pas cru une seule de mes phrases, non ?. “Tu dois t’entraîner. Je m’en vais en premier et je serais occupé jusqu’à 18 h aujourd’hui.” Nine me tapotait l’épaule et regagnait les gradins où se trouvait P’Mek. “Hé, le junior au dernier rang là-bas ! Utilise le code 1. N’oubliez pas le code 1 ! Ouvrez la bannière vite sur ma marque ! L’étudiant à la droite de F012, écoutez un peu vos aînés ! Votre pièce, la carte n'est pas blanche." Ack… Doux mon cul, les juniors sont effrayés et il ne dit que des gros mots. Regardez, même le junior avec des  lunettes à peur, si c'est Ai'Nine, on ne peut rien y faire. Ha ha ha. C'est comme si j’étais en école primaire, je riais tellement.

    Je me posais sur les gradins (2ème rangé seulement). Je ne faisais jamais attention aux difficultés que rencontraient l’école pour proposer une activité sportive. Les juniors grognaient souvent  mais bossaient vraiment. Je ne pouvais pas les aider, mais je ne pouvais pas m'empêcher d'être fier de cette école. Je craignais que très peu de gens ne soit au courant de la sueur et du labeur acharnés des juniors pour l’excellence de leur école. Je me disais que le travail acharné de tous porterait de nombreux fruit et du succès

    J’étais assis et chantonnais en coeur avec la chorale quand je remarquais cette silhouette connue qui se promenait avec cinq ou six amis sur le terrain. Ai'Tee portait un t-shirt de sport à rayures rouges, trempé de sueur à cause du football avec ses amis. Je voulais juste le saluer (en fait, je voulais surtout poser des questions sur le gâteau, hé hé) ...

    Je me levais et criais son nom mais mon téléphone, qui était dans ma poche, vibrait deux fois, indiquant que je venais de recevoir un message. 

    Jean :

    ✉ Je t'attends devant ta porte, je veux te parler. 

    J’écarquillais les yeux de surprise en comprenant qu'elle attendait déjà devant ma porte. Hé, pourquoi ne m’avait-elle rien dit ? Personne n’était chez moi et une femme qui attendait devant la maison d’un homme le soir était en danger. A quoi pensait-elle? Je me grattais la tête et glissais mon téléphone dans ma poche. 

    Ai'Tee venait de me voir, il m'avait fait signe de la main avec un sourire aux lèvres. Et je ne pouvais que le saluer de la main pour lui dire au revoir. Puis je tournais la tête et courais  vers la porte de l'école. 

    Hé mon ami, nous devons nous voir demain, mais maintenant, je devais faire face à une chose délicate… Certains problèmes cachés resurgissent soudain.

     

     Chapitre 13 : Dessous


  • Commentaires

    2
    Vendredi 20 Décembre 2019 à 00:11

    Merci pour ce nouveaux chapitre. j'ai  hâte a la suite!

      • Vendredi 20 Décembre 2019 à 08:57

        Les nouveaux chapitres arriveront tout bientôt ^^

         

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