• Another Chance (Krist & Singto)

    Another Chance
    Petit Mot De L'Auteure
    Cet Os a été écrit par Mulffin qui s'est essayé à l'écriture pour le calendrier.

    Je posai mes lunettes de vue à côté de mon clavier d’ordinateur et me frottai les yeux.

    Il était déjà 22 heures et je savais que je ne serais jamais à l’heure pour mon réveillon avec Singto. Je l’avais eu au téléphone pour lui dire que j’avais eu une urgence à la boîte, je lui avais promis de faire tout mon possible pour être à l’heure pour que nous passions ce 24 décembre ensemble mais il ne m’avait pas cru.

    — Tu n’es pas là, comme d’habitude. Je savais que je ne pouvais pas compter sur toi.

    Voilà ce qu’il m’avait dit sèchement avant de me raccrocher au nez. Depuis quelque temps, je le sentais de plus en plus s’éloigner de moi et je m’étais dit que ce soir serait le moment parfait pour que j’arrange les choses, j'avais prévu une soirée en amoureux qui devait me permettre de rattraper toutes mes absences et toutes ces fois où j’ai annulé nos soirées à la dernière minute. Je travaillais pour lui, pour qu’il ne manque de rien et qu’il réalise son rêve. Singto voulait devenir acteur depuis qu’il était tout jeune et il était prêt à tout pour réaliser ce rêve. Lorsque nous nous étions rencontrés, il passait ses nuits à travailler dans un bar à hôtes de la ville pour économiser de l’argent et dormait au fond de la classe. J’avais été mis en binôme avec lui, et cela ne m’avait pas du tout enchanté, pourtant j’avais découvert chez lui un réel potentiel pour les études et j’avais réussi à le convaincre de les reprendre à plein temps. Cela nous avait beaucoup rapproché au point où, sans nous en rendre compte, nous étions tombés amoureux l’un de l’autre.

    Après mon diplôme, j’avais monté les échelons un à un tandis que Singto, lui, se prenait la tête avec des auditions qui ne menaient à rien et mon salaire ne nous suffisait plus, alors je lui avais proposé un poste à mes côtés. Nous nous étions cachés si longtemps que nous ne voulions plus faire semblant et tout le monde dans mon entourage professionnel connaissait déjà ma relation avec lui, c’est pourquoi Singto m’avait demandé de le faire travailler dans une des filiales de mon entreprise pour éviter que ses collègues pensent qu’il avait été pistonné.

    Mais je voyais qu’il n’était pas heureux, avec tout le travail qu’il avait, il ne pouvait plus passer ses auditions comme il le voulait et cela lui mettait le moral à zéro. Alors, lorsque j’avais eu cette promotion pour passer directeur, j’avais sauté sur l’occasion. Je lui avais dit d’arrêter de travailler pour qu’il se concentre sur sa carrière, cette fois mon salaire nous suffirait amplement. Je lui avais payé son book et une nouvelle voiture pour qu’il puisse passer plus d’auditions et depuis quelques mois, il avait un petit rôle dans un drama historique, il n’avait que quelques répliques mais c’était un premier pas. Le voir heureux était ma priorité et j’étais plutôt content de voir que cette fois les choses allaient pour nous.

    Je fermai les yeux un instant avant de reprendre le travail là où je l’avais laissé, ça faisait déjà deux heures que j’essayais de réparer ce gros bug informatique. Tout le monde était parti et il ne restait plus que moi pour tout remettre en ordre. 

    Un bruit sourd sur mon bureau me réveilla en sursaut, la première chose que je vis en ouvrant les yeux fut un pull rouge, je levai la tête sur un homme d’une cinquantaine d'années qui me regardait d’un air insistant.

    — Qui...qui êtes-vous ? Que… que faites-vous là ?

    Je me levai en faisant tomber lourdement ma chaise de bureau et m’écartait de l’inconnu. Je tenais à la main ma souris sans fil comme si c’était une lame tranchante avec laquelle je pourrais me défendre et l’homme se leva à son tour en riant .

    — Tu ne me reconnais pas ? me demanda-t-il étonné.

    — Comment je vous reconnaîtrais, je ne vous ai jamais vu. 

    — Bien sûr que si... Tu me vois tous les matins… Je suis toi.

    — Moi ??

    Cet homme était complètement fou, comment avait-il pu passer les barrières de sécurité. J’attrapai le téléphone sur mon bureau pour appeler le garde de nuit mais la ligne sonna dans le vide.

    Calme toi, je ne te veux pas de mal, pose moi n’importe quelle question sur toi et j’y répondrais.

    Je réfléchis un moment, j’avais vu dans une émission de télé qu’il ne servait à rien de parlementer avec une personne avec une maladie mentale mais qu’il valait mieux rentrer dans son jeu, alors calmement, je posai ma première question.

    — Ma date de naissance ?

    — Le 18 octobre 1995. me répondit-il sans réfléchir.

    — Ma plus grosse peur ?

    — Le vertige.

    Je le regardai surpris, personne à part Singto ne savait que j’avais le vertige, je ne savais pas pourquoi mais j’en avais toujours eu un peu honte, comment cela était-il possible qu’il soit au courant de ça? Se pourrait-il que…. Je secouai négativement la tête, non, ça ne pouvait pas être ça.

    — Je n’ai pas assez de temps pour te convaincre que je suis toi, mais je peux te montrer.

    Je n’avais même pas remarqué qu’il s’était avancé vers moi pendant qu’il me parlait, j’étais  encore en train de me poser mille questions quand il me prit le bras. D’un coup nous nous retrouvâmes dans un autre lieu, je reconnus sans trop de mal notre maison où des cris résonnaient.

    — Tu n’es jamais là, je n’en peux plus Krist.

    — Qu’est-ce qu’il se passe? demandais-je à mon moi du futur.

    — Encore une dispute, tu as raté l’hommage funéraire de la mère de Singto, ça a été la goutte de trop.

    J'avançai vers les bruits de verre brisé et je le vis dans la cuisine, le visage rempli de larmes. Singto n’était pas une personne du genre à s’énerver, le voir dans cet état me retourna l’estomac, j'avançai vers lui pour le réconforter mais une main me retint.

    — Il ne peut pas te voir…

    Je ne pus rien faire d’autre que de nous écouter nous disputer et voir notre amour se disloquer petit à petit. Je me voyais essayer de rattraper les choses mais j’avais cette horrible impression d’avoir déjà perdu Singto.

    — Chéri, je suis désolé, je n’ai pas eu le choix…

    — Tu me dis toujours ça, tu es le putain de patron de cette entreprise et tu ne peux pas demander à un de tes subordonnés de le faire ?

    — Je devais être là, on aurait pu perdre plusieurs millions de Bahts…

    — L’argent… Toujours l’argent, il n’y a que ça qui compte pour toi ?

    — Je fais ça pour toi, pour que tu réalises ton rêve !

    — Mais je ne t’ai jamais demandé ça !

    — Qu’est-ce que tu veux alors ?

    — Toi bordel, c’est toi que je veux mais c'est fini Krist, j’en ai assez.

    Le Krist devant moi s'avança et essaya de prendre Singto dans ses bras mais il le repoussa.

    — Je pars chez mon père, j’ai besoin de réfléchir !

    La dernière chose que j’entendis de cette dispute, ce fut une porte qui claqua et je me vis tomber au sol en pleurant.

    Je savais que tout était de ma faute pourtant, je jouais la carte de la facilité en m’en prenant à l’autre moi.

    — Pourquoi tu me montres ça ? Qu’est-ce que tu veux ?

    — T’ouvrir les yeux avant qu’il ne soit trop tard.

    Je sentis soudain une main sur mon bras et nous voilà à un autre endroit. Il y avait de l’herbe sous mes pieds et à côté de moi une sorte de sépulture. Je ne compris pas tout de suite où nous étions, mais je sentis au fond de moi que quelque chose d’horrible s’était passé, je me vis un peu plus loin accroupi devant une pierre un bâton d’encens entre mes mains jointes et tout s’éclaira, nous étions dans un cimetière. Je courus vers la pierre tombale et je sentis les larmes me brûler les yeux. 

    — Mais… qu’est-ce que…

    — Quand Singto est parti après votre dispute, il a eu un grave accident de voiture….

    Mon monde s’écroula devant mes yeux, je croyais que tout ce que je faisais rendait Singto heureux, et je m’étais lourdement trompé, au final j’avais perdu la personne la plus importante pour moi. Et par ma faute, à cause de mon manque d’écoute et des erreurs que j’avais faites, l’homme que j’aimais le plus au monde était mort et je ne pouvais plus rien y faire.

    Mon cœur se serra si fort devant ce tableau que je me sentis étouffer peu à peu. La souffrance était si forte que j’avais l’impression que mille couteaux s'étaient enfoncés au fond de mes tripes. 

    — Tout à l’air tellement vrai….

    — Ce sera vrai si tu ne changes pas ta façon de te comporter. Je ne te montre pas tout ça pour le plaisir de te faire souffrir, mais parce que si tu ne te réveilles pas, tu vas tout perdre…

    A la fin de sa phrase, nous fîmes un nouveau bon dans le futur et je me retrouvais dans une salle sombre, je n’entendais que les bips répétitifs d’une machine. Une petite lumière illuminait un lit sur lequel un homme dormait, il n’était ni vivant ni mort et son corps était aussi faible qu’une poupée de chiffon. Il était là, seul, branché à des machines et je reconnus directement la personne sur ce lit.

    — Voilà où je suis depuis le moment où je suis venu te voir.

    — Qu’est-ce qui m’est arrivé?

    — Quand Singto est décédé, je me suis noyé dans le travail. Je ne faisais plus que ça de mes journées et je n’ai jamais réussi à me relever. Je n’ai jamais refait ma vie, la seule idée de tenir un autre corps que celui de Singto contre le mien me donnait envie de vomir, je ne supportais plus de me voir dans le miroir et si j’avais eu assez de courage pour le faire, j’aurais mis fin à mes jours. J’ai tué l’amour de ma vie.

    — Mais je fais ça pour lui, pour qu’il soit heureux.

    — Et est-ce que ça fonctionne ? Lui as-tu déjà demandé ce qu’il voulait ?

    Ces mots me percutèrent de plein fouet. Non, je n’avais jamais demandé à Singto ce qu’il voulait. Je n’avais fait que supposer ses désirs, j’avais voulu le rendre heureux sans voir ce qui comptait vraiment. Finalement, est-ce que je le connaissais vraiment? Je n’avais jamais pris le temps de discuter, j’avais fait ce qui me semblait juste et j’avais pitoyablement échoué. Ce dont j’étais sûr et certain c’était que je l’aimais.

    — Je dois t’emmener autre part.

    Nous fîmes un bon dans le passé cette fois. Nous étions dans le salon de notre maison, une belle table avait été préparée pour notre dîner du réveillon, il n’y avait que les lumière du sapin et les bougies sur la table, allumées, ce qui donnait une atmosphère tamisée à la pièce. 

    Je tournai la tête et je vis Singto devant la photo de sa mère, il avait allumé de l'encens pour que son esprit soit avec nous en cette nuit de Noël. Je l’entendais pleurer et je sus que, comme toujours, c’était à cause de moi, à cet instant je me détestai tellement, que j’aurais pu me taper la tête contre le mur. J’avais envie de prendre toute cette souffrance et de la porter sur mes épaules, pour soulager Singto de ce poids. D'une petite voix remplie de chagrin, il commença à parler à sa mère.

    — Maman… Je suis tellement fatigué de cette vie… Je n’en veux plus.

    Je m’approchai doucement de lui afin de mieux l’entendre.

    — Je suis encore seul aujourd’hui, maman. Tu sais à quel point j'aime Krist. Tu as été la première personne à qui j’ai parlé de ce que je ressentais quand j’étais avec lui. J’avais allumé l’encens comme ce soir et je t’avais parlé, j’ai su à ce moment-là que tu voulais que je suive mon coeur et je l’ai fait. Tu sais comme ça a été difficile pour nous deux d’accepter nos sentiments mais finalement nous nous en sommes sortis. Mais ces derniers mois, j’ai l’impression de le perdre maman. Il n’est jamais là, et je suis sûr qu’il a oublié pourquoi cette soirée est si importante pour nous et ce qu’elle signifie.

    Cette phrase fut comme un éléctrochoc et je me rendis compte que j’étais un idiot. Ce soir, c’était l’anniversaire de notre premier baiser. Je m’en souvenais encore parfaitement, la sensation de ses lèvres sur les miennes, le léger goût de caramel qu’avait sa langue lorsqu’elle avait joué lentement avec la mienne, mon coeur qui battait tellement vite qu’il avait failli sortir de ma poitrine et ses mains autour de mon cou qui jouaient avec mes cheveux dans la nuque. Je me pris la tête dans les mains et cette fois je ne retins pas mes larmes. Nous étions heureux à cette époque.

    — Je sais qu’il fait tout ça pour moi maman, pour que je réalise mon rêve mais ce n’est plus ce que je veux…. Mon rêve a changé lorsque je l’ai rencontré, Maman. Mon seul rêve depuis tout ce temps, c'est lui, me marier avec lui et l’aimer jusqu’à notre dernier souffle mais je n’en peux vraiment plus, je souffre tellement mais il ne voit rien, il ne me voit plus maman….

    J’avais envie de le secouer et de lui crier que je le voyais, qu’il était la seule chose en ce monde que je voyais. Je ne pouvais plus continuer de le voir souffrir autant, je devais retourner dans mon présent, je devais être là pour lui aujourd’hui et pour toujours.

    — Ce que tu as vu aujourd’hui, tu peux le changer, rien n’est écrit dans le marbre, ce sont les choix que nous faisons qui déterminent notre futur.

    — Alors ramène moi à mon bureau…

    Il leva la main devant mes yeux et lorsqu’il claqua ses doigts, j'ouvris les yeux, il me fallut un moment avant de comprendre où je me trouvais. Je tournai la tête dans tous les sens pour voir le Krist du futur mais j’étais de nouveau seul et je compris à cet instant que tout ça n'était qu'un rêve, tellement réaliste que les larmes continuaient de couler sur mon visage. Je ne réfléchis plus et je mis mon corps en conduite automatique. J'éteignis l’ordinateur et rassemblai toutes mes affaires à toute vitesse. Il ne me restait que très peu de temps pour être à l’heure, je pris le petit paquet que j’avais caché dans mon bureau et après avoir éteint toutes les lumières, je descendis en trombe dans le garage souterrain de l’entreprise, je montai en voiture, et je fonçai à travers la ville, je regardai l’heure sur mon tableau de bord et je priai pour arriver à l’heure, j’avais fait beaucoup d’erreurs ces derniers temps que je devais à tout prix réparer.

    Je me garai enfin en face de chez nous, il était 23h59. Quand je passai la porte, j’entendis Singto.

    — Maman… Je…

    — Singto !! Je criai son nom.

    Je le vis se retourner, la surprise se lisait sur son visage en larmes.

    — Krist… Mais…

    Je m'avançai rapidement et je me jetai à ses genoux que j’entourai de mes bras, je le sentis se crisper et je savais que tout était de ma faute, que je n’étais qu’un moins que rien alors je pleurai et je répétai encore et encore que j’étais désolé, que je n’étais qu’un imbécile et que je l’aimais.

    Il ne répondit rien alors je levai mes yeux vers lui et je le vis enfin. Je vis les cernes sous ses yeux rougis à cause du manque de sommeil et des larmes qu’il avait versées, je vis qu’il avait maigri, ses petites joues rondes étaient maintenant creusées.

    — Je suis tellement désolé mon amour, je me suis trompé sur toute la ligne, j’ai cru que je te rendais heureux en travaillant comme un fou pour que tu ne manques de rien et je n’ai pas compris ce qui te manquait vraiment! Et j’en suis tellement désolé, pardonne moi. Je t’aime Singto comme je n’ai jamais aimé avant toi.

    Il descendit du canapé et s’accroupit face à moi, je plongeai mon regard dans ses yeux et je vis que lui aussi était en train de pleurer. Sans demander mon reste, je le pris dans mes bras et j’eus si peur qu’il disparaisse de nouveau que je l’empêchai presque de respirer, son odeur vint titiller mes narines, il sentait tellement bon, un mélange de musc et de fleurs que j’adorais.

    — Je vais moins travailler mon coeur, je vais embaucher quelqu’un pour me libérer du temps pour toi je le promets. Je ne veux pas te perdre, jamais.

    Je me séparai de lui doucement et je sortis la petite boîte que j’avais mis dans la poche intérieure de ma veste et l’ouvris devant lui, ses yeux s’illuminèrent lorsqu’il comprit ce que je faisais.

    — Singto mon amour, tu es la meilleure chose qui me soit arrivée sur cette terre, avant toi je n’étais rien, je ne savais pas ce que je voulais et tu m’as montré le vrai moi. Mon rêve, c’est toi, c’est de t'épouser et de passer le restant de mes jours avec toi, alors mon chéri, veux-tu devenir mon mari ?”

    Il était tout fébrile devant moi et lorsqu’un grand oui résonna à mes oreilles, ce fut le plus beau son que j’avais entendu depuis bien longtemps. Nous restâmes là plusieurs minutes avant de nous asseoir sur le canapé, je lui pris la main que je caressai doucement de mon pouce et lui passai la bague au doigt. 

    — Merci !

    Ces cinq lettres avaient l’air insignifiantes et pourtant elles résonnaient au plus profond de moi et je sentis ma cage thoracique s’ouvrir, mes poumons se remplir d’air. Je respirais, enfin…



     



  • Commentaires

    9
    Lundi 20 Juin 2022 à 04:45

    Coucou ! Superbe histoire ! On retrouve bien le caractère des deux protagonistes de Sotus ! On retrouve bien là, leur problème de communication. Heureusement, leur amour est bien plus fort que le reste ! Merci pour cette histoire. 

    8
    chris
    Dimanche 18 Avril 2021 à 16:18

    Encore une belle histoire qui va à ravir aux protagonistes tels que je les voies !! Un bond dans le futur qui nous aiderai surement dans le présent... merci à l'auteur pour cette histoire courte et efficace !!

    7
    Samedi 19 Décembre 2020 à 15:29

    C'est très mignon. Et c'est tellement beauuuuuu ! ^^

    Merci pour ce petit OS.

    6
    Mardi 15 Décembre 2020 à 12:47

    Trop mignon (❤ ω ❤), en plus, dès qu'il s'agit de Singto de près ou de loin je fooooonds littéralement, lol. En tout cas la morale de l'histoire est très belle (ಥ _ ಥ)  cool

    5
    Vendredi 11 Décembre 2020 à 23:26
    Trop chou. Merci
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